La villa dans les Ardennes

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Le mois suivant, ils se retrouvèrent tous dans la villa des Ardennes.

Presque à la fin de la première semaine, les parents de Françoise prévirent un barbecue pour l’arrivée de Valentine et Sébastien ; Françoise et Grégory étaient déjà présents depuis trois jours.

Grégory les embarqua, dès leur arrivée, pour leur montrer les installations du rez-de-chaussée,

— Bon, maintenant vous savez où sont les endroits stratégiques… Je passe le relais à Françoise pour vous montrer votre chambre à l’étage. Là, je ne sais pas vous accompagner.

Françoise intervint,

— Mais, dis, laisse-les respirer Greg !

Sébastien lui répondit,

— Oh, ne t’inquiète pas Fran, comme ça, on est au courant de tout. Montre-moi notre chambre, que j’y dépose nos affaires, Val pourra rester ici, à découvrir la terrasse. Selon Greg, elle est immense.

Françoise acquiesça et indiqua la chambre à Sébastien. Grégory interpella sa sœur et lui dit,

— Viens Val, on va rejoindre Nathan et mes beaux-parents.

— Et ça va avec eux, au quotidien ?

— Oui, nickel ; comme ils s’occupent souvent de Nathan, ça nous laisse pas mal de temps à Fran et moi. Et côté intimité, ils sont vraiment attentifs. Ils sont très sympas.

Arrivée sur la terrasse en question, Valentine vit le barbecue qui commençait à fumer, elle sourit. La mère de Françoise l’interpella ;

— Ah ! Bonjour Valentine, bonjour Alice ! Juste à temps, le barbecue vient de prendre, nous pouvons préparer l’apéro. Sébastien est là aussi ?

— Oui, il dépose nos affaires dans la chambre, Françoise lui montre l’étage.

Le père de Françoise s’enquit,

— Vous avez fait bon voyage ? Et Marianne, elle arrive quand ?

— Aujourd’hui, d’ici deux heures grand maximum.

Tout le monde leva la tête, la voix de Sébastien venait d’en haut. Lorsque tout le monde regarda vers lui, il précisa,

— Eh oui, nous avons la chambre avec terrasse, Val !

Elle sourit, elle avait espéré avoir cette chambre lorsqu’elle avait aidé Marianne dans l’arrangement des détails du logement. Là, elle était heureuse ; la chambre était vaste et ensoleillée, elle pensa au fait qu’elle comptait bien trouver le moyen de s’y retirer discrètement avec son époux pour y passer quelques siestes câlines…

— Elle est aussi belle que sur les photos, Seb ?

— Elle est encore mieux…

Il lui fit un clin d’œil… Il était au courant des projets de sa femme…

Valentine laissa Alice dans les bras de Françoise qui était redescendue,

— Tiens, je te la refile, je vais voir où traîne mon époux.

— Il installe le lit pour Alice… Oui, va l’aider, comme cela vous serez plus vite présents pour goûter l’apéro !

Elle fila à l’étage et soupira d’aise en entrant dans la chambre qu’ils allaient occuper ; elle était bien claire, dans des tons bleu clair, rappelés par des touches plus sombres un peu partout dans la pièce avec les petits napperons des tables de nuit et du buffet dans les tiroirs duquel Sébastien rangeait quelques-unes de leurs affaires.

Valentine s’approcha de lui et se colla contre son dos, passant ses mains sur son torse.

— Alors, elle te plaît la chambre ?

— Oui Seb, elle me semble parfaite…

Il se retourna et la prit dans ses bras, elle se lova contre lui en soupirant.

— Mmh des vacances… Avec des moments rien qu’à nous.

Il gloussa puis lui dit,

— Oui, rien que nous deux…

Il la guida vers le lit et l’y déposa après l’avoir soulevée puis la rejoignit en s’allongeant à côté d’elle. Elle susurra,

— La literie est douillette en plus…

— Oui, un matelas souple, nous allons devoir le tester…

En roucoulant, elle lui proposa,

— Maintenant ?

Soudain, ils entendirent les autres éclater de rire, juste en dessous de leur fenêtre… Ils se regardèrent puis éclatèrent de rire, eux aussi.

— Bon, peut-être pas maintenant… Sinon, ils entendraient tous nos gémissements et cris de plaisir.

— D’accord, ma chère épouse… Mais, c’est bête, je comptais te proposer de faire quelque chose en silence, comme déjà pratiqué… Mais nous trouverons bien un moment plus tard, j’en suis sûr.

Elle éclata de rire puis lui dit,

— J’en suis sûre, moi aussi… Embrassons-nous en silence alors mon aimé.

Après quelques baisers pleins de sensualité, le couple se décida à rejoindre les autres.

Marianne arriva dans la demi-heure qui suivit, juste à temps pour commencer le repas cuit par le père de Françoise sur les braises du barbecue.

Une fois tout le monde installé, ils se retrouvèrent autour de la table sortie sur la terrasse pour l’occasion.

Chacun savoura ce moment de quiétude et de convivialité.

Quelques jours plus tard, les parents de Françoise les quittèrent, mais ils furent rejoints par Annie le jour suivant.

Les journées se déroulèrent sereinement, entre quelques plongeons dans la piscine naturelle et des ballades dans les alentours du village où ils séjournaient.

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