Abram retourne chez lui, encore plus riche. Son neveu et lui sont même tellement riches que le pays de Canaan est trop petit pour satisfaire les besoins de leurs troupeaux. Du coup, une dispute éclate entre eux (probablement avec des phrases chocs de cow-boys « cette ville est trop petite pour nous deux »).

Au final, pour éviter que la situation ne dégénère entre eux, ils décident de se séparer. Lot part pour la ville de Sodome et Abraham reste sur place à Canaan.

Dieu confirme que ce pays est promis à Abram, ainsi qu’à sa nombreuse descendance à venir. « Tout le pays que tu vois, je le donnerai à toi et à ta postérité pour toujours. / Je rendrai ta postérité comme la poussière de la terre, en sorte que, si quelqu'un peut compter la poussière de la terre, ta postérité aussi sera comptée. »

En essayant de rester léger sur ce sujet, je me contenterai de préciser que cette promesse de Dieu, qui n’a pas l’air de porter tellement à conséquence sur le moment, continuera d’avoir des effets quelques millénaires plus tard.

En excellent scénariste, Dieu a le don de composer des situations dramatiques propres à susciter durablement les émotions.

Je n’ai pas grand-chose de plus à dire sur ce passage, si ce n’est que la ville de Sodome est déjà évoquée comme un lieu où les gens sont méchants et que le rédacteur indique par avance que les villes de Sodome et Gomorrhe seront détruites ultérieurement.