CHAPITRE 023 : « Camp provisoire de recherches archéologiques. » « Michu »
CHAPITRE 023 : « Camp provisoire de recherches archéologiques. » « Michu »
« Dans la caverne. »
Tandis que Samuel découvre avec ahurissement le nouveau potentiel de plaisir que lui donne son corps, Michu avec son ami de toujours entrent précautionneusement dans la caverne une fois les dernières sécurités misent en œuvre.
De puissants projecteurs sont mis à contribution une fois l’atmosphère devenue respirable, les techniciens repartent avec le matériel vidéo après avoir téléchargé depuis le matin tôt les images prisent de l’ensemble de la caverne au format « 3D », qu’ils pourront ensuite étudier à loisir.
Les scientifiques peuvent donc maintenant se mettre au travail chacun dans sa spécialité et sans excès de précautions puisque tout a été enregistré, Pietro pour sa part ressent comme un vide à l’estomac du fait que comme il l’avait prévu à l’avance, la caverne est vide à part un épais amas de poussières qu’il faudra analyser ainsi qu'un amoncellement de blocs rocheux, ces derniers venant incontestablement d’un éboulement du plafond.
Par contre les cloisons sont couvertes de fresques étonnamment bien conservées et dessinées, Pietro est tellement déçu pour son neveu qu’il n’y prête pas l’attention suffisante qui sinon lui aurait très certainement ramener le moral.
Michu avec ses autres collègues restent pour leurs parts scotchés par le réalisme des innombrables dessins, semblant retracer une large période de vie de ceux qui en sont les auteurs.
Mario s’approche de son ami, visiblement surpris de le voir avec si peu d’enthousiasme alors qu’un véritable trésor vient tout juste d’être découvert.
- C’est merveilleux tu ne trouves pas ? nous allons en apprendre plus rien que par ces fresques sur la vie de nos ancêtres pré-cataclysme.
- En effet oui !!
- Comment ça en effet ?? Qu’est-ce qu’il t’arrive donc ? ou est passé ta soif de savoir ?
Pietro se reprend en comprenant que sa déception n’aurait normalement pas eue lieu d’être, puisqu’il s’attendait à ce que les innombrables années passées aient fait disparaitre toutes traces matérielles.
- Excuse-moi, tu as raison… c’est juste que je suis triste pour Samuel qui espérait ardemment trouver quelques artefacts de cette époque prouvant la réalité de « l’unique ».
- Nous l’avons tous prévenus de l’impossibilité d’une telle trouvaille, mais les écrits et les fresques gravées sur les parois nous en apprendrons beaucoup sur ce qui s’est réellement passé, au premier coup d’œil on peut se rendre compte que cela a un rapport direct avec nos recherches.
L’intérêt revient comme un cheval au galop pour cet homme férue de science, son insatiable besoin de savoir prend le dessus sur la déception des premières minutes, pour bientôt tout comme ses autres compagnons ne plus voir le temps passer.
***/***
« À l’heure du déjeuner, sous le barnum du camp de base. »
Samuel voit revenir l’équipe du matin, son cœur bat la chamade à les voir le visage souriant de satisfaction, plongés dans des discussions semblant interminables.
Il fait signe à son oncle pour qu’ils le rejoignent tous à la table qu’il a réservé pour eux, ne lui laissant pas le temps de souffler que déjà il le harcèle de questions.
Son moral chute rapidement quand il comprend que ses folles espérances n’ont pas été suivis d’effets, aussi c’est en faisant une moue déçue qui sans qu’il s’en rende compte le rend encore plus beau que jamais et lui ramène une fois de plus cette sensation pénible d’être devenu le centre de l’attention générale.
***/***
« Début d’après-midi. »
En fait c’est quasiment la même équipe qui repart à la caverne après le repas, seuls quelques terrassiers sont remplacés pour le cas où un effondrement aurait lieu.
Samuel se joint donc à eux dans l’espèce de petit train les emmenant au bout du tunnel, passant à la désinfection entre les deux sas pour se retrouver ensuite à reprendre là où ils s’étaient arrêtés avant la pause.
Alors que tous les scientifiques ont repris le travail, Samuel ressent une drôle d’impression montant crescendo depuis qu’ils sont entrés dans le tunnel.
Il se sent engourdi, l’esprit rêveur et du coup une fois dans la caverne, il décide d’aller s’assoir sur l’éboulement rocheux au centre de la pièce et de pratiquer quelques exercices de respiration, pensant que l’atmosphère de la caverne est à l’origine de son étrange malaise.
Une brusque montée de libido le prend soudainement alors qu’il se sentait un peu mieux, son sexe tendant le short de toile de façon bien visible qui l’oblige à prendre une position bizarre, position qui comme de bien entendu attire tout de suite l’attention de ceux qui ne se lassent jamais à le dévorer du regard.
Samuel a le feu aux joues et les oreilles brulantes de se retrouver au milieu de tous ses hommes dans une situation autant inattendue que gênante, ne sachant pas quoi faire pour que tout redevienne à la normale alors qu’il n’a eu aucune pensée cochonne pour en être arriver là.
Du coup il tente de penser à autre chose et commence à s’intéresser à se qui l’entoure, trouvant dans cette caverne comme un air de déjà vu qui le laisse songeur.
Une sensation qui augmente au fur et à mesure que son regard en fait le tour, s’arrêtant un long moment sur le plafond à chercher ce qui à cet endroit précisément lui titille à se point son besoin de se souvenir.
Un flash de compréhension lui arrive qui le fait se redresser d’un bond en poussant un cri, révélant cette fois aux yeux de tous, la déformation de son short ne prêtant pas à l’erreur possible quant à sa cause.
Pourtant Samuel ne semble même pas s’en être rendu compte, ayant reculer de plusieurs pas pour avoir une vue d’ensemble de l’amoncellement rocheux de l’éboulis et le montrant du doigt, le bras tendu « lui aussi » en tremblant.
- C’était là !! Mes cauchemars… mon oncle… c’était à cet endroit j’en suis certain !!
Pietro s’avançait déjà vers son neveu dans l’intention de lui ceindre sa veste autour des reins afin de cacher cette bandaison qui obnubile maintenant un grand nombre de personnes autour de lui, quand il s’entend interpeler alors qu’il termine de nouer les manches entre elles, en tournant son regard vers ce qu'il lui montre.
- C’était là quoi ?
- L’éboulement avec moi et l’autre garçon roux en dessous !! C’était cette caverne mon oncle et à cet endroit… j’en suis certain… je… je… je revoie vaguement ces fresques sur les parois… je…
- Samuel !!!
Pietro le rattrape juste alors qu’il s’évanouis dans ses bras, son regard se portant sur deux de ses collègues.
- Aidez-moi à l’allonger sur une couverture vous autres !!
Théron et Mario s’empressent de l’aider alors que Michu réagit à son tour en s’approchant de son ami, attendant qu’il ait terminé de s’occuper de son neveu pour lui tirer les vers du nez.
- Tu peux m’expliquer de quoi il s’agit ? Qu’est-ce qu’a voulu nous dire Samuel et pourquoi s’est il mit dans un état pareil ?
- Il y a plus urgent, occupe-toi de lui tu veux bien, de mon côté je ne dois pas perdre de temps.
Pietro déballe d’une caisse un appareil électronique, qu’il monte sur son trépied en le pointant sur l’éboulis avant de le raccorder à son pc portable.
Se qu'il voit alors lui fait pousser un cri qui rèsonne dans la grotte.
- Au nom de « l’unique » !!! Samuel avait raison !! Il y a bien quelque chose là-dessous !!
Le technicien en charge de l’appareil vient à sa rescousse en le repoussant gentiment.
- Laissez !! Je m’en charge professeur !! Je connais toutes les possibilités et elles sont nombreuses de cet appareil, nous allons découvrir rapidement ce qui se cache là-dessous, s’il y a réellement quelque chose.
Pietro pointe nerveusement la masse sombre à l’intérieur de l’éboulis.
- Bien sur qu’il y a quelque chose, qu’est-ce que cela pourrait être d’autre ?
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