CHAPITRE 146 : « De nos jours ». » « Mission scientifique en antarctique » « suite »

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CHAPITRE 146 : « De nos jours ». » « Mission scientifique en antarctique » « suite »

Le reporter sursaute en apercevant deux d’entre eux s’engouffrer à l’intérieur sans sembler hésiter un seul instant, il s’adresse alors à son équipe tout aussi subjuguer que lui par ce qui arrive.

- Vous avez vu ça les gars ?
- Qu’est-ce que cela peut bien être patron ?
- Je n’en sais fichtre rien, mais j’ai comme l’impression qu’ils n’en sont pas à leur première visite dans ce machin !
- Qu’est-ce qu’on fait du coup ?
- Ce qu’on est venu faire, idiot ! Ne perdez pas une miette de ce qui arrive en ce moment, ou vous aurez à gouter à mes semelles !

Le silence se fait tandis que toute l’équipe reste sur le qui-vive à surveiller les évènements, le temps pourtant leur semble bien long avant que les choses bougent pour de bon.

Cela commence par l’arrivée d’un hovercraft, qui stoppe juste devant l’escalier creuser dans le permafrost et menant à l’engin, un homme en sort impossible à reconnaitre sous ses épais vêtements, sa cagoule ainsi que les épaisses lunettes lui recouvrant le visage.

Quelques sons de voix incompréhensibles se font entendre, tandis que le nouveau venu doit appeler ceux qui se trouvent près de l’engin.

Celui rester à l’extérieur lève la tête pour lui faire signe que c’est bon, reprenant dans la foulée les escaliers pour remonter à sa rencontre, alors que du côté de l’ouverture les deux autres hommes réapparaissent à leurs tours portant chacun avec précaution quelque chose d’empaqueter soigneusement dans leurs bras.

- Qu’est-ce que c’est encore patron ?

Son collaborateur lui a murmuré la question à l’oreille, retenant son souffle pour ne pas se faire repérer, aussi c’est de la même façon qu’il lui répond.

- Comment le saurais-je abruti !! Essais plutôt de peaufiner le réglage de la caméra, nous sommes trop loin pour y voir clairement à œil nu, en plus avec cette toile qui nous en cache les trois-quarts.
- Ok boss !

Un son reconnaissable cette fois se fait entendre, qui une fois de plus les laissent tous les trois dans l’hébétude la plus totale à ne pas vouloir en croire leurs oreilles.

L’un des deux hommes a alors un mouvement lent et rythmique de droite à gauche avec son paquet toujours dans les bras, tandis que l’autre entame déjà avec une extrême précaution la remonter des escaliers et que dans le même tempo, l’ouverture dans le flan de l’engin se referme lentement derrière eux.

- J’ai bien entendu des pleurs de bébé patron !
- Mais bon dieu qu’est-ce qu’ils branlent là-dehors ! Comment pouvait-il y avoir des marmots dans un truc enfui sous la glace depuis un million d’années ?
- Des ? patrons ?
- Qu’est-ce que tu crois que l’autre tenait dans ses bras ? un jambon peut-être ?

Le troisième de l’équipe qui jusque-là n’avait pas encore pris la parole, trop occuper à ces prises de vues, se manifeste à son tour.

- Je pense que cela nous dépasse et que nous devrions avertir qui de droit patron, il parait évident que ces hommes agissent pour leurs comptes et qu’ils le font en dehors des lois, je n’ose imaginer ce à quoi nous assistons en ce moment même et surtout des implications qui en résulteront à coups surs.
- Hum !! Oui, du coup ne faisons pas les cons et prenons le plus de preuves possibles, dommage que nous ne voyions pas qui ils sont.
- Ce sera facile de le savoir une fois les autres réveillés.

Joseph le reporter soupire en l’entendant être aussi optimiste.

- Pas s’ils s’endorment à leurs tours, ou encore s’ils ne font pas partis de l’équipe de recherche en place.
- J’avoue ne pas avoir penser à cela patron.
- Ça a toujours été se qui manque le plus chez toi hélas.
- Quoi donc patron ?
- Penser, tient donc !

L’homme vexé va pour répliquer quand une sensation de piqure lui fait passer la main dans son cou, le sol de glace devenant subitement flou quant il s’écroule comme un pantin dont on a lâché les ficelles.

Les deux autres de l’équipe subissent le même sort, n’ayant pas vu venir le second hovercraft avec les quatre hommes armés à bord.

Ils sont emmenés à l’intérieur manu-militari et leur matériel avec, ne laissant plus aucune trace de leur présence car même leur véhicule est pris en charge par l’un des hommes.

Ils se réveilleront plusieurs heures d’heures plus tard dans une chambre d’hôtel, à plusieurs centaines de kilomètres de l’endroit de leur mission.

Comme de bien entendu toute preuve a été effacé, il ne leur restera plus que les souvenirs gravés dans leurs mémoires, mais insuffisant pour rester crédible surtout sur un sujet aussi incroyable.

***/***

« Retour en arrière au moment où le sas s’ouvre. »

Ils ne sont plus que trois à descendre jusqu’à la coque de l’engin, Martin ayant fait comme prévu en mangeant et buvant avec ses collègues de garde ce jour-là, s’arrangeant pour que personne n’échappe au somnifère avant de l’ingurgiter à son tour, le sourire aux lèvres de la bonne blague qu’ils vont leurs faire le lendemain matin.

Yves y va de ses pochoirs pour peindre les signes cabalistiques entièrement inventés par lui, alors que Patrick et Bruno profite de l’ouverture de la porte pour entrer dans l’engin en suivant le même chemin qu’une semaine auparavant.

Ce n’est qu’une fois arrivés à l’endroit où se trouvait le bébé, qu’ils perçoivent le changement d’ambiance dans la salle.

L’espèce de couveuse hexagonale est cette fois ouverte, correspondant de ce fait en tous points au rêve étrange qu’ils ont fait y a maintenant plus d’une semaine, ce n’est pourtant pas cela qui leurs amènent le bug du siècle, mais plutôt les deux nourrissons nus babillant à l’intérieur.

- Je rêve ou quoi ? je ne suis pas fou dis-moi ? il n’y en avait bien qu’un seul la fois où nous sommes venus ?

Patrick montre l’un des deux bébés du doigt.

- Celui là devait être dans une autre pièce, après tout ce n’est pas comme s’ils nous avaient fait la visite organisée.
- Bon sang pourquoi ils nous compliquent encore plus la tâche ?

Patrick regarde l’heure à sa montre de poignet, fronçant le front de manière soucieuse.

- Ne perdons pas plus de temps, mon ami doit être là dans les secondes qui viennent, aide-moi à les emballer chaudement pour les emmener dans son véhicule.
- Les ? on prend les deux alors ?
- Pourquoi ? tu te sens le cœur à en abandonner un aux mains de ceux qui ne les considèreront jamais comme des êtres humains à part entière ?
- Pas vraiment, mais la femme de ton ami n’attendait qu’un seul enfant, comment justifier celui-là ?
- Ce n’est pas le moment de se poser la question, nous verrons bien quand ils seront en lieus sur tous les deux, allez… bouge !!

Ils terminent à peine de couvrir les deux nourrissons que la voix d’Yves se fait entendre.

- C’est bon ! Je monte vous rejoindre, ils ne devraient plus tarder à ressortir !!

C’est donc à pas rapides qu’ils font le chemin inverse pour quitter l’engin, l’un des enfants, sans doute plus sensible au froid que l’autre commençant à pleurer une fois le bout du nez dehors, Bruno le berce alors pour tenter de le calmer tandis que déjà son ami les bras chargés du second bambin entame la remontée de l’escalier.

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