« Seigneur, je me vouerai tout entier à la noble quête dont Vous m’honorâtes. Mais avec l’équipe de romanos que je me promène, on n’est pas sorti des ronces. »

Voilà ce que j’aurais dû dire à Michel quand il m’a proposé son idée à la con. Surtout qu’aujourd’hui, je m’attaque à la bande de Chiku. Ils savent ce que je traficote, prennent les friandises et déguerpissent. J’ai à peine le temps de les scanner. Je dois faire ressortir mes vieux réflexes de jedi.

Efi vient de se barrer avec mon stylo. Il a fait diversion pour que cette fourbe de Tabia tente d’introduire ses petites papattes dans ma poche pour y dérober les cacahuètes. Chiku m’observe depuis sa branche. Je suis certaine qu’il a orchestré toute l’opération.

Après cette nouvelle journée bien remplie, je passe tout de même voir nos deux rhinos. Ils seront faciles à scanner. Enfin je croyais. Ils sont au milieu du point de boue et s’y prélassent. J’ai beau agiter nos friandises spéciales rhinos, ils n’en ont rien à foutre. Les deux pachas me regardent secouer mon sachet. Je vais devoir mettre les pieds dans la boue. Moi qui, justement, me plaignais de ne pas avoir fait de thalasso depuis un bon moment !

Je schlingue la fosse septique.