Douce tristesse,
Une horreur qui m'entoure,
Pourquoi cela ne cesse ?
Pourquoi envers moi, toujours ?

Elle n'en finit pas de blesser,
Elle frappe, elle frappe dans mon coeur, saigné,
Et remue sa haine dans ma déchirure,
Toujours plus profond, toujours plus dur

Et cela ne cesse de l'énerver,
Même de me voir ennuyer,
Et travaille, travaille petite insolente,
Travaille jusqu'à perdre patience !

Pourtant coule le même flot dans nos mains,
Une rivière qui pour elle ne dit rien,
Et déchire, déchire-moi jusqu'à demain,
Et crie et jette ce qui est mien,
Me retrouver seule demain

Si douce, si douce de nature,
Tu achèves ma déchirure,
Et bannis, blesse, vexe, tue-moi,
Je n'en peux plus d'obéir comme ça

Il y a des choses que l'on n'accepte pas,
Et d'apprendre à vivre avec, c'est dur, je le crois,
Mais de menacer de me jeter seule, en bas,
D'une mère à sa fille,
Ça, ça ne se fait pas.

Si tu n'aimes pas comment je vis,
Je ne peux plus rien pour toi;
Mais cesse de gâcher ma vie,
Rien que pour ce problème la.