Chapitre 2
Ce samedi matin, je me réveille fatigué. Je laisse mon réveil sonner et je reste là, couchée, dans mon lit. Je ne fais rien. Enfin, en apparence. Car, en vérité, je pense à la définition de "crême de la crême". Ce n'est que la veille que ma mère est morte mais c'est quand même ma première préoccupation. Dois-je devenir la meilleure parmis les meilleurs ? Dois-je être une héroïne, comme dans roman héroïque, qui sauve tous le monde ? Ou dois-je simplement devenir patissière, pour devenir la crême de la crême... anglaise. Tous ça est encore très désordoné dans ma tête. Mais comment remetre de l'ordre dans topus cela ? Elle m'a montré son journal et puis elle est partie, sans rien dire de plus. Elle aurait put pensé, même un peu, à moi, tout de même. Me laissé là, sans rien, après être parti en me montrant un livre auquel je ne prétait aucune attention depuis toutes ces années de mon enfance. Ce foutu livre qui me donne une mission en six mot pas clair et je dois me débrouillé avec ça. Je ne lui ai rien demandé moi à ce bouquin de malheur. J'étais heureuse jusqu'à ce qu'il vienne me gaché la vie. Je le déteste ! Bon, je pense que je vais me calmer un peu parce que sinon je serais une crème chaude et non fraiche. Qu'est ce que je vais faire ? Maintenant que j'y pense, maman ne m'a pas laissé que cette phrase à demi compréhensible. Elle m'a aussi laissé son journal ! Ça y est, j'ai trouvée : la solution est dedans. Dire qu'il y a à peine deux secondes, je le maudissait par tous les noms. Bon, alons lire ce bouquin.
*
J'entre dans la petite cabane. Tiens, maman n'y est plus. Papa a du l'emmené quelque part pour l'entérée. C'est vrai que je n'est même pas pensée à entérer ma mère. Quelle fille suis-je ! Heuresement, mon père est là pour corriger mes fautes parce que sinon, le cadavre de maman allait pourir, là, dans la cabane. Bref, ce n'est pas ça qui importe : je dois trouver ce magnifique livre qui me sauvera de tous mes maux.
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