CHAPITRE 003 : « Dans un futur très lointain » « Samuel »
CHAPITRE 003 : « Dans un futur très lointain » « Samuel »
Samuel attend que la porte de sa chambre se referme derrière son cousin, avant de pousser un profond soupir de soulagement, heureux malgré tout que la conversation ait pu être désamorcée cette fois encore sans trop de difficultés.
L’heure suivante passe aux devoirs scolaires, avant qu’’il ne referme ses cahiers et se laisse tomber de tout son long sur le lit, les yeux rivés au plafond à rêvasser.
Un bruit rythmique venant de la chambre de son cousin, qui a son lit le long de la même cloison que lui a le sien, le fait sourire en comprenant bien qu’il a encore une fois comme souvent pris la chose en main pour se soulager de cette pression sexuelle grandissante.
De l’imaginer se faire du bien à quelques centimètres de lui met à son tour Samuel dans tous ses états, sentant son short de nuit se tendre sous la pression de son sexe lui réclamant les mêmes faveurs.
Un mouvement souple des reins le libère prestement du sous vêtement, s’allongeant ensuite confortablement pour prendre le même rythme que Thomé.
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« Dans la chambre de Thomé. »
L’oreille collée à la cloison, Thomé sourit en comprenant que son manque volontaire de discrétion a encore porté ces fruits, n’en revenant toujours pas que son cousin éprouve très souvent le besoin de se soulager en retour.
La vision de Sam le corps tendu à prendre du plaisir lui amène l’annonce de la délivrance bien trop rapidement à son goût, mais déjà les contractions et le plaisir déferlent en rafales dans ses reins, libérant un râle sonore de jouissance qu’il laisse échapper sans retenue à son plus grand dam une fois chose faite.
Son cœur et ses poumons se bloquent dans l’attente d’une réaction de Sam, la honte commence déjà à se faire ressentir, quant à son tour il entend le même râle à peine plus discret venant de l’autre chambre.
Un sourire rassuré le prend en plus de la satisfaction d’avoir surpris une fois encore Sam à jouir de concert avec lui, nul doute qu’il y ait cause à effet et c’est sur cette heureuse constatation, que Thomé comprend qu’il lui reste encore des chances d’obtenir un jour, plus si lointain, ce qu’il rêve depuis des années.
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« Chambre de Samuel. »
L’orgasme l’a pris de court, déclencher par celui de son cousin et c’est du visage jusqu’au torse qu’il se retrouve maculé d’un liquide épais et laiteux, se relevant d’un bond souple pour foncer directement vers la salle de bain, oubliant complétement qu’il est entièrement nu recouvert de sa semence.
C’est ainsi qu’il se retrouve nez à nez avec sa tante qui pousse un cri de surprise, en ne ratant rien aussi bien de son anatomie sans défaut, que des marques révélatrices du passetemps de ces dernières minutes.
- Ohhhh !!!
- Pardon ma tante, mais il y a urgence !!
Samuel referme la porte de la salle de bain derrière lui en ressentant soudainement un vent de panique, restant coller derrière cette dernière, le souffle court à prendre conscience de la situation ubuesque dans laquelle il vient de se mettre.
Sa première pensée étant que jamais il n’osera réapparaitre devant sa famille, tellement le sentiment de honte l’empêche de relativiser et de prendre ça plutôt comme tenant de soi pour une mère de deux grands ados.
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« Chambre d’Henrietta et de Pietro. »
Pietro voit bien que quelque chose vient de troubler suffisamment son épouse pour qu’elle en garde les marques sur son visage, aussi sort-il de la lecture de ses éternelles recherches pour s’en inquiéter.
- Que se passe-t-il chérie ? encore un cafard ou une araignée ?
Henrietta prend le temps de se remettre, avant de retrouver sa bonne humeur habituelle.
- Un ?? non !! Plutôt deux gros alors et en pleins travails je dirais !!
- De quoi parles-tu ?
Henrietta explique alors se qu’elle a entendue en sortant de la salle de bain, venant des chambres des garçons et ce qu’elle a eue ensuite sous les yeux, qui l’a autant surprise que gênée.
Pietro part d’un énorme éclat de rire en comprenant de quoi elle fait allusion, défendant encore une fois les garçons comme il le fait toujours.
- J’étais pareil à leur âge et même pire ! Hi ! Hi ! Heureusement ma mère n’écoutait pas dans le couloir à l’époque… elle !!
- Je n’écoutais pas, c’est juste qu’il m’était difficile de ne pas les entendre !!
Henrietta ôte sa robe de chambre pour venir prendre sa place au lit à côté de son mari, ce n’est qu’une fois sa lecture terminée et la lumière éteinte, qu’elle revient sur quelque chose qui la trouble et qu’elle avait du mal à cernée.
- Tu ne trouves pas cela étrange toi ?
Pietro déjà à moitié endormi se retourne vers elle.
- Quoi donc ?
- Ce qu’ont fait les garçons tout à l’heure ?
- Pffttt !! Je te l’ai déjà expliqué, c’est normal pour un garçon. On voit bien que tu n’as pas eu de frère !!
- Je ne parlais pas de ça… enfin si… mais pas que de ça !!
Pietro se redresse sur un coude après avoir allumer la lampe de chevet.
- Si tu t’expliquais une bonne fois qu’on n’y passe pas toute la nuit ?
- Je voulais dire le faire ensemble !
- Comment ça ensemble ?
- En même temps si tu préfères, vu l’orientation de leurs lits ils ne pouvaient pas ne pas s’entendre alors que moi je les entendais du couloir.
- Et donc ? Où veux tu exactement en venir ?
- Je me demandais si… enfin… tu vois quoi…
Son mari fronce le front à chercher à quoi son épouse se réfère, la compréhension lui venant subitement le fait sourire.
- Ce n’est que maintenant que tu t’en rends compte ? ton fils n’y va pourtant pas tout en finesse pour essayer de le faire comprendre à son cousin, heureusement ou malheureusement, Samuel n’a pas l’air de comprendre les messages.
- Parle-t-on de la même chose ?
- De l’amour que se portent nos deux garçons ? ou tout du moins celui de ton fils vis-à-vis de son cousin.
- Nos deux ? ne viens-tu pas de dire que Sam ne comprenait pas les avances de notre fils ?
Pietro se frotte le menton avant de répondre, ce qui après tout n’est qu’une vue de son esprit sans preuves formelles et qui va dans le même sens, à part peut-être quelques réactions brèves qu’il a pu remarquer venant de Samuel.
- Ce qui s’est passé tout à l’heure pourrait bien te donner raison, alors que jusque là Sam ne m’avait jamais donné cette impression.
- C’est tout l’effet que ça te fait ?
- Autant je serais triste s’il n’y avait que Thomé, autant je serais heureux si c’est réciproque !!
- Mais ce sont deux garçons !! Comment peux-tu dire une chose pareille ?
- Déjà rien ne dit que nous voyons juste, ce n'était peut-être que l’effet du hasard ou de l’émulation, l’un entrainant l’autre dans ce qu’il pensait être leur intimité.
Pietro voit bien que son épouse va encore faire des objections, aussi coupe-t-il cour d’une voix amusée.
- Ne serait-ce pas mieux au final de rester une famille telle qu’en ce moment, plutôt que de se coltiner deux belles filles marâtres ? tu en penses quoi chérie ? dois-je appeler ma chère mère pour lui demander son avis ! Hi ! Hi !
- Pffttt !!! Très drôle vraiment !!
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