CHAPITRE 052 : « Territoire d’Asian » « un triouple en formation »

Ricoh entre alors en riant dans la chambre où Samuel est toujours là, assis sur son lit à cogiter sur le fait que Willy soit réellement vexé ou s’il s’amuse juste à ses dépens.

Il va pour demander la raison de sa venue à ce garçon, qu’il ne connait pas suffisamment encore pour en être à se dévoiler en tenue aussi minimaliste qui est la sienne actuellement.

Seul son rire communicatif l’en empêche, se doutant bien pour le coup qu’il y a eu anguille sous roche entre lui et Willy, Ricoh prenant d’ailleurs la parole en premier pour lui donner l’explication qu’il attendait de lui, terminant par une demande qui amuse et excite Samuel.

- Du coup je vais devoir squatter un moment ici, si cela ne te dérange pas bien sûr !!
- Heu… non pas de soucis ! Hi ! Hi ! Tu fais…

Samuel ouvre la couette en grand en lui montrant la place libre à ses côtés.

- … comme chez toi !!

En faisant ce simple geste, il oublie juste que lui aussi tient un barreau nettement visible depuis les attouchements de Willy, mais également depuis l’arrivée du jeune rouquin tout aussi peu vêtu que lui.

- Wouah !! C’est moi qui te fais cet effet-là ?
- Hum… Et si c’était le cas ? est-ce que ce serait gênant pour toi ?
- Bien sûr que non allons !! faudrait que je sois fou pour refuser une opportunité aussi bandante !!
- Je vois que tu n’as pas ta langue dans ta poche, je comprends soudainement beaucoup mieux Willy d’avoir eu envie de t’inviter à partager notre lit.

Ricoh qui commençait à s’installer dans le lit au plus près de Samuel, avec la ferme intention d’explorer l’intérieur du minuscule morceau de coton lui dissimulant encore ce que ses yeux imaginent déjà à la hauteur du physique de son nouveau copain, se reprend en repensant à Willy qui lui aussi fait parti de ceux avec qui il ne refuserait certainement pas de nouer des liens plus physiques et bien entendu sentimentaux.

- On fait quoi pour « Wil » ?
- Dans quel sens je dois prendre ta question ? celle ou on lui demande de venir, celle ou on le laisse seul pour cette nuit ou encore celle ou on le fait un peu marronner avant de nous réconcilier de façon disons « amusante » ?
- Par amusante tu vois ça avec du sexe ?
- Oui, beaucoup même !!
- Alors cela me va ! Hi ! Hi ! Prenons la dernière solution !! En plus je suis en manque de câlins depuis ces quelques jours que mon maitre passe avec le tien.

***/***
« Dans la chambre de Ricoh. »

Willy s’est levé pour plaquer son oreille contre la cloison séparative, n’entendant hélas que des bourdonnements incompréhensibles qui l’énervent plus qu’autre chose.

Il va pour faire son mea-culpa auprès de Samuel, en espérant qu’ainsi il pourra rester et partager cette nuit, qu’il sent bien chaude et cela même si elle se passe en l’absence de « Flo », quand des bruits beaucoup moins discrets lui ramènent l’oreille contre le mur.

Il ne lui faut pas longtemps pour comprendre ce qui se passe entre ses deux copains, les gémissements accompagnant les grincements rythmiques du sommier ne laissent aucuns doutes quant à se qu’ils s’envoient en l’air sans penser à lui.

- Les salauds !! Ah… Vous vous la jouez comme ça !!

Willy a le visage devenu soudainement tout pâle, alors qu’il se rend compte que ce qu’il avait tout d’abord pris pour un jeu consistant à le mettre à l’écart n’était en fait que la réalité, du moins venant de ses deux copains.

De les entendre s’éclatés de la sorte sans lui, lui amène une boule à l’estomac et c’est donc les traits tristes qu’il sort de la chambre pour dire leurs quatre vérités aux deux loustics qui se la jouent sans lui.

Il referme assez durement la porte derrière lui, pour ensuite faire les quelques pas qui le mènent devant celle de sa chambre.

Bizarrement les bruits ont baissé d’intensité, voir même cesser pour la plupart, mais Willy est trop énervé pour s’en rendre compte sur le coup, il ouvre donc d’un geste brusque la porte dans la ferme intention de faire cesser les ébats amoureux des deux garçons, quand il se sent happer vers l’intérieur de la pièce pour être envoyer de façon assez rude en direction du lit et une fois étaler de tout son long dessus, il se sent une nouvelle fois être empoigner pour l’immobiliser, allonger sur le ventre sans pouvoir bouger.

Une main se libère pour lui descendre le slip jusqu’aux genoux, tandis qu’une autre lui claque plusieurs fois assez rudement les fesses, avant que Willy ait le temps de reprendre ses sens il a déjà un corps allonger sur le sien l’immobilisant cette fois totalement, mais plus du tout pour la même raison.

En effet se qu’il sent s’imbriquer dans ses lobes fessiers semble des plus prometteurs pour la suite de cette affaire, de plus le même genre de membre s’approche de son visage en ciblant visiblement sa bouche, lui faisant comprendre que cette embuscade n’a pour but que de pimenter quelque peu la soirée qui s’annonce à l’image de ce qu’il avait espérait en se couchant.

Sa bouche s’ouvre, alors qu’entre à l’intérieur ce morceau de chair assez impressionnant, à l’odeur particulière qui lui indique duquel des deux garçons il s’agit.

Étant donner l’activité actuelle et pénétrante de celui qui est allongé sur lui, il ne pouvait guère de toute façon en être autrement, Willy sait très bien que Ricoh n’aurait jamais eu un geste aussi intime dès le premier contact.

Se sentir remplir des deux côtés à la fois l’excite un maximum, il oublie donc très vite la méthode pour n’en garder que les sensations et le plaisir, s’activant lui-même avec gourmandise aussi bien devant que derrière et mettant rapidement ses deux compagnons dans un choix cornélien, celui de lui laisser libre cour et donc de très rapidement les mener à l’orgasme, ou celui de ralentir afin de profiter plus calmement de la nuit.

Pour Samuel s’est déjà trop tard, sentant son sexe pulser d’une façon qu’il ne connait que trop bien et qui l’amène à des gestes beaucoup plus désordonner, jusqu’à sentir le plaisir divin de la jouissance.

Pour Ricoh cela aurait encore pu aller s’il n’avait pas suivi la monter de plaisir de son copain, cette dernière l’excitant à son tour au point de ne plus avoir l’envie de résister et de se laisser aller les jambes tremblantes à se vider à son tour sous les succions gourmandes de Willy apparemment décider à ne rien laisser perdre.

La tête visiblement déçue de ne pas avoir eu son compte, que fait Willy une fois qu’il se retrouve enfin libre de ses mouvements, donne envie aux deux autres de lui faire une faveur.

Samuel le premier se sent un peu mauvaise presse d’avoir été aussi égoïste envers son chéri, aussi est-il le premier à lui parler.

- Ne fais pas la gueule tu veux, laisses nous juste le temps de récupérer et après tu feras comme tu as envie avec nous, cela te va comme deal ?

Willy fixe Ricoh dans les yeux.

- Tu es d’accords avec ça ?
- Bien sûr !!

Willy lui fait comprendre sans ambigüité d’un geste de la main qu’il doit se retourner pour prendre une certaine position, Ricoh comprenant très bien ou il veut en venir esquisse un sourire dans lequel l’excitation jamais bien loin revient au galop.

- Cambre bien tes reins… Comme ça oui, maintenant écarte tes fesses avec tes deux mains, hum… ouah !! Ne bouge plus et…

Willy n’y tient plus et se positionne à genoux derrière Ricoh qui lui dévoile sans pudeur tous ses trésors, n’ayant plus qu’à cibler l’anneau déjà bien ouvert qui n’attend visiblement plus que ça.

- … Prends ça mon cochon !! Wouah ça rentre comme dans du beurre, putain quel cul de ouf !!

Samuel ne peut s’empêcher d’envoyer une pique à son chéri malgré qu’il sache combien il peut être irascible à ce genre de réflexions, surtout dites à des moments pareils.

- Sans doute parce qu’il est habitué à une taille plus « normale » que la tienne ! Hi ! Hi !