Préambule
Voici que j’écris le premier préambule de ma vie. Je vais tenter d’être concis bien que j’aie deux ou trois choses à raconter. J’ai 31 ans à l’heure où j’écris ces lignes et je suis ingénieur de formation. Vous le verrez sans doute tout au long de ce roman, j’aime donner de la cohérence scientifique à des événements qui ne sont que pseudos scientifiques. Pour les plus réticents à la technique, vous pourrez tout à fait passer ces descriptions et ne rien perdre de l’intrigue. Je n’ai pas pu me résoudre à me débarrasser des quelques chapitres un peu techniques de ce roman. Pour les plus acharnés, inutile de refaire des calculs, vous tomberez immanquablement sur des résultats qui montreront que mes démonstrations sont fausses. Toutefois, sachez que j’ai mis ma logique à rude épreuve pour l’écriture de ce roman. J’espère que vous l’apprécierez. Quoi qu’il en soit le sujet de cette histoire est de toute façon bien ailleurs que dans les explications théoriques. Pour ceux qui se poseront la question, je n’ai pas lu Aldous Huxley, maintenant que ce roman est terminé, je vais combler cette lacune.
J’ai rencontré beaucoup de difficultés durant toute l’écriture et j’ai manqué d’abandonner plusieurs fois. Je me suis beaucoup attaché à mes personnages et je leur devais de ne pas les laisser se perdre dans le néant. Ce qui est absolument certain, c’est que je n’aurais pas pu aller au bout de ce roman sans les encouragements de quelques personnes qui m’ont entouré, qui ont pris la peine de lire chacun de mes chapitres un à un, et parfois qui ont réfléchi avec moi. Je ne peux donc pas terminer ce préambule sans remercier :
— Priscillia : Qui a tout lu presque à l’instant où un nouveau chapitre sortait de ma plume et qui m’a relancé pour avoir la suite. Sans doute le meilleur des encouragements.
— Paul : Qui a suivi la genèse du roman, qui m’a écouté tourner en rond et chercher des solutions techniques. C’est d’ailleurs à lui que je dois mon introduction aux nombres premiers dont un chapitre est consacré au début du roman.
— Nadia : Qui s’est farcie une correction de copie complète !
— Egalement Samia, Nico, Hubert, Mathieu et toutes les personnes qui ont (ou qui vont) faire l’effort de me relire, qui ont donné de leur temps pour moi, c’est un grand service.
En plus de ces personnes, j’aimerais remercier la gentillesse de monsieur Jeffrey Ventrella, auteur du livre « Divisor Drips and Square Root Waves » qui m’a généreusement laissé utiliser quelques images tirées de son ouvrage.
Et bien sûr vous, lecteurs, qui donnez vie à mon travail, qui donnez un sens à mes efforts et qui avez eu la curiosité d’aller débusquer le roman inconnu d’un auteur inconnu.
Bonne lecture à tous.
Rémi
A Maman : j’aurais aimé que tu me lises.
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