Chapitre 02: Sentiments partagés

9 minutes de lecture

Pendant que Chérone se faisait pénétrer par tous les orifices dans sa chambre et avait désespérément besoin d’aide, Véronica se trouvait à quelques mètres d’elle dans leur séjour. Elle et son partenaire du moment s’amusaient tous les deux. La jeune femme était assise sur lui et faisait des mouvements de va-et-vient effrénés. D’ailleurs, elle mettait tellement d’entrain dans ses gestes que son partenaire sentait qu’il n’allait plus tenir bien longtemps.

Mademoiselle Brook chevauchait le pénis du jeune homme si comme s’il s’agissait de la dernière chose qu’elle ferait sur terre. Il fallait dire que Véronica aimait beaucoup ce genre de pratique. C’était sa manière à elle de se détendre. Malheureusement pour son partenaire, cela voulait également dire que son appétit était plus ou moins insatiable et qu’il allait devoir tenir sur la durée, ce qui allait s’avérer impossible. En effet, au bout de quelques minutes, il lui demanda de ralentir un peu.

Véronica fit tout le contraire de ce qui lui avait été demandé. Il était hors de question pour elle de ralentir alors que son corps commençait à peine à éprouver de bonnes sensations. Elle lui répondit de tenir le coup, qu’il pouvait le faire. La jeune femme maintint donc son rythme infernal, ce qui eut de très mauvaises conséquences pour son partenaire et elle. En effet, ne pouvant plus résister à ses mouvements va-et-vient, le jeune homme fit par lâcher un profond soupir avant de déverser tout son liquide blanchâtre à l’intérieur de la mademoiselle Brook.

Véronica était extrêmement déçue des performances du jeune homme. Elle n’arrivait pas à croire que ce dernier venait de jouir en elle alors que cela ne faisait même pas trente minutes qu’ils avaient commencé à le faire. La jeune femme exécuta donc un tout dernier mouvement de va-et-vient avant de retirer définitivement le pénis de son partenaire de son vagin. Elle se redressa ensuite et partit se servir un verre d’eau dans la cuisine.

Alors qu’il respirait fortement, le jeune homme sut qu’il avait merdé, que Véronica allait l’en vouloir pour cette mauvaise performance. Mais était-ce vraiment de sa faute ? Tenir des heures avec une personne aussi vigoureuse que mademoiselle Brook était une tâche beaucoup trop ardue pour lui. Néanmoins, après mure réflexion, il se rendit compte qu’il n’avait pas besoin de s’inquiéter vis-à-vis de ce qui s’était passé. Il n’avait qu’à attendre quelques minutes, le temps de récupérer, et de repartir pour un second round. Cette fois, il comptait bien lui montrer de quoi il était capable.

Le jeune homme se leva à son tour du canapé et alla rejoindre mademoiselle Brook dans la cuisine.

- Écoute…, dit-il.

- Je pense qu’il vaudrait mieux que tu rentres chez toi, rétorqua soudainement la jeune femme en l’interrompant.

- S’il te plait, Véronica. Ne fais pas ça, ne me chasse pas.

- Te chasser ? Je ne vois absolument pas de quoi tu parles. Si je te demande de partir, c’est parce que j’ai du travail à faire. En plus, je dois aller m’excuser auprès de Chérone pour ce qu’elle a vu. Je te parie qu’elle est actuellement dans tous ses états.

Il était clair que mademoiselle Brook l’en voulait énormément pour sa mauvaise performance et cherchait juste des excuses pour ne pas l’avouer. Néanmoins, le jeune homme ne comprenait pas pourquoi elle prenait une décision aussi radicale. Il suffisait qu’il se repose un tout petit peu et il pourrait lui donner ce qu’elle désire. Ce qu’il ignorait malheureusement était que la jeune femme n’aimait pas attendre, d’autant plus que dans cette situation, sa libido diminuerait énormément. D’ailleurs, elle était déjà en train de baisser.

Véronica déposa la bouteille d’eau qu’elle tenait dans la main et le regarda droit dans les yeux avant de détourner temporairement son regard vers la porte de sortie. Le jeune homme comprit alors que c’était une manière pour elle de lui dire de s’en aller immédiatement.

- OK, je vais donc te laisser travailler. On s’appelle alors, dit-il.

- C’est plutôt moi qui vais t’appeler, rectifia mademoiselle Brook.

Un soupçon de déception pouvait se lire dans le regard du jeune homme tandis qu’il partait récupérer ses affaires au pied du canapé. Véronica, quant à elle, resta sur sa position pendant qu’il se rhabillait.

- Bon, j’y vais. Passe une bonne journée, déclara-t-il.

- Hum ! Hum ! dit-elle en secouant la tête et en affichant un faux sourire.

Maintenant qu’elle se retrouvait toute seule, mademoiselle Brook pouvait finalement exprimer sa déception. Cela l’énervait énormément. Elle avait l’impression d’être maudite, ne trouvant pas de véritable mec capable de tenir sur la durée. Si la situation se poursuivait, la jeune femme envisageait de recourir à une alternative à savoir l’achat de quelques jouets. Le problème que cette solution posait cependant venait du fait que ce n’était pas naturel, qu’il manquait cette essence qui faisait d’une relation sexuelle un pur moment de plaisir. C’était l’une des raisons pour lesquelles elle avait du mal à sauter le pas.

Alors que mademoiselle Brook réfléchissait sur sa vie, le bruit de plusieurs objets tombant à même le sol retentit soudainement, la ramenant par la même occasion dans le monde réel. Celui-ci provenait de la chambre de Chérone, ce qui rappela à Véronica qu’elle devait aller s’excuser auprès d’elle vis-à-vis de son récent comportement. La jeune femme se leva donc et partit frapper à la porte de la chambre.

- Chérone, t’as un petit moment ? dit-elle avant d’ouvrir.

-----*-----

Chérone pleurait de moins en moins. Ses jambes étaient grandement écartées et son vagin, son cul, et sa bouche étaient occupés par d’énormes tentacules. De plus, elle éprouvait à ce moment des sentiments partagés. En effet, non seulement mademoiselle Parker détestait ce qui lui arrivait présentement, mais elle haïssait encore plus le fait que son corps appréciait de plus en plus de se faire violenter de la sorte. Par conséquent, la douleur qu’elle avait ressentie quelques minutes auparavant s’était progressivement transformée. Chaque mouvement de va-et-vient des tentacules l’enfonçait petit à petit dans une spirale de plaisir insoupçonné.

Lorsqu’elle se fit pénétrer pour la toute première fois quelques minutes auparavant, elle n’aurait jamais cru qu’elle viendrait à apprécier cela. Son corps, tendu à cause du stress provoqué par la soudaine apparition de ces choses, finit par se relaxer et profiter de ce que ce livre avait à lui offrir.

Les tentacules plaquèrent la jeune femme contre une des commodes, ce qui fit tomber par terre les livres qui se trouvaient dessus, avant de soudainement la plaquer sur le sol. Chérone se retrouvait désormais avec son cul faisant des aller-retours entre les airs et le plancher. Quelques instants plus tard, Véronica frappa à la porte de mademoiselle Parker. Lorsque cette dernière l’ouvrit, elle tomba nez à nez avec sa colocataire qui se faisait pénétrer par tous les orifices.

Le choc et l’effroi pouvaient clairement se lire sur le visage de Véronica. Elle ne comprenait absolument pas ce qui se déroulait devant ses yeux. Jusqu’à ce moment précis, la jeune femme croyait que la scène à laquelle elle assistait ne se trouvait que dans les hentais. Malheureusement pour elle, mademoiselle Brook allait subir le même destin que sa colocataire. En effet, à peine avait-elle ouvert la porte qu’un des tentacules se précipita vers elle, la saisit par le bras, et la tira à l’intérieur de la pièce. Elle voulut alors crier à l’aider, mais comme son amie, un autre tentacule vint directement se loger dans sa bouche, l’empêchant donc de le faire.

Véronica tenta tant bien que mal de se débattre, ne voulant pas finir comme Chérone qui commençait visiblement à perdre la tête sous l’effet du plaisir. Malheureusement pour elle, c’était peine perdue. Elle se fit facilement dominer par la multitude de tentacules qui la privèrent progressivement de ses mouvements. La jeune femme les sentit alors se frayait un chemin dans son vagin et dans son cul. Ce fut surtout ce dernier qui fut extrêmement douloureux. En effet, ces choses étant assez grosses, la pénétration se fit de manière assez brutale avec une certaine coulée sanguine. Centimètre après centimètre, le cul de mademoiselle Brook s’écartait pour laisser une chose ayant presque la même circonférence qu’une petite bouteille de jus en plastique.

Mademoiselle Brook avait mal, d’ailleurs elle n’avait jamais eu aussi mal de toute sa vie. Elle essaya de crier à de nombreuses reprises, mais rien à faire, le tentacule qu’elle avait dans la bouche l’en empêchait. Tandis que ces choses s’enfonçaient un peu plus en elle, la jeune femme ne pouvait s’empêcher de se sentir ballonnée. Elle avait l’impression qu’un de ces tentacules était directement passé de son vagin à son ventre.

De son côté, Chérone avait succombé depuis quelques minutes. Elle n’essayait plus de résister aux tentacules et préférait désormais se laisser faire. Tout son corps réagit alors en conséquence tandis qu’elle découvrait de toutes nouvelles sensations. Ses yeux se révulsèrent également à mesure que l’intensité du plaisir augmentait. Si elle aussi n’avait pas une de ces choses dans sa bouche, sa chambre aurait sans doute été remplie par ses hurlements de plaisir.

Alors qu’elle jetait un coup d’œil à sa colocataire, espérant peut-être qu’elle l’aide à se sortir de là, Véronica constata que cette dernière s’était complètement laissée aller. Elle ne pouvait donc compter que sur elle-même. Cependant, que pouvait-elle bien faire dans cette situation ? Il n’y avait aucun moyen pour elle d’échapper à cette chose qui portait atteinte à son corps. La seule chose qu’elle pouvait désormais faire était de se laisser aller comme Chérone.

Une vingtaine de minutes s’écoula et mademoiselle Parker n’était plus vraiment des nôtres. Son esprit avait commencé à s’élever vers des cieux supérieurs tandis que son corps était resté dans sa chambre, tremblant comme une feuille fragile secouée dans tous les sens par le vent. De son côté, Véronica avait de moins en moins mal. Elle qui, quelques dizaines de minutes auparavant, avait souhaité avoir une véritable relation sexuelle avait désormais un aperçu de ce que c’était. Elle appréciait de plus en plus la situation dans laquelle elle se trouvait et souhaitait même que cela ne s’arrête jamais.

-----*-----

Cela faisait déjà près de trois heures que les deux femmes se faisaient pénétrer par une armée de tentacules. Elles n’étaient plus celles qu’elles étaient au départ. Leur esprit avait disparu depuis longtemps, ne laissant derrière qu’un corps désirant uniquement éprouver du plaisir. Quelques instants plus tard, un des tentacules disparut soudainement. Moins de deux secondes plus tard, ce fut au tour d’un autre. Le phénomène se poursuivit jusqu’à ce qu’il n’en reste plus que trois, ceux qui se trouvaient respectivement dans la bouche, le vagin, et le cul des jeunes femmes.

Finalement, comme les précédents, les derniers tentacules disparurent à leur tour, laissant derrière eux une Chérone et une Véronica complètement épuisée. Après autant d’heures de pénétration anale, buccale, et vaginale, les deux femmes se retrouvaient désormais dans l’incapacité de faire le moindre mouvement. De ce fait, elles passèrent les heures suivantes sur le plancher de la chambre, oscillant entre phase d’éveil et phase de sommeil.

Aux alentours de minuit, Chérone et Véronica eurent enfin assez de force pour s’assoir. Les deux femmes se regardèrent ensuite en silence, beaucoup trop honteuses pour parler de ce qui s’était passé durant l’après-midi. Quelques instants plus tard, mademoiselle Brook se leva et quitta la pièce.

Parker resta encore quelques minutes assise sur le sol. Tandis que son regard était vitreux, la jeune femme se rendit compte que le pentagramme n’était plus présent sur son plancher. Ce dernier avait dû disparaitre en même temps que les tentacules. Elle jeta ensuite un coup d’œil au livre qui se trouvait sur lit et se demandait ce qu’elle allait bien pouvoir faire de ça. Devait-elle le remettre à l’endroit où elle l’avait trouvé ? Si elle le faisait, ne prenait-elle pas le risque que quelqu’un d’autre le trouve et finisse dans le même état ? Elle ne savait pas comment agir. Quoi qu’il en soit, réfléchir sur ça ne lui servirait à rien en ce moment. Il était déjà minuit, la bibliothèque était donc déjà fermée. Elle allait donc devoir de garder cette nuit.

Ce fut donc avec beaucoup de difficultés que Chérone finit par se redresser. Ses jambes étaient faibles et avaient beaucoup de mal à la porter. Néanmoins, elle fit de son mieux pour se diriger vers sa salle de bain où elle espérait prendre une bonne douche. À l’avenir, elle ferait beaucoup attention aux vieux ouvrages contenant des textes en latin.

A suivre !!!

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire ElijahEva ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0