CHAPITRE 047 : « La cavale » « Alexandre »
CHAPITRE 047 : « La cavale » « Alexandre »
Ricoh tout à sa tâche consistant à organiser leur départ vers un lieu inconnu du temple et des gouvernements des cinq nations, n’a pas eu le loisir de suivre la conversation qui a eue lieue entre son maitre et « l’unique », c’est donc plus tard dans la journée qu’il le rejoint directement dans sa chambre.
Il y trouve Alexandre seul, encore assit à son bureau malgré l’heure tardive, un coup d’œil vers le lit rester vide à cette heure lui amène un froncement de sourcils d’inquiétudes.
Son maitre serait-il devenu parano, depuis qu’ils ont découvert que l’un de ses amants n’étaient rien d’autre qu’un espion à la solde du gouvernement Asian.
La question étant posée, il hésite à lui donner une réponse allant dans ce sens, son maitre éprouvant peut-être juste l’envie de prendre une bonne nuit de sommeil étant donner la journée chargée prévue le lendemain.
***/***
Alexandre ne l’entend pas entrer dans la chambre, trop prit par toutes ses pensées qui se bouscules dans sa tête après avoir entendu le plan de Florian.
Les premières minutes n’ont été que joies et rires entre eux deux, chacun d’entendre la voix de l’autre leur ravivant cette amitié défiant le temps qui est devenue la leur.
Florian l’a laissé parler et lui dévoiler son plan consistant à le cacher du regard des peuples, le temps qu’il ait la force spirituelle nécessaire pour qu’ils puissent tous les deux enfin quitter ce monde.
Sont venues ensuite les questions sur comment il se sent et s’il pensait avoir accumuler suffisamment d’énergie pour activer ses pouvoirs dès que ces derniers referont surface.
Florian lui a répondu de façon à le rassurer, mais a refusé catégoriquement de suivre ce plan qui pour lui serait encore interminable, raillant Alexandre sur le fait que d’être resté tous ces millénaires à l’attendre lui ont fait perdre la notion du temps.
Il lui a alors dévoilé ce qui lui est venu à l’esprit en écoutant Samuel, tout en visitant cette petite ville où ils se trouvent en attendant qu’il lui envoie ce dont il a besoin.
Alexandre a tout noté, pourtant il ne peut s’empêcher de craindre le pire car les idées de Florian lui ont déjà plus d’une fois donner des sueurs froides dans le passer.
C’est à ce moment-là qu’il ressent la présence de quelqu’un dans la pièce.
- Tu dois être fatigué ?
- Pas vraiment !!
Alexandre se retourne sur Ricoh qui est toujours debout près de la porte, son regard pointer sur le lit.
- Je ne voulais pas prendre le risque d’être de nouveau trahis, déjà que j’ai eu du mal à me remettre qu’ils aient pu me faire ça !!
- Mais cela va-t-il aller ?
Alexandre se lève pour venir prendre Ricoh par la taille, sentant le frisson que le jeune rouquin ressent, rien qu’à poser ses mains sur son corps.
- Mais toi je te garde !!
- Est-ce seulement bien raisonnable ? demain sera une rude journée et je me dois d’être en forme.
- Ne t’inquiète pas pour demain, nos plans sont changés et il n’y a plus autant d’urgence à disparaitre, je n’ai juste eu qu’à mettre notre réseau à la disposition de « l’unique » pour lui trouver l’endroit qu’il cherchait.
- Qu’a-t-il donc en tête, n’est-ce pas risquer de le laisser dévoiler son existence ?
Alexandre pousse doucement son petit rouquin vers le grand lit, se retrouvant étonner qu’il s’échappe de ses bras pour revenir vers la porte.
- Vas-tu me laisser seul cette nuit ?
- Loin de là mon intention, c’est juste que je dois me laver avant de te rejoindre, surtout après avoir couru tout l’après-midi ! Hi ! Hi !
- Ce n’est pas que cela me dérange tu le sais bien !!
- Toi non! Mais moi si !! je reviens vite !!
Alexandre le regarde partir avec regret, étonnamment friand de son odeur alors qu’il ne supporte pas celle des autres dès qu'elle est un peu piquante, aussi se déshabille-t-il rapidement pour se glisser nu sous la couette en attendant le retour de l’enfant prodigue.
***/***
Ricoh entre dans sa chambre pour y prendre des vêtements de nuit, même s’il se doute bien qu’ils ne serviront pas à grand-chose, il actionne l’interrupteur pour se retrouver étonner de voir ces deux copains l’attendre assit sur le lit.
- Qu’est-ce que vous faites là ?
- Le maitre n’a pas voulu de nous, tu crois qu’il pense que nous sommes nous aussi des espions ?
- Bien sûr que non allons !!
- Pourquoi nous fait-il cela alors ?
- C’est juste parce qu’il est préoccupé par les derniers événements, cela n’a rien à voir avec vous deux, arrêtez de vous faire des films.
- Du coup toi aussi tu restes dans ta chambre ?
Ricoh ne sait pas trop sur quel pied danser, d’un côté rejoindre son maitre pour s’éclater à deux et de l’autre rester sage par solidarité et amitié, envers ces deux garçons avec qui il a passé tant de bons moments, sexuels ou non sexuels et qui sont devenus pour lui de véritables amis.
- C’est ce que j’avais prévu !!
- Vrai ??
- Bien sûr… pourquoi ? douteriez-vous de moi ?
- Non, non…
Ses deux copains se lèvent, visiblement rassurer de n’avoir pas été laisser pour compte par leur maitre, étant donner que Ricoh lui aussi ne partagera pas son lit.
- … Repose toi bien !!
- Et vous deux pas de folies, les cloisons sont minces et je n’ai pas besoin d’entendre vos grognements de cochons !!
- Tu peux venir nous rejoindre quand tu veux.
- Merci, mais non, je suis crevé là !! Bonne nuit les gars !!
Ce n’est qu’une fois seul que Ricoh hésite à suivre ses paroles ou rejoindre son maitre, étrangement et contre toute attente, il décide pourtant de rester dans sa chambre.
Non pas parce qu’il n’a pas envie de s’envoyer en l’air, mais par solidarité envers ses amis qui pour la première fois se sentent rejeter, alors qu’ils n’y sont bien entendu pour rien si les deux autres les ont trahis tout comme leur maitre.
***/***
« Milieu de la nuit, dans la chambre de Ricoh. »
La fatigue devait être bien présente, puisque sitôt doucher et coucher, Ricoh a littéralement sombrer dans un sommeil profond.
Vers deux heures du matin heure locale, la porte de sa chambre s’ouvre lentement et une ombre y entre en refermant derrière elle sans faire le moindre bruit.
La couette du côté opposer où se trouve le jeune rouquin, s’écarte pour laisser passer la personne qui s’allonge en se recouvrant, pour venir ensuite s’emboiter tout en douceur contre le corps chaud allonger sur le côté et lui tournant le dos.
Sa respiration devient de plus en plus rapide, tandis qu’une main tente de baisser son caleçon de nuit au rouquin qui dort toujours d’un sommeil profond.
Après moulte tentative, le fameux vêtement fini par se retrouver au niveau des genoux, la main le libérant alors pour remonter caressante le long de la cuisse nue tandis que son corps s’imbrique en cuillère de façon beaucoup plus intime.
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