CHAPITRE 064 : « En Asian ». » « Florian »
CHAPITRE 064 : « En Asian ». » « Florian »
Florian lui prend l’appareil des mains, pour ensuite prendre du recul et faire quelques clichés de son ami, qui en profite pour faire les pires pitreries qui lui viennent à la tête.
- Je pensais que tout ce temps passer sur ce monde t’aurais rendu plus mature, mais je vois qu’un rien t’amuse toujours autant.
- C’est ça que veux-tu, de vivre toute sa vie avec des jeunes.
Florian lui envoie un bref regard ironique, alors qu’il repasse sur l’écran les quelques photos qu’il vient de prendre.
- Tu n’as jamais essayé avec des plus âgés ?
- Je t’avouerai sans honte que non, à part peut-être Min qui est resté avec moi dépasser la quarantaine, mais ce n’est pas pour la raison que tu imagines, c’est juste pour ne pas m’attacher à eux plus que de raisons. Du coup je suis content que tu sois revenu avec tous tes dons, tu ne me refuseras pas à ce que je garde Ricoh auprès de moi ?
- C’est déjà fait rassure toi !! Si tu as laissé quelqu’un d’autre de cher sur l’ile, il te suffit de le faire venir ici.
- Merci bien mais j’ai moins de besoins que toi et après cette double trahison, Ricoh me suffit largement.
Florian voit bien l’étincelle dans les yeux de son ami, il éteint l’appareil photo en soupirant avant de lui faire comprendre qu’il n’est pas dupe.
- Surtout depuis qu’il est plus qu’ami avec Willy et les autres, avoue !!
- Je ne dirais pas le contraire.
- Hum… Pour revenir à l’histoire des photos, tu as sans doute une particularité venant de ce que tu es. C’est un début qui annonce l’arrivée prochaine d’autres dons qui sont en toi.
Alexandre sort une photo de lui de son portefeuille et la colle sous le nez de Florian.
- Un don étrange qui ne fonctionne pas apparemment sur l’argentique, mais que sur le numérique, cette photo date d’il y a peu et a été faite justement pour vérifier l’idée qui m’étais venue.
Les deux amis restent un long moment silencieux, avant que quelqu’un frappe à la porte et n’entre en passant juste la tête, visiblement curieux de voir ce qu’ils font enfermés depuis si longtemps.
- La bouille visiblement déçue de Ricoh éclate Florian, qui depuis que ce garçon lui est apparu ne peut s’empêcher de le comparer à un autre rouquin qu’il avait rendu immortel sur la demande de « Dami » et de « Math ».
- Hi ! Hi ! Je pense que ton Ricoh s’attendait à nous surprendre en pleine partie de jambes en l’air ! Hi ! Hi !
Florian lui fait signe d’entrer, alors qu’en entendant sa réflexion le fameux Ricoh s’apprêtait à décamper, honteux d’avoir été aussi vite percer à jour.
- J’imagine pourquoi tu as craqué pour lui, il t’a rappelé comment j’étais et tu n’as pas pu y résister ! Hi ! Hi !
Alexandre va pour reconnaitre que son ami a vu juste, quand il est coupé avant même de prononcer la première syllabe.
- Ton ami ne manque pas d’air à s’imaginer aussi irrésistible que moi, il doit avoir une phobie des miroirs !!
Tout en déblatérant avec amusement, Ricoh s’approche au plus près de son homologue en « roussitude », jusqu’à se retrouver à peine à quelques centimètres de lui et étant à peu près de la même taille, leurs yeux finissent par se noyer les uns dans les autres.
Florian ressent l’impacte de ses yeux bleus le fixant avec autant de détermination, son cerveau se libère alors sans qu’il y ait une action volontaire de sa part et de sa gorge s’échappe ce fameux son qui rend fou de luxure tout être vivant à sa portée.
Ricoh n’étant pas fait autrement que les autres, il ressent cette soudaine et brutale remontée de libido, qui libère tous ses éventuels tabous en le faisant faire les premiers pas et coller ses lèvres avec avidité aux siennes, tandis que ses mains ne restent pas inactives en s’emparant sans vergogne du fessier bien rond de celui qui à cet instant n’est plus un dieu revenu à la vie, mais juste un garçon avec qui s’envoyer en l’air de la plus « fantasmique » des façons.
Alexandre n’est comme il se doit pas en reste, ayant prit de plein fouet l’appel à la débauche sortant de la gorge de son ami.
Ses vêtements tombent au sol pour venir ensuite en faire autant de ceux de Ricoh, Florian le voyant faire s’écarte légèrement pour se débarrasser des siens et revenir se jeter dans la mêlée avec une fougue décuplée.
Alors que fous de stupres, ils s’en donnent à « cœur » joies sans plus réfléchir aux conséquences possibles, ces dernières ne tardent pas à se faire ressentir dans tout l’hospice.
Les quelques heures qui suivent font ressembler l’établissement normalement austère à un vaste lupanar, d’où sortent des cris d’orgasmes et de pamoisons venant de tous les étages.
***/***
« Le calme après la tempête. »
L’après midi est déjà bien entamée quand les premiers « possédés » reprennent consciences et par là même la raison, les yeux marquant bien l’ahurissement de se retrouvés nus au milieu d’étrangers pour la plupart et cela dans des positions ne laissant aucuns doutes à ce à quoi ils se sont adonnés.
Que ce soit les nonnes, les docteurs, les patients, voir également le personnel en tout genre et enfin les quelques passants arrivés au bon ou au mauvais moment suivant ce qu’ils en pensent, tous ont la même particularité d’être entièrement nus, le corps recouvert de substances odorantes ne faisant aucun doute sur leurs dernières activités.
C’est donc pour la plupart les yeux fuyants de honte et la tête (voir les têtes) basse(s), qu’ils font un rapide tri dans tous ses vêtements éparpillés un peu partout et retourner ensuite une fois redevenus plus décents, à leurs occupations sans un mot de plus.
Dans le bureau de Florian le réveil se fait également, mais cette fois sans aucune honte bien au contraire, se retrouvant même à cinq là où ils avaient commencé à trois, Thomé et Mickey arrivés d’en ne sait où encadrant de façon possessive le jeune Ricoh.
Alexandre reprend conscience dans les bras de Florian, ce dernier dormant encore avec un sourire montrant bien la plénitude ressentie suite à cette joute sexuelle inattendue.
D’avoir retrouver Florian, rend Alexandre particulièrement sentimental et romantique, caressant avec tendresse cette mèche rebelle qui n’accepte toujours pas de rentrer dans le rang.
La bouille constellée de tâches de son du petit rouquin lui amenant un sourire tout en tendresse à son égard, surprenant même Alexandre de prendre conscience de l’attachement aussi fort qu’il éprouve envers lui.
Le regard vert si spéciale est déjà fixé depuis un moment sur lui, avant qu’Alexandre ne s’en rende compte et que ses joues s’empourprent d’avoir été pris sur le fait dans cet état d’adoration qui était le sien.
- Je t’ai manqué tant que ça apparemment ?
- Je dirais plus que de raison mais je n’y peux rien, même en sachant que je passerais toujours après d’autres dans ton cœur, le mien ne peut s’empêcher de t’appartenir.
- Wouah !! Je ne te savais pas si théâtrale dans tes démonstrations, du coup ça me donne envie d’une bonne omelette ! Hi ! Hi !
- Ça aussi ça me manquait tu vois !!
- De quoi tu parles ?
- De tes jeux de mots à deux balles !!
- Un peu comme un mouton dans un prés ?
- Pffttt !! C’est quoi encore cette fois ! Hi ! Hi !
- Paitre ou ne pas paitre, voilà la question !!
Un mouvement se fait parmi ceux étendus au sol, pour très vite voir l’un d’eux se retrouver entre eux à se lover comme un chat au milieu du lit pour se faire une petite place.
Florian comme Alexandre le laisse faire, surpris que ce soit celui là plus qu’un autre parmi les trois étendus sur le canapé.
Thomé le voit bien, comprenant qu’ils s’attendaient plutôt à recevoir Ricoh, aussi ses yeux plongent ils dans les leurs en s’amusant de par avance à sa réplique suite aux dernières paroles de « l’unique ».
- Béeeee !!!
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