Pour commencer

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Je dors. Paisiblement. Je me suis réveillé toute la nuit à cause de mon insomnie, heureusement que j'ai la chance de dormir au moins une heure grâce aux mélatonines que je me suis pris il y a peu longtemps. Dailleurs, elles se retrouvent sur le bord de ma table de chevet, à l'interieur du contenant. Je m'enfonce dans un sommeil intense.

Soudain, j'entends un bruit. Je ne le reconnais pas, mais il me dit quelque chose. Ne sachant plus où je suis où même qui je suis, je lève mon bras pour frapper mon réveil comme un somnambule. Je me tourne de l'autre côté de mon lit, redevenant peu à peu conscient. Maintenant, je me souviens de tout. J'ouvres finalement mes yeux, voyant la lumière aveuglante de ma chambre. Je sens cette merveilleuse odeur de café, qui me réchauffe légèrement. Je me lève, un poids énorme de fatigue s'abbattant sur moi. Je regarde autour de moi, et je vois ma chambre en désorde. Des vêtements se retrouvent partout, et une odeur de sueur monte à mes narines.

Je m'asseois sur ma chaise en bois, et elle grince en se pliant un peu. J'enfile mes vêtements sales, et je me lève de ma chaise avec paresse. Je marches lentement vers la porte qui mène au couloir, fatigué et épuisé. J'arrives finalement à la porte, et je place ma main sur la poignée. Mon pieds glisse sur le sol, et je tombes sur le plancher de bois. Ma tête se cogne sur la porte, mais heureusement je ne saigne pas. Je patiente quelques minutes avant de pouvoir me relever. J'utilise presque toute mon énergie que je devais utiliser toute la journée.

Je replace ma main gauche sur la poignée, et j'ouvre finalement la porte. Je tourne ma tête de droite à gauche en voyant le long couloir. Je marche mollement vers les escaliers, puis je descends vers ma salle à manger, où je m'asseois sur une chaise, épuisé.

-Bien le bonjour, Pierre! Bien dormi? Me demandes mon frère Philipe en me faisant sursauter.

J'attends quelques secondes avant de lui répondre.

-Euh...oui, très bien. Dis-je en mentant. Je ne veux pas du tout lui parler de mon insomnie.

Il me regardes dans les yeux avec un air douteux. Je tousse, puis je renifle. Nous nous regardons tous les deux dans les yeux sans parler ni bouger un membre. Ce moment me rends très mal à l'aise. Il finit par cesser de me fixer du regard et se tourne vers sa tasse de café. Il me donne ensuite la mienne. L'odeur du café me remonte aux narines, et je souris délicatement. Je fermes mes yeux pour mieux apprécier ce moment magnifique, car demain je ne pourrais plus, et je ne pourrais même pas voir Philipe. Demain, je m'en vais m'engager à l'armée.

Je réfléchis à ce qui pourrait se passer tout en buvant mon café du bout de mes lèvres. ll est très chaud. Peut-être que je vais me faire des amis, ou bien je me ferais tuer lors d'une bagarre entre soldats. J'ai à la fois hâte et peur.

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