Chapitre 05: Mauvais pressentiment

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Chérone et sa meilleure amie venaient de s’assoir dans une des zones d’études de leur université. Il s’agissait d’un petit lieu tranquille se trouvant à côté de la bibliothèque. Beaucoup d’étudiants s’y rendaient soit pour étudier, soit pour s’éloigner de l’environnement bruyant de leur établissement scolaire. Comme prévu, Aurélie sortit son cahier de son sac et le donna à mademoiselle Parker. Celle-ci se mit ensuite à recopier les parties du cours qui lui manquaient. Pendant qu’elle les notait soigneusement, la jeune femme l’observait, se demandant toujours pourquoi elle était arrivée en retard en classe.

- Alors, dis-moi, à quoi ressemblait ta soi-disant panne de réveil ? questionna soudainement mademoiselle Busby.

- De quoi tu parles exactement ?

- Oh, tu ne vas pas me la faire à moi. Tu n’as jamais été en retard à un seul cours de ta vie. Ce n’est donc pas avec l’excuse de la panne de réveil que tu vas t’en sortir ainsi. Allez, dis-moi tout. À quoi il ressemble ?

Chérone ne pouvait pas lui parler de la véritable cause de son retard, elle ne croirait pas de toute façon. Dès lors, elle lui répondit qu’elle n’avait aucune idée de ce dont elle parlait, qu’elle avait vraiment subi une panne de réveil, ce qui en somme n’était pas très loin de la vérité. Aurélie la fixa intensément, sachant pertinemment qu’elle lui cachait quelque chose.

- Si tu ne veux pas me le dire, OK. Je finirai par découvrir l’identité de cette mystérieuse personne, rétorqua-t-elle.

- Bonne chance pour ça.

Pour Aurélie, la réponse que venait de lui donner Chérone ressemblait à une sorte de défi. À cause de cela, la jeune femme se mit en tête de découvrir la véritable raison du retard de mademoiselle Parker.

-----*-----

Tandis que Chérone recopiait tranquillement son cours, Véronica se trouvait dans une situation qu’elle avait en partie provoquée. En effet, sa soif de réitérer ce qui s’était produit le jour précédent l’avait conduite à rechercher le vieil ouvrage dans la chambre de sa colocataire. Cependant, lorsqu’elle avait mis la main dessus, elle avait été temporairement possédée par l’entité se trouvant à l’intérieur, l’obligeant ainsi à lire les écrits d’une des pages. Désormais, mademoiselle se retrouvait à la merci de tous les tentacules qui émanaient du livre.

Véronica était suspendue à l’horizontale à près d’un mètre du sol. Son corps était complètement recouvert par ces choses visqueuses qui pénétraient les principaux orifices de son corps. Cependant, contrairement à sa précédente expérience, celle-ci était beaucoup plus agréable pour elle du fait qu’elle l’avait volontairement provoquée ou presque. Mademoiselle Brook aimait la sensation que lui procuraient les tentacules qui rentraient simultanément dans sa bouche, son vagin, et son cul. Elle avait enfin trouvé ce qu’elle avait tant cherché avec ses différents partenaires, c’est-à-dire du sexe bestial.

Le tentacule qui faisait des va-et-vient dans sa bouche descendait très profondément dans sa gorge, ce qui étouffait périodiquement la jeune femme et lui donnait une constante envie de vomir. Pendant ce temps, ceux se trouvant respectivement dans son vagin et son cul s’enfonçaient le plus profondément en elle, provoquant une certaine douleur à laquelle Véronica s’adapta très vite et d’autres incroyables sensations pour son plus grand plaisir.

Comme avec Chérone la journée précédente, l’entité se trouvant dans le vieux livre plaqua violemment mademoiselle Brook contre le sol. Il continua d’abuser d’elle, augmentant par la même occasion l’intensité des mouvements de va-et-vient. Si la jeune femme n’avait pas un tentacule dans sa bouche à ce moment, le bruit de ses gémissements aurait certainement empli la chambre de sa colocataire.

Alors que la jeune femme avait ses principaux orifices occupés, un autre tentacule beaucoup plus petit que les autres sortit soudainement du livre. Il se dirigea ensuite vers l’entrejambe de Véronica et se frotta délicatement à son clitoris. Cette sensation additionnée aux autres fit littéralement exploser le corps de la jeune femme. Elle n’était plus maitresse d’elle-même et son esprit disparaissait progressivement dans un océan de plaisir indescriptible, ce qui lui procura un premier orgasme quelques instants plus tard. Heureusement pour elle, ou plutôt malheureusement, la créature surnaturelle à qui appartenaient ces tentacules n’en avait pas fini avec elle. Tant qu’il lui restait une once d’énergie, elle allait continuer de la pénétrer dans diverses positions.

-----*-----

De retour au campus, Chérone venait tout juste de finir de recopier les parties du cours qui lui manquaient. Elle remit donc son cahier à Aurélie qui le rangea dans son sac. Celle-ci lui demanda ensuite ce qu’elle comptait faire en attendant leur prochaine classe d’économie de la communication.

- Je n’en ai vraiment aucune idée. On pourrait peut-être aller se prendre quelque chose à manger ou à boire. Je ne sais pas pourquoi, mais je suis un peu épuisée depuis ce matin, répondit-elle.

Mademoiselle Busby se mit à sourire devant la réponse donnée par sa meilleure amie. En voyant son expression, Chérone lui demanda à quoi elle pouvait encore penser.

- On dirait que ta nuit a été très mouvementée, dit-elle sur un ton sarcastique.

- Aurélie, combien de fois vais-je devoir te le dire ? Ce n’était qu’une simple panne de réveil, rien de plus. Si j’avais vraiment amené quelqu’un chez moi hier, tu aurais été la première à être au courant. Je n’agis pas sans prévenir comme Véronica.

- Qu’est-ce que ta colocataire a encore fait ?

Chérone lâcha un profond soupir avant de lui raconter ce qu’elle avait vu la journée précédente en rentrant chez elle.

- Pas possible ! Tu les as vraiment surpris en plein acte ?

- Si je te le dis. Je me dis parfois que ma vie aurait été beaucoup plus calme si je ne l’avais jamais rencontrée, rétorqua mademoiselle Parker.

Alors qu’elle se remémorait une fois de plus la scène entre Véronica et son partenaire, la jeune femme ne pouvait s’empêcher de se sentir mal à l’aise, ce qui se traduisit par un léger changement de couleur au niveau de ses joues. Elle avait encore du mal à croire qu’elle avait vu sa colocataire en pleins ébats avec une autre personne. Chérone se leva brusquement de son siège et rangea ses affaires. Elle demanda ensuite à Aurélie si elle l’accompagnait ou pas. Cette dernière accepta bien évidemment et les deux partirent se restaurer.

Pour se rendre au réfectoire, mesdemoiselles Busby et Parker devaient d’abord passer devant leur bibliothèque universitaire. Cependant, alors que les deux jeunes femmes marchaient devant l’édifice, Chérone s’arrêta brusquement.

- Qu’est-ce qu’il y a ? Pourquoi tu t’arrêtes ? questionna Aurélie.

Sa meilleure amie qui fixait curieusement la bibliothèque à ce moment lui répondit qu’elle avait quelque chose à vérifier à l’intérieur. Sans lui donner de plus amples explications, mademoiselle Parker se rendit dans leur librairie. À l’intérieur du bâtiment, mademoiselle Parker se dirigea immédiatement vers l’accueil où elle s’adressa à la femme se trouvant sur place.

- Bonjour ! J’aimerais obtenir un renseignement s’il vous plait, dit-elle.

- Bonjour. En quoi puis-je t’être utile ?

- J’aimerais savoir s’il était possible d’avoir accès à l’identité des personnes ayant emprunté ou rendu des ouvrages.

- Je suis navrée, mais à moins que tu travailles ici en tant que bibliothécaire ou que tu fasses partie de l’administration de cette université, il n’y a aucun moyen pour que tu puisses avoir accès à ce genre d’informations.

Ce que venait de dire la réceptionniste embêtait énormément mademoiselle Parker. Elle se retrouvait dans l’incapacité de savoir qui était la personne qui avait déposé le vieil ouvrage dans cette étagère de la bibliothèque. Chérone pouvait chercher des indices dans le livre, mais s’approcher et ouvrir cette chose la mettait très mal à l’aise. Elle savait très pertinemment ce qui se passerait si elle venait à le faire. Aurélie qui était arrivée quelques instants après elle et avait entendu une grande partie de leur conversation se demandait pourquoi sa meilleure amie voulait connaitre ce genre de choses. Se pourrait-il que cela ait un lien avec sa fameuse panne de réveil ?

L’esprit de mademoiselle Busby tournait au quart de tour. Finalement, elle en vint à la conclusion que Chérone avait rencontré un beau jeune homme en ces lieux et l’avait invité chez elle. Elle imagina ensuite la scène quand elle et lui étaient tombés nez à nez avec Véronica et son partenaire. Selon Aurélie, cela avait dû être épique, d’autant plus que cela avait surement dû donner des idées aux deux tourtereaux, ce qui les avait inévitablement conduits à passer eux aussi à l’acte.

Déçue, mais déterminée à savoir qui était la personne qui avait déposé le vieil ouvrage dans la bibliothèque, Chérone mit un terme à sa conversation avec son interlocutrice et sortit du bâtiment aux côtés de sa meilleure amie. À l’extérieur, Aurélie n’arrêtait pas de sourire et de la regarder, ce qui la fit s’interroger sur ce qu’elle pouvait encore imaginer.

- Qu’est-ce qu’il y a encore ? finit-elle par demander.

- Il semblerait que quelqu’un ait oublié de prendre le contact de son plan cul, répondit-elle en souriant.

- Mais de quoi… Aurélie, combien de fois vais-je te dire que je n’ai rencontré personne hier. C’était juste une panne de réveil, UNE…PANNE…DE…RÉVEIL.

- Si c’était bel et bien le cas, alors c’était quoi ce numéro que tu nous as pondu il y a quelques instants.

- Je…

Au moment où Chérone s’apprêtait à lui répondre, les deux amies se firent soudainement interpeler par un jeune étudiant. Lorsque mademoiselle Parker se retourna vers ce dernier, elle se rendit compte qu’il s’agissait du jeune homme avec qui Véronica avait eu des relations sexuelles. Alors que les images de leurs ébats dans le séjour lui revenaient soudainement en tête, elle ne put s’empêcher de rougir légèrement.

- Désolé, les filles, de vous aborder de la sorte, mais est-ce que tu saurais où Véronica se trouve ? Elle n’était pas présente en classe ce matin. Je l’ai appelée de nombreuses fois, mais elle ne décroche pas son téléphone, dit-il en se tournant vers Chérone.

En voyant la réaction de son amie et en écoutant les dires du jeune homme, Aurélie sut immédiatement qui était la personne devant elle, ce qui la fit légèrement sourire. De son côté, Chérone était tout sauf souriante. À vrai dire, elle avait plutôt un très mauvais pressentiment et était également très inquiète en entendant ce qui venait de lui dire. Le fait que Véronica ait manqué n’était absolument pas normal. Une seule chose lui vint alors en tête à ce moment : le livre. Si cet ouvrage avait eu le même effet sur elle, alors la situation était très délicate.

- Il faut que j’y aille ! s’exclama-t-elle soudainement.

- Quoi ?! rétorqua mademoiselle Busby.

- Attends !

Sans leur donner de plus amples explications, Chérone courut en direction de l’arrêt de bus le plus proche.

A suivre !!!

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