L'esclave.
Moins d'une minute de lecture
Hanté de pensées insensées,
L’esclave s’enferme derrière ses maux
Dans l’espoir que naisse une vérité,
Un éclair à travers son visage faux.
Un sourire, voilé de larmes séchées.
Un murmure pour clore les gémissements:
L’esclave endure sans jamais désespérer
Que la lumière puisse percer son esprit absent.
Prisonnier de son propre corps
Sans jamais pouvoir hurler.
Derrière cette barrière, il dort,
Loin du mal tant redouté.
L’esclave, enfermé en lui-même,
Ne parvient pas à se contrôler,
Hanté par la douleur que rien ne freine,
Dans l’espoir de purifier ses pensées.
Annotations
Versions