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Tels des rideaux de cristal les saules pleureurs remuent
Offrant à la morne sylve un doux cantabile
Quelques notes éparses caressant les feuillus
Une partition de l’inconsolée immobile
Terrassée depuis l’aube par les mains de l’Homme
La Nature suffoque et pleure à l’horizon
Humiliée et piétinée par ces cracheurs de vils idiomes
Elle décide de se rebeller à travers les futurs éons
Le Vert s’impose à la sinistre grisaille
Déploie ses immenses ailes végétales
Sur les épaules voûtées de ce monstre létal
Ainsi s’ouvrent les éternelles failles
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