« Dieu se souvint de Noé, de toutes les bêtes et de tous les animaux domestiques qui étaient avec lui dans l'arche, et Dieu fit passer un vent sur la terre, et les eaux baissèrent. »

Le début du texte est déroutant. En cent cinquante jours, Dieu aurait-il pu « oublier » Noé et son arche ? Je veux bien qu’il ne soit pas spécialement interventionniste, mais tout de même ! Qu’a-t-il fait dans l’intervalle ? A-t-il passé son temps à regarder les oiseaux épuisés tomber à l’eau ? Est-il parti sous d’autres cieux ? En tout cas, comme précédemment, Dieu ne donne aucune information à Noé et celui-ci doit lâcher des colombes pour qu’elles cherchent des terres sèches autour de son arche. Il le fait plusieurs fois, jusqu’à ce qu’une colombe trouve un rameau d’olivier. Finalement il retrouve la terre ferme avec toute sa famille. Ils laissent sortir tous les animaux, qui ont pour objectif d’à nouveau se répandre et se multiplier. On ne sait pas si les carnivores, qui n’ont mangé que des fruits et légumes pendant plusieurs mois ont été lâchés en dernier.

En tout cas Noé prend un morceau de chaque animal (pas trop gros non plus, ce serait dommage de tuer maintenant ceux qui restent), il fait un autel et brûle le tout pour plaire à Dieu. Ça fonctionne, Dieu aime bien l’odeur de l’animal qui brûle. Abel devait le savoir.