CHAPITRE 018 : « Lieu de vacances des garçons » « Samuel »
CHAPITRE 018 : « Lieu de vacances des garçons » « Samuel »
« A l’heure du petit déjeuné. »
Samuel rattrape Mariot alors que ses autres amis ont déjà quitté le dortoir pour la salle de restaurant, il lui tape sur l’épaule en lui envoyant un clin d’œil complice et seulement deux mots, clôturant sa petite plaisanterie de la nuit.
- Bien joué !!
Mariot sourit alors que le cœur n’y est pas entièrement, ayant lui aussi un gros fantasme sur son meilleur ami qui semble étrangement désintéresser par le sexe, hormis bien entendu ses séances régulières de masturbations.
Lui aussi a comme de bien entendu assisté au plaisir solitaire du beau Sam et c’est ce qui lui a donné l’envie de soulager Thomé, que les soupires de frustration l’empêchaient à ce qu’il se rendorme.
L’idée lui est donc venue d’un petit coup de mains salutaire, prenant plaisir à ne pas lui dévoiler qui il est, alors qu’il sait pertinemment qu’il n’aurait fait aucun problème à ce qu’il continu.
La surprise de la réaction de Thomé lui a fait comprendre qu’il le prenait pour un autre, sans doute son cousin et du coup, il n’a plus osé se dévoiler de peur qu’il ne réveille tout le monde par frustration.
Le « bien joué » de Samuel l’a pris au dépourvu et le laisse un moment muet de stupeur à chercher ses mots, le temps qu’il y met le trahi plus qu’un désaveu verbal.
- Pffttt !! C’est bien à toi de me dire ça !!
- Pourquoi tu m’engueules d’un seul coup ?
- Parce que tu n’es qu’un égoïste qui ne veut rien comprendre.
- Tout ça parce que je ne tiens pas pour le moment à participer à vos jeux sexuels ?
Mariot va pour reprendre la direction du restaurant en se contentant d’un hochement d’épaule, quand il se sent retenir de force par la manche.
- Je dois me forcer alors… juste pour vous faire plaisir ? c’est ça que je dois comprendre ?
- Te forcer ? comment ça te forcer !! Tu oublies vite toutes les conversations que nous avons eues ces dernières années et ou tu me disais de simplement attendre le bon moment pour toi, voilà que maintenant on te force, tu…
Mariot visiblement furieux des paroles de son meilleur ami qu’il sait ne pas reflétées la réalité, se libère d’un grand mouvement colérique du bras.
- … préfères tout gâcher, même nos premières vacances tous ensemble !!
Les paroles de Mariot sont pour Samuel comme un coup de poing donner dans l’estomac, pourtant il n’y trouve rien à redire et après un bref instant à rester figer sans réactions, il fait demi-tour pour retourner au dortoir s’étendre de tout son long sur son lit.
Mariot hésite avant de comprendre la portée de ses paroles, il prend à son tour la direction du dortoir en réfléchissant à comment il va faire pour se faire pardonner.
Se sont les pleurs de Samuel qui l’arrêtent, ne sachant plus que penser ni quoi faire en se retrouvant à son tour dans un profond désarrois, que d’une simple conversation amicale s’en soit arrivé à cette dispute qui pour lui est sans doute une première d’avec son ami.
Ses pas hésitent à avancer et finalement reculent lentement centimètres par centimètres, Mariot ne se sentant pas le courage d’affronter sur l’instant la tristesse de Samuel.
Il lui faut plusieurs dizaines de minutes pour se présenter devant ses autres copains, donnant pour excuse à la question sur le retard de Samuel, que ce dernier ne se sentait pas bien et qu’il les retrouverait plus tard.
***/***
« Fin d’après-midi. »
Les quatre amis reviennent du parc d’attraction dans lequel ils ont passé la journée, l’ambiance n’y était pourtant pas vraiment, sans doute due à l’absence de l’un d’entre eux.
Aussi c’est presque en courant qu’ils se précipitent vers leur dortoir, s’arrêtant brusquement en constatant que Samuel enrouler dans sa couette semble toujours dormir.
Sans bruits ils prennent des sous-vêtements propres dans leurs tiroirs pour aller ensuite prendre leurs douches, revenant vingt bonnes minutes plus tard en tenues minimalistes dans le dortoir.
Quelle n’est pas leur surprise quand ils retrouvent le lit de Samuel au milieu de la pièce, avec celui-ci allonger sur le dos, entièrement nu au-dessus de la couette.
Ricky est le premier à réagir en s’avançant pour recouvrir sa nudité, stopper d’un geste par Samuel plongeant son regard dans le sien.
- C’est bon !!
- Mais enfin qu’est-ce qu’il te prend d’un seul coup ?
- Pourquoi donc ? Ce n’est pas ce que vous voulez que je fasse ?
- Mais de quoi tu parles, tu as perdu la tête ou quoi ?
- Je gâche vos vacances parce que je ne participe pas aux… « câlins » …avec vous, du coup j’ai décidé de ne pas être… « égoïste » … et de vous faire plaisir, allez venez qu’on s’éclate tous ensemble !!
Ricky se retourne vers ses trois autres copains, visiblement troubler autant par la nudité de Samuel que par ses paroles acerbes, cherchant à comprendre pourquoi il en est arrivé à une telle extrémité.
- L’un de vous trois peut m’expliquer ce qui se passe ici ?
Pourtant il ne lui faut pas bien longtemps pour comprendre à voir la tête de Mariot qu’il en est l’instigateur, alors que les deux autres sont visiblement aussi perplexes que lui.
- Tu peux nous expliquer pourquoi "Sam" agit de cette façon ?
- Je…
Ricky lui fait signe d’attendre une seconde, revenant à Samuel avec l’autorité dans la voix, qu’il a du fait qu’il est l’ainé des cinq.
- Quant à toi remet au moins un slip, c’est déjà bien assez compliqué comme ça sans que tu nous pousses encore plus au crime !!
Samuel loin de s’exécuter prend au contraire une posture lascive qui chauffe ceux du groupe les moins résistants à son charme, Thomé comme de bien entendu, mais aussi Mariot qui quoique l’accuser dans cette histoire n’en éprouve pas moins de fortes bouffées de chaleurs.
C’est donc lui qui prend la parole pour s’expliquer, en pointant d’un doigt tremblant son meilleur ami et qui leur rapporte l’incident du matin, sans non plus aller dans les détails, terminant par…
- … Regardez-le !! Il est fâché par ce que je lui ai dit, d’accord j’ai peut-être un peu exagérer je le reconnais, mais pourquoi alors s’exhiber comme il le fait ? hein, pourquoi ?
Il montre le corps toujours nu de son ami d’un grand geste de la main, soulignant ainsi son incompréhension devant ses autres amis.
- Je vous l’ai dit pourtant, allez-y, amuser vous avec mon corps toute la nuit puisque vous n’avez plus que ça en tête, ne vous retenez pas !! Je m’en voudrais d’avoir été celui qui a gâché nos vacances, alors qu’est ce que c’est après tout que ma façon égoïste de croire que ma première fois doit être réservée à la bonne personne. Après tout je n’en mourrais pas et peut être même que cela me plaira, surement même, puisque vous êtes tous les quatre de beaux gars et que je vous aime.
Les voyant tous les quatre les bras ballants et les traits de leurs visages marquant l’extrême confusion que ses paroles leurs apportent, Samuel se sent déjà mieux d’avoir mis les pendules à l’heure au moins pour quelques temps.
Il se redresse et se relève, repousse son lit à sa place en montrant bien son fessier bien rond à la vue de tous avant de prendre un slip et de le balancer entre deux doigts devant lui avec ses dernières paroles.
- Alors vous décidez quoi ? je dois le remettre ou pas ? non ? oui ? alors ne venez plus après ça me reprocher de ne pas vous voir pour le moment comme des partenaires occasionnels, nous sommes bien d’accords ?
Annotations
Versions