CHAPITRE 096 : « Hospice en Asian » » » « Samuel »

« À bord du « Kannn » pendant ce temps-là. »

Thomas dévore du regard son jeune amant avec qui il vient de passer des moments inoubliables, ce dernier pencher avec une extrême curiosité sur les consoles de commandes à en chercher le mode d’emploi.

- Il te suffit de t’exprimer à haute voix pour que l’IA cognitive te renseigne et t’obéisse ou pas suivant ses directives et ses autorisations, du coup n’espère pas en obtenir grand-chose tant que tu ne seras pas reconnu officiellement.
- Haaa !! Dans ce cas à quoi servent toutes ces commandes ?
- Sans doute à prendre la main en cas de problèmes, heureusement nous n’en sommes pas à ces extrêmes.

Samuel relève la tête en faisant le tour de la pièce, cherchant sans doute une caméra ou quoi que ce soit qui pourrait lui signaler la présence de cette fameuse IA cognitive.

- Parle simplement, elle fait partie intégrante du vaisseau.
- Ah d’accord ! Tu m’entends !!
- Oui commandant !
- Hein ??

L’exclamation de surprise vient des deux garçons et ce avec un parfait timing, Samuel n’étant des deux et de loin pas le plus marquer d’étonnement.

- Pardon ? commandant vous avez dit, depuis quand suis-je promu à ce grade ?
- Depuis que mon maitre a donné les instructions dans ce sens, que puis-je pour vous commandant ?

Samuel se tourne vers Thomas, le trouvant d’un coup d’une blancheur à faire peur. Il comprend alors combien cette reconnaissance que lui n’a pas eu droit a dû lui faire mal, surtout venant de Florian.

- Tu penses trop, je suis certain que ce n’est pas ce que tu crois.
- Qu’est-ce d’autre alors ?
- Je n’ai pas la réponse, mais le basset devra s’expliquer aussi là-dessus tu peux me croire sur parole, cette fois elles vont trainer au sol avant que je m’en occupe s’il n’a pas une réponse qui te convient.

Thomas retient difficilement l’envie de rire à cette nouvelle appellation des plus imagées, reconnaissant néanmoins la sagesse des propos de Samuel et se réservant donc à plus tard pour avoir les explications.

Un sourire amical vers son compagnon et se dernier respire mieux en comprenant qu’il a réussi pour un temps à désamorcé la bombe, du coup il revient au but de sa mission en donnant les instructions instruites par Florian à la fameuse IA.

- Envoi le contenu de la cellule de stase secrète au même endroit d’où j’ai été téléporté ! Ensuite ce sera à notre tour à Thomas et à moi de retourner sur la planète.
- Bien commandant !

Leurs yeux se brouilles un bref instant avant que la vision autour d’eux n’apparaisse complètement différente, les deux amis retrouvant la pièce dédiée par Florian à ce genre de transferts.

Pourtant la salle cette fois n’est pas vide et près d’eux se trouve un guéridon de marbre noir, sur lequel est posé un grimoire semblant très anciens aux enluminures d’une beauté irréelle.

Thomas tout comme Samuel ont tous deux le même geste à vouloir le toucher pour en ressentir la texture de ce qui ressemble à du cuir, pourtant un étrange phénomène se produit alors et les en empêche.

Leurs mains se retrouvent engluées dans une espèce de gomme invisible, il leurs faut du coup un réel effort pour avancer millimètres par millimètres.

Efforts vains car très vite ils se retrouvent sans forces à tenter de faire marche arrière, tandis que leurs corps tout entier se retrouve bientôt prit dans cet étau invisible.

Heureusement la porte s’ouvre sur Florian qui d’un geste lève le sortilège, libérant ses amis de cette frayeur qui commençait à les gagner.

- Nous parlerons plus tard si vous le voulez bien, en attendant laisser moi seul avec l’artefact et faites en sorte que personne ne vienne me déranger tant que je ne serais pas sorti par moi-même de cette pièce.

Autant Thomas que Samuel se contentes d’acquiescés, trop content de se sentir libérer et sortent sans rien demander de plus.

Florian s’approche alors du manuscrit qu’il reconnait après tous ses millénaires, se souvenant de son premier contact d’avec l’esprit de « Penn ».

Il tente alors de retrouver cette osmose qui ce jour là l’avait baigné dans une félicité jamais égalée, comprenant pourtant très vite qu’il n’en sera rien cette fois.

L’esprit de « Penn » restant sur la planète du même nom, il avance à son tour la main vers la couverture enluminée pour l’ouvrir en prenant le plus de soins possibles pour ne pas en endommager le contenu.

Comme à une époque irrémédiablement révolue, le même phénomène se reproduit et chaque inscription et gravure, semble s’envolées pour entrer dans son esprit au fur et à mesure que les pages se tournent.

Florian s’imprègne alors du contenu jusqu’à la dernière page tandis que le grimoire se referme, semblant ensuite se délité dans l’air pour finalement disparaitre entièrement.

Contre toute attente cela n’affole pas Florian qui positionne ses deux mains à plat sur le guéridon, recréant de part sa seule volonté un manuscrit presque identique ou seuls changent les noms de ceux qui ont auront la garde, terminant par un sourire de satisfaction d’avoir maintenant l’assurance que son fils s’il reste sur cette planète gardera ses compagnons de vie auprès de lui.

Il sort en refermant la porte avec soin et en la verrouillant de façon à ce que personne ne se retrouve à nouveau piéger par le sort de protection réactualiser.

Il ne s’attendait certes pas à se retrouver seul dans le couloir, mais pas à ce qu’il soit noir de monde en ne lui laissant que la place de s’y mettre.

Pourtant son premier geste n’est pas de se frayer un chemin, mais bien de prendre Thomas par la taille en se serrant contre lui.

Bien lui en face puisque à le voir agir de la sorte, tous se retrouvent plus ou moins gêner et du coup le couloir ce libère tout naturellement, ne laissant plus qu’eux deux avec Samuel qui vient à son tour participer au câlin avec ses deux copains.

***/***

« Un peu plus tard, dans la grande salle de l’hospice. »

Les explications prennent une bonne heure à Florian, qui une fois avoir rassurer son fils et ceux qui comptaient rester avec lui, se tourne vers le reste du groupe pour terminer le planning des priorités avant leur départ définitif de cette planète.

- Nous devons retourner sur l’ile pour mettre l’artefact en place et expliquer comment profiter de ses pouvoirs, un conseil pourtant, celui de ne s’en servir que dans le but de garder en vie ceux proches de Toshio, ne…

Il s’adresse alors à son fils en le pointant du doigt.

- … va surtout pas tenter de t’en servir pour n’importe quoi d’autre, sa puissance reste ici des plus limitée et même tu devras sans doute utiliser ta magie pour qu’elle reste suffisante.
- La mienne n’est-elle pas limitée également ?
- Apparemment non puisque tu l’as utilisé plus que de raison déjà sans sembler en souffrir, ton corps comme le mien en étant imprégner depuis sa création y est sans doute pour beaucoup.
- Pourquoi donc alors restes tu si faible ?

Florian reconnait la justesse de la question sans pour autant en avoir la réponse, aussi se contente-t-il de donner l’impression qu’il en ressent.

- Je ne suis resté sur « Penn » que peu de temps par apport à toi, sans doute cela explique-t-il cette différence entre nous.