Après de longs moments de contemplation où seul les bruits de la nature s'ajoutaient au calme dans l'esprit d'Iris, Valentine se leva.

• Assez réfléchi, rentres chez toi. Tes parents vont s'inquieter et j'imagine que tu as autres choses à faire que de regarder de l'eau, la taquina t-elle.
• Au fait, tu habites où ? On pourra peut être se revoir au collège, si tu y es !

Valentine se tu pendant un instant, avant de murmurer sur un ton énigmatique :

• On se reverra au collège...

Liberty commençait à s'impatienter, et commença à aboyer. Surprise, sa maîtresse se baissa pour le calmer. Lorsqu'Iris eu fini ses caresses, elle constata avec surprise que sa nouvelle camarade n'était plus là.

• Mais...

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Le réveil sonna mais Iris était déjà prête. Un bon petit déjeuner, une rapide toilette et elle pouvait partir au collège. La fille aurait même le temps de reprendre la leçon de mathématiques, si elle voulait mais ce n'est pas pour cette raison qu'elle s'est levée de bonne heure. Sa rencontre de la veille l'avait marqué et elle voulait s'intéresser sur le sujet. J'ai dix minutes d'avance, parfait ! Elle alluma son ordinateur, tout en remuant nerveusement ses doigts : c'était bizzare à dire, mais l'ordinateur semblait si long à démarrer tellement elle était impatiente. Une fois l'écran allumé, elle chercha directement dans la barre de recherche "Poésie". En explorant, Iris remarqua que cet art était beaucoup plus diversifié qu'elle ne le pensait : elle dont les connaissances se limitait à des alexendrins, elle découvrit la prose, les odes, les haïkus, les sonnets et bien d'autre vocabulaire ! Iris était comme plongée dans ce nouvel univers. C'est alors que... Zut, les cours, j'allais complètement oublié... Iris déboula dans les escaliers et commença son petit-déjeuner avec précipitation.

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• Arthur ! Je suis là ! Hé ho !

Le garçon ses tourna vers Maxence et le regarda avec un sourire embarrassé.

• Tu étais où ? Ça sonne dans pas longtemps, tu as failli être en retard !
• Mon reveil n'a pas sonné, tout simplement.

Arthur rougit : c'était la pire excuse au monde, malgré que c'était bel et bien arrivé

• C'est ça, c'est ça... ronchonna son ami avant que la sonnerie ne retentisse. On a art-plastique en première heure, ça aurait été plus cool si on avait été à côté...

Les deux amis s'engagèrent alors dans le couloir, se mêlant à la foule. Une fois dans la salle, Arthur regarda la place à côté de lui : vide. Au moins il n'y a personne pour m'embêter... Avant que le cours ne commence, on toqua.

• Entrez !
• Bonjour chers élèves, clama la voix froide de notre principal qui venait d'entrer, aujourd'hui nous avons le plaisir d'accueillir Valentine. J'espère bien évidemment que vous lui feurez un bon accueil. Je vous laisse continuer votre cours, Monsieur !

Et il s'en alla, laissant la nouvelle devant la porte, droite comme un piquet.

• Bonjour Valentine, il y a une place libre à côté d'Arthur, si tu veux. Au fond à droite ! dit chaleureusement notre proffesseur d'art plastique.

Lorsque la rousse s'assit et que le cours reprit, elle me fixa intensément, comme si elle cherchait quelque chose dans mes yeux. Finalement, elle lança une phrase avec toute la tranquilité possible.

• Tu es amoureux, tu es juste timide.
• Quoi ? Mais... mais non !
• C'est bien ce que je disais. Amoureux et timide.

Elle lança un regard à Iris, avant de reprendre.

• Tu as peur de dévoiler tes sentiments, de les exprimer. Et même de les accepter. Je te conseille de trouver un moyen de les exprimer, autre que la parole.
• Qu'est ce que tu racontes ? chuchota Arthur, un peu étourdi pour la netteté des paroles de Valentine. Tu es vraiment...
• Chut, tais toi avant que le proffesseur nous entendes. Personnellement, je n'ai pas envie de me faire mal voir dès mon premier jour.

Sur ce, elle prit un crayon et commença à dessiner. Arthur l'imita bientôt, sachant qu'il ne pourrait rien tirer de plus.