Manteau et capuchon noirs,

Elle était semblable aux « Cathares »,

Ces Bonshommes prêchant de la paix le message,

En leur château qui caressait les nuages;

Aussi y alla-t-elle pour y trouver refuge,

Espérant que sur son apparence on ne la juge .

En effet, à Montségur elle eut l'hospitalité,

Et dans le castrum, ce village là haut perché,

Une des nombreuses maisonnettes de pierre,

Où elle pouvait des poissons se satisfaire,

Pour s'abreuver de la boisson rougeoyante,

Que lui demandait sa nature exigeante .

Mais parfois, quand à travers les ruelles,

Elle trouvait le barbier de la citadelle,

Le dénommé Pierre de Flairan,

Elle ne pouvait s'empêcher de le suivre secrètement,

Pour des saignées qu'il pratiquait sur certains gens,

Récupérer un peu de la liqueur vermeille,

Telle le miel que butinent les abeilles .