The crazy girl.

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Ont m'a souvent dit que j'étais une fille folle et un peu trop solitaire. Il s'avère que c'est vrai. Je m'appelle Leen et j'ai vingt et un an. Il y a deux ans de cela, j'ai été diagnostiqué schyzophrène et bipolaire ainsi que maniaco-dépressive. Je le vis très mal car j'en ai beaucoup souffert pendant mon enfance. A l'âge de huit ans, ma mère m'a forcée à aller voir un pédopsychiatre pour "m'aider". Elle commencait à remarquer mes sauts d'humeures, ma grande impulsivité, mon obsession pour le rangement et l'ordre. Le psy ne m'a rien dit ni rien préscrit, ce qui à beaucoup frustré ma mère qui subissait toutes mes crises. J'ai dû voir une vingtaine de spécialiste de mes huit à quatorze ans. Ma scolarité etait plutôt bonnes à part, bien sûr, l'harcèlement de mes camarades sur mes troubles (dont j'ignorais l'existance à l'époque). Bref, je vis à Paris et je suis en école d'art, ce qui est, évidemment très compliqué. Il m'arrive de faire des sortes de "crises" qui me poussent à crier, pleurer, puis ensuite rire. J'entends souvent des voix dans ma tête qui bizarrement, me pousse à toujours faire les mauvais choix. Une fois, ma voisine m'a entendu crier tellement fort qu'elle à appelée la police. En revanche, je suis très douée dans le domaine du dessin, du graphisme et de l'art en général. Je suis très aimé de mes profs et je me suis même fait quelques amis. Je prends beaucoup de traitement, ce qui est très désagreable au quotidien, je l'avoue. Comme par exemple le fait que les autres ne me traîtes pas comme tout le monde ou que on m'aide plus sur mes travaux ,et ça me gave ! Aujourd'hui, je vais me promener dans un grand parc pour décompresser et me détendre. Allez, c'est l'heure ! Je descends les escaliers et tombent sur un petit chien, qui m'a l'air abandonnée. Je le prends avec moi et je l'emmène se promener en ma compagnie, je me suis toujours bien entendu avec les animaux. Je marche dans la rue et je remarque le moindre petit détail. Je passe devant une vitrine d'un magasin de chaussures, je les regardes et elle sont très jolies. Mais quelque chose m'embête : une chaussure est un peu trop vers la droite et cela me perturbe beaucoup. Je rentre dans le magasin et dit à la propriétaire :

-Bonjour Madame, je voulais vous demandez...

-Bonjour, oui ?

-Pourriez vous...déplacez une chaussure d'un ou deux centimètre dans la vitrine ? Elle ne sont pas simétriques et cela m'embête beaucoup.

-Heu, sérieusement ? Vous m'embêtez pour ça ? C'est très mal polie.

-Non, je ne trouve pas.

-Et bien moi si, sortez de ma boutique s'il vous plaît.

Je m'éxecute, je ne veux pas de problème.

En sortant, je l'entends dire :

"Sale folle !"

Encore une fois, j'ai l'habitude maintenant. Pourquoi les gens le prennent ils comme ça ? Ils devraient comprendre non ? Je marche encore une dizaine de minutes et j'arrive enfin au parc. Je déteste que les gens me regarde, surtout, que j'ai déjà fait scandale ici en giflant une passante car elle avait un poil sur son pull, je vous l'avez dit, je suis très excessive. Je regarde la Seine avec, ce que je crois être une sorte de mélancolie. Je prends le petit chien que je viens de receuillir et le calîne. Je décide de le nommer...Cheese. En référence au restaurant qui se trouve juste devant moi. Je me souviens de quelque chose : je n'ai pas pris mes traitements ! Et ma tête commence à tourner. Je repose Cheese et commence à pleurer pour je ne sais qu'elle raison. Puis à rire au éclats. Comme d'habitude. Et cette putain de voix reviens et elle me crie :

"Saute, saute, du pont derrière toi, saute, saute !"

Je me retourne et vois qu'il y a bien un pont. Je m'avance vers celui ci et je commence à regarder dans le vide. J'entends toujours cette voix. Je pleure, encore et encore. Je monte sur la rembarde. Les passants m'apelle mais je refuse de les écouter. Et ça, ça arrive deux fois par mois. Je reviens à moi et je redescends. Je cours à travers le parc et crie de toutes mes forces. Je rentre dans un bar et vais voir le resposable :

-Monssieur, laissez moi aller au toilettes s'il vous plaît !

-Oui, c'est dans la cuisine. Faites attention...

-Merci.

Je me dirige vers ces cabinets. C'est très sale, mais je n'ai pas le choix. Je termine ce que j'ai à faire et je vais à l'entrée de la cuisine du bar. Je tourne la tête et je vois un coûteau. Je m'apprête à sortir mais la petite voix reviens :

"Prends le coûteau, prends-le, vas-y ! "

Je le prends et je crie :

-Monssieur, il y a un problème avec les WC

-Ohh, j'arrive.

Il ouvre la porte. Je cache le coûteau derrière mon dos. Je ne sais pas pourquoi je fais ça, mais c'est bon, mainteanant, je sais. Je veux le tuer. Je brandis l'arme et je le poignarde cinq fois au moins. Je lui mets une main sur la bouche pour qu'il se taise. Je prends un sacs poubelle, mets son corps dedans et sors du bars par la porte arrière. Je me dirige vers la saine. Je suis dans un endroit isolé, aucune chance que l'on me voit. Je le jette dans l'eau et je vois le sac poubelle s'éloigner au loin. En fait, ça me fait plus de bien que de me promener. Je rentre chez moi avec Cheese et je me sens apaisé. Je prends mon traitements. J'ai nettoyer toutes mes bêtises au détérgent et je ne me soucie de rien. Plusieurs jours passent et tout va bien. Après avoir tué 233 personnes au total (ça je ne vous l'ai pas raconté) car le meurtre que je viens de comettre n'est pas le premier, ahaha. A chaque crise, je tue quelqu'un. Aucune empathie. Rien. Mes émotions n'existent plus. Je retourne au pont et je me jette de ce lui ci. Oups. Je suis morte.

Leen <<333

voilà, j'éspère que ça vous aura plu:)

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