Rangements
Grégory se réveilla vers 9h30. Françoise et lui étaient hébergés par Marianne. Il regarda Françoise qui dormait encore puis se leva et passa dans la salle de bains. Au loin, il entendit de la musique et Marianne qui se déplaçait dans sa cuisine.
Peu avant le mariage, Françoise et lui étaient passés chez Marianne pour évaluer la possibilité de rester chez elle après la fête. Marianne avait une chambre d’amis au rez-de-chaussée et une salle de bain assez vaste pour que Grégory puisse y entrer avec sa chaise.
Ils étaient donc tombés d’accord pour se reposer là avant de repartir pour remettre la salle en état pour la remise des clés.
Une fois prêt, il rejoignit Marianne qui cuisinait. Cette dernière l’accueillit et lui proposa de manger pour prendre des forces.
— Volontiers, Marianne, ça sent super bon !
— J’ai eu envie de faire des crêpes… Ça fait longtemps, dis-moi si elles sont à ton goût.
— Elles sont excellentes Marianne.
Il mangea deux crêpes avant de reprendre,
— Dis, je vais envoyer un message à Valentine pour lui dire de ne pas passer pour le rangement ; telle que je la connais, elle risque de débarquer pour nous aider ! Qu’ils restent bien calfeutrés chez eux, ils ont de quoi faire, je pense !
Marianne pouffa de rire et renchérit
— Oui, surtout, qu’ils ne viennent pas, Sébastien serait parfaitement capable de la suivre ! Dis-lui que nous avons assez de bras pour tout ranger et qu’ils doivent prendre des forces pour leur voyage de noces !
— Oui, c’est un bon bout de chemin, le Viêtnam ! J’espère que tout se passera bien pour eux là-bas.
— Je l’espère… Hmm
Marianne se perdit dans ses pensées, Grégory en profita pour avaler encore deux crêpes. Marianne reprit,
— Ils sont vraiment bien ensemble…
— Qui ? Val et Seb ?
— Oui, ils s’aiment, c’est vraiment beau… Et je suis sûre que cela durera entre eux deux.
— Moi aussi, ils sont faits l’un pour l’autre.
Marianne soupira,
— Au fait, pour tantôt, après le rangement, j’ai préparé des spaghettis pour tout le monde, vous resterez, Françoise et toi ?
— Si la sauce, c’est le fumet qui sort de la grande casserole qui mijote sur tes taques, oui, sans hésiter !
Ils continuèrent à discuter puis furent rejoints par Françoise qui s’était finalement réveillée.
— Bonjour Marianne, ça sent les crêpes ou je rêve encore ?
— Non, tu ne rêves pas, il y a bien des crêpes au menu !
— Miam !
Elle embrassa Grégory, s’installa et commença à manger.
— Dis, Fran, pour tantôt, nous reviendrons manger ici avec tout le monde, cela nous laissera plus de temps pour replier nos affaires, tu es d’accord ?
— Pour manger ici ? Oui ! J’adore la cuisine de Marianne. Pour ce qui est des bagages, j’ai déjà replié le plus gros tu sais… Mmh, ça fait du bien de manger !
— Oui, prends des forces, parce que dans trente minutes, nous filons à la salle !
Les clés de la salle furent rendues à temps et toute l’équipe qui avait travaillé le matin se retrouva chez Marianne pour déguster les fameux spaghettis.
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