CHAPITRE 128 : « à bord du « Kannn ». » « Florian »

« Plus tard dans la journée. »

Florian se retrouvant de nouveau seul, il ne peut s’empêcher de sourire au souvenir du petit « cinq à sept » non programmé qui lui a été si gentiment offert.

Pourtant les questions sérieuses reviennent rapidement au galop et il n’est guère étonné quand une alarme se fait entendre, L’IA prenant d’elle-même l’initiative d’interrompre sa méditation.

- Le vaisseau dont nous avons suivi un temps la même route est en approche maitre, il arrive rapidement sur nous et sera en contact avec le « Kannn » d’ici six heures standards.
- Montre-moi sur l’écran !!

Le point déjà impressionnant malgré son éloignement actuel, montre qu’il n’y a pas d’erreur possible quant à ce qu’il représente, sauf peut-être s’il s’agissait d’un deuxième vaisseau identique, mais l’idée par elle même ne fait étrangement que passée dans l’esprit de Florian, convaincu qu’il s’agit bien là du même vaisseau.

- Pouvons nous tenter d’entrer en contact ?
- J’attendais l’autorisation pour le faire maitre.
- Eh bien ! N’attends plus, envoies déjà des symboles mathématiques ! Si l’entité à l’intérieur est assistée d’un système quelconque de contrôle automatisé, nous recevrons une réponse assez rapidement.
- Je vais scanner la coque pour tenter de voir ce qu’elle contient.
- Surtout pas !!

L’exclamation de Florian crée un blanc de plusieurs secondes.

- Maitre ?
- Cela pourrait être interpréter de leur part comme une agression, attendant plutôt de savoir si la méthode plus conventionnelle fonctionne.

Florian voit défiler les algorithmes mathématiques au fur et à mesure que l’IA les envoie en séquences répétitives, stoppant après un temps pour attendre une éventuelle réponse.

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« À bord du vaisseau ruche. »

Le second semble fasciner par la lecture de son écran, quand le capitaine s’en aperçoit et s’approche de lui pour voir de quoi il s’agit.

- Un contact basique comme je m’y attendais, laissons-les sans répondre.
- Qu’attends-tu d’eux ?
- Quelque chose qui me surprenne vraiment.

Le temps passe quand l’émission venant du vaisseau hybride se termine apparemment de façon définitive, laissant une moue de supériorité apparaitre sur le visage des deux hommes.

- On dirait bien qu’ils ont baissé les bras, à condition bien entendu qu’ils en aient ! Ha ! Ha !
- Ne devrions-nous pas avertir sa majesté pour connaitre la suite à donner ?
- Attendons encore un peu, ce silence n’est pas franchement normal, ou alors il est venu automatiquement comme le signal.
- N’avons-nous pas détecté des présences à bord ?
- Présence, intelligence et autorité, sont des mots différents et n’engagent en rien qu’ils soient rattachés entre eux.

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« À bord du « Kannn ». »

Florian a réintégré le sas équiper à recevoir partiellement les prières capturées, il augmente singulièrement le pourcentage à envoyer et se retrouve très vite plonger dans un rêve éveiller ou il se retrouve à l’intérieur du vaisseau à un moment semble-t-il représentant le présent actuel.

Il est tout d’abord surprit par son nouvel environnement, croisant une multitude de femmes aux visages vagues et obtus, ou l’absence d’intelligence est la première constatation qu’il s’en fait.

Lui revient ensuite les connaissances qu’il a du monde animal, considérant après réflexion que celles qu’il croise actuellement ne sont rien de plus que des ouvrières dédiées à la vie de la ruche.

Son esprit vagabonde un long moment, cherchant dans l’immensité de l’endroit où il se trouve, des signes l’amenant vers un lieu ou l’esprit serait plus éveillé.

Comme si son cerveau l’avait précédé dans l’idée qu’il vient d’avoir, il capte une conversation ténue entre deux individus qui le guide dans leur direction.

L’esprit de ces deux personnages étant semble-t-il de beaucoup plus ouvert que l’ensemble de ceux croisés jusqu’alors et l’amène dans une pièce qui étrangement a beaucoup de similitudes avec la salle de contrôle du « Kannn ».

Les deux êtres de type incontestablement humain lui apparaissent soudainement, alors que jusque-là il gardait un certain doute sur la nature humaine de celles qu’il croisait, tellement leurs apparences semblaient grossières, comme bâclées.

Il suit durant quelques secondes leur conversation et sourit à les entendre parler de lui et de ses amis, en s’en faisant une image à l’identique ou presque de toutes celles qui les servent.

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- Pourtant il faut déjà arriver à un haut stade de technologie pour les voyages spatiaux intergalactiques.
- Je suis d’accord avec toi, mais rien ne dit que depuis son lancement les choses en soient restées au même stade, tous n’ont pas fait le choix comme nous de garder précieusement nos connaissances depuis que nous avons dues quitter notre planète d’origine.
- Le message serait alors émis automatiquement, c’est là où tu veux en venir ?
- Il y a de grandes chances et même si ce n’est pas le cas, comment pourraient-ils entrer en contact avec nous de façon compréhensible ? j’imagine que leur culture doit-être foncièrement différentes de la nôtre.
- J’envoie un message à sa majesté, mais je crains sa réaction et qu’elle ne nous demande de détruire ce vaisseau, elle ne prendrait jamais le risque de perdre l’hégémonie de notre espèce sur la vie intelligente de cet univers et encore moins sur la navigation spatiale.

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Florian comprend qu’il est temps pour lui de montrer son existence, aussi revient-il dans son corps pour courir vers la salle de contrôle et cette fois entrer en contact avec eux en utilisant leur propre langage qu’il a eu le temps d’imprégné en lui.

- Hep… les petits loups !! Demandez-vous avant de faire n’importe quoi si nous ne serions pas en capacité de répondre à une attaque de votre part, quel est donc ce peuple qui choisi la guerre devant l’inconnu ?

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Les deux officiers se raidissent en entendant cette voix incontestablement railleuse s’exprimée dans leur langage, cherchant instinctivement autour d’eux avant de comprendre qu’elle sort des hauts parleurs de la console de navigation et qu’elle vient du vaisseau hybride, qui maintenant leur apparait dans toute sa splendeur animale qui leurs amènent un frisson soudain d’effroi incontrôlable.

- Qui… Qui êtes-vous ?
- Un ami… Tout du moins au début avant d’entendre vos paroles.
- Que… Que cherchez-vous ?
- Beaucoup de choses qui ne vous regardent pas et vous, pourquoi nous poursuivez-vous ?
- Notre reine est curieuse, vous êtes les premiers depuis des temps immémoriaux n’étant pas de notre race et qui croisez notre chemin, comment se fait-il que vous parliez aussi parfaitement notre langage.
- Je viens juste de l’apprendre il y a à peine quelques minutes, peut-être cela vous renseigne-t-il sur notre propre potentiel en tant qu’espèce ?
- Pourquoi cette question ?
Sans doute pour vous faire comprendre que nous nous adaptons très vite aux situations les plus improbables et quelques fois si l’idée de nous attaquer vous reprenait, sachez juste que notre arsenal militaire n’est pas moins puissant que le vôtre, mais seulement différent.