Chapitre 07: Conséquences
Chérone cachait son visage avec ses deux mains. La jeune femme savait exactement ce qui se passait dans sa chambre, que sa meilleure amie et sa colocataire se faisaient souiller par cette créature qu’elle avait rapportée chez elle. Mademoiselle Parker se sentait coupable de tout ce qui arrivait. Si seulement elle n’avait pas mis ce maudit ouvrage dans son sac, tout ceci ne se serait jamais produit. Maintenant, tout ce qu’elle pouvait faire était de fermer les yeux, d’attendre que ce monstre tentaculaire disparaisse comme la fois précédente, et de demander pardon à Aurélie une fois que leur supplice se serait terminé.
Pendant que mademoiselle Parker se morfondait dans le séjour, Aurélie et Véronica subissaient toujours les actions de la créature du livre. La première s’était complètement enfermée dans son propre monde afin de ne pas être détruite psychologiquement par les tentacules qui faisaient des mouvements de va-et-vient dans sa bouche, son vagin, et son cul, tandis que la deuxième s’était totalement laissée aller et prenait énormément de plaisir à se faire pénétrer.
Au bout de plusieurs dizaines de minutes, le cercle magique dont les tentacules étaient issus commença à s’illuminer. Par la suite, les choses qui souillaient le corps des deux jeunes femmes se mirent à s’effacer progressivement, tels des fantômes qui venaient tout juste de prendre conscience de leur existence immatérielle et perdaient ainsi tout encrage avec notre monde. Aurélie, qui était suspendue à ce moment à plusieurs dizaines de centimètres du sol, descendit en douceur avant d’être délicatement posée sur le plancher.
Moins de dix minutes après la disparition des tentacules, mademoiselle Busby revint à elle. La jeune femme observa alors silencieusement les alentours, voyant Véronica avoir des spasmes à cause d’une trop forte dose de plaisir. Sans surprise, tandis qu’elle se remémorait vivement ce qui venait de se produire, Aurélia se recroquevilla sur elle-même avant de s’effondrer dans un torrent de larmes.
Chérone, qui était toujours assise au salon, retira ses mains de son visage lorsqu’elle entendit des pleurs en provenance de sa chambre. Elle sut à ce moment que la créature avait disparu, abandonnant ses victimes derrière elle. La jeune femme se leva donc de son siège et se dirigea vers la pièce.
Lorsque mademoiselle Parker jeta un coup d’œil dans sa chambre, elle vit sa meilleure amie recroquevillée et en pleurs sur le sol. À cet instant précis, la jeune femme sentit une forte pression au niveau de son cœur. Elle ne supportait pas l’état dans lequel Aurélie se trouvait.
Chérone s’approcha d’elle. Elle voulait la consoler et lui dire qu’elle était là pour elle. Cependant, au moment où elle la toucha, cette dernière réagit assez violemment.
- Ne me touche pas ! s’exclama-t-elle en repoussant sa meilleure amie.
- Aurélie, je…je suis sincèrement désolée. Tout ça, c’est… Je ne voulais absolument pas que les choses se déroulent ainsi. Je te le jure. Je… je t’en prie de me croire s’il te plait.
Aurélie était vraisemblablement en colère contre elle et à cause de cela, la culpabilité que Chérone éprouvait grandit un peu plus. Si seulement elle n’avait jamais posé ses yeux sur ce maudit ouvrage. En parlant de lui, la jeune femme le rechercha immédiatement du regard. Elle finit par apercevoir une partie de sa couverture sous son lit.
Mademoiselle Parker ramassa l’ouvrage et le fixa pendant quelques secondes. Elle avait alors envie de s’en débarrasser en le jetant par la fenêtre. Cependant, la jeune femme réfléchit aux conséquences qu’un tel acte pourrait causer. Si elle venait effectivement à le jeter par la fenêtre, il y aurait de fortes chances qu’un autre étudiant de son université le trouve et le ramène chez lui, dès lors qu’il ou qu’elle finisse dans le même état que ces deux-là. Était-elle vraiment prête à commettre un tel geste afin d’éloigner cette créature de sa vie et de celle d’Aurélie, Véronica, et Andrew ?
- Andrew ! s’exclama soudainement mademoiselle Parker.
Chérone venait de se rendre compte qu’il manquait une personne dans sa chambre. En effet, la jeune femme se souvint que le copain de sa colocataire s’était rendu dans leur domicile plusieurs minutes avant que Aurélie et elle n’y mettent les pieds. Cependant, il n’y avait aucune trace de sa présence. Mademoiselle Parker demanda alors à Véronica si elle n’avait pas vu son petit-ami, mais cette dernière ne lui fournit aucune réponse. Étant beaucoup trop épuisée après ce qui s’était produit, la jeune femme avait fini par s’endormir sur le sol.
Mademoiselle Parker alla vérifier dans les autres pièces pour voir s’il ne s’était pas caché dans l’une d’elle après avoir vu la créature du livre. Malheureusement, il n’y avait personne. Elle se dit alors que celui-ci avait dû s’enfuir et abandonner sa petite-amie derrière lui. Si cela avait été bel et bien le cas, alors son comportement laissait vraiment à désirer. Comment avait-il pu faire une chose pareille ? Les garçons n’étaient-ils pas censés protéger les filles contre tout danger ?
Chérone avait beau penser cela, elle comprenait parfaitement la situation dans laquelle Andrew avait dû se trouver. Il avait vu quelque chose d’impossible se produire sous ses yeux. Une personne normale aurait alors sans aucun doute pris la fuite. De plus, ayant été elle-même une victime de la créature, elle savait qu’une fois que celle-ci vous avait attrapé, il n’y avait plus aucune chance que vous échappiez à son emprise. Il s’agissait là d’un fait que Aurélie, Véronica, et elle, avaient appris à la dure. Ce qu’elle ignorait alors à cet instant était que ni elle ni les autres ne reverraient plus jamais Andrew Tipney.
Mademoiselle Parker attrapa un drap dans la chambre de Véronica et alla le déposer sur elle. Lorsqu’elle voulut faire de même avec Aurélie en utilisant cette fois-ci un des siens, la jeune femme réagit à nouveau violemment en la repoussant et en lui disant de ne pas la toucher. Chérone ne savait pas quoi faire. Bien qu’elle comprît la situation émotionnelle dans laquelle se trouvait son amie, Parker ne pouvait pas la laisser comme ça. Elle ne pouvait pas supporter de la voir ainsi. Elle devait trouver un moyen de lui remonter le moral, si tant est que cela fût possible.
Alors que Chérone se tournait les méninges, la jeune femme eut l’idée d’appeler le petit-ami d’Aurélie, Jason Hampton. Elle ne savait pas vraiment comment elle allait lui expliquer la situation, mais elle devait tout de même le faire. Elle attrapa donc son téléphone portable et contacta le jeune homme.
- Allo, Jason ! rétorqua Chérone.
- Je suis en plein cours en ce moment, murmura le jeune homme.
- Est-ce que tu pourrais passer tout de suite à la maison, s’il te plait. C’est urgent.
- Qu’est-ce qui se passe ?
- C’est Aurélie. Elle a vraiment besoin de toi en ce moment. S’il te plait. Dépêche-toi.
Mademoiselle Parker ne prit pas la peine d’expliquer toute la situation à Jason. Cependant, le jeune homme comprit que c’était urgent. Dans le cas contraire, elle ne l’aurait sans doute jamais contacté pendant ses heures de cours. Il rangea donc toutes ses affaires et sortit précipitamment de l’amphithéâtre.
Maintenant que son appel était terminé, la seule chose qu’il lui restait à faire était d’attendre. Elle retourna donc dans sa chambre où sa meilleure amie pleurait toujours.
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Près d’une trentaine de minutes plus tard, quelqu’un cogna à la porte de l’appartement des jeunes femmes. Chérone se leva ensuite du lit et alla ouvrir la porte. À l’extérieur se trouvait Jason Hampton, le petit-ami de sa meilleure amie. Le jeune homme qui mesurait 1m75, soit dix centimètres de plus que mademoiselle Parker, affichait des cheveux châtain clair et des yeux bruns. Il arborait également un physique légèrement musclé et une petite cicatrice au-dessus de son œil gauche.
- Jason, merci de t’être déplacé aussi vite, rétorqua Chérone au moment de le laisser entrer.
- Tu m’as dit que c’était urgent. Qu’est-ce qui se passe ? Où est Aurélia ? répondit-il immédiatement après, l’air inquiet.
Au moment où mademoiselle Parker lui indiqua que sa petite-amie se trouvait dans sa chambre, celui-ci se précipita immédiatement vers la pièce. Elle ne put donc pas lui expliquer ce qu’il était sur le point de voir. D’ailleurs, même si elle l’avait fait, cela ne changerait en rien la réaction qu’il aurait quand il verrait l’état dans lequel elle était. En effet, dès que Jason mit les pieds dans la chambre de Chérone, ce dernier fut extrêmement choqué par ce qu’il avait sous les yeux. Non seulement il aperçut Véronica inconsciente sur le sol avec un drap la recouvrant presque entièrement, mais il vit également sa bien-aimée dans un état presque similaire, à la différence que celle-ci était recroquevillée sur elle-même et pleurait énormément.
Sans hésiter, le jeune homme se précipita vers elle tout en prononçant son prénom.
- Aurélie, bébé ! Qu’est-ce qui s’est passé ? rétorqua-t-il en la prenant dans ses bras.
Au moment où la jeune femme se rendit compte que Hampton, son petit-ami, était présent, elle se mit à pleurer beaucoup plus. Elle était beaucoup trop honteuse pour lui répondre et lui dire ce qui s’était vraiment passé. De plus, même si elle venait à le faire, ce n’était pas certain que ce dernier la croie, d’autant plus que pour prouver ses dires, la créature du livre serait invoquée une fois de plus, ce qui n’était vraiment pas envisageable.
De son côté, Jason se posait tout un tas de questions. Il se demandait notamment pourquoi sa petite-amie et la colocataire de Chérone étaient toutes les deux complètement nues. En voyant les morceaux de vêtements déchirés trainer sur le sol, la première chose qui lui vint à l’esprit fut que sa bienaimée avait été victime d’un acte très répréhensible. Il sentit alors la colère monter en lui tandis que certaines images apparaissaient dans sa tête. Au même moment, mademoiselle Parker fit son apparition dans la chambre.
- Chérone, qu’est-ce qui s’est passé ici ? lui demanda-t-il avec la voix remplie d’un soupçon de colère.
Devant la question de Jason, Chérone resta silencieuse. Elle se retrouvait dans une situation où dire la vérité la ferait à la fois passer pour une folle, une menteuse, et quelqu’un qui se moque de l’état de sa meilleure amie aux yeux d’Hampton.
Face au silence de la jeune femme, le niveau de colère de Jason augmenta un peu plus. Il répéta sa question, faisant bien comprendre à Chérone qu’il n’était vraiment pas d’humeur. Mademoiselle Parker n’avait donc plus le choix. Elle finit par avouer toute la vérité au petit-ami d’Aurélie. Elle commença par lui dire qu’elle avait trouvé un étrange ouvrage à la bibliothèque, ouvrage qu’elle ramena chez elle et qui était à l’origine de tous les évènements qui s’étaient produits par la suite.
- Tu te fous de moi ?! Tu penses vraiment que je vais croire des conneries pareilles ?! s’exclama furieusement le jeune homme.
- Jason, je te jure que c’est vérité. Je n’invente rien.
Chérone savait que cela se passerait ainsi. C’était à cause de ça qu’elle sortit le livre de l’endroit où elle l’avait caché et le présenta à Jason et lui spécifiant de ne pas l’ouvrir. Bien évidemment, le jeune homme le jeta immédiatement dans un coin au moment où celui-ci se retrouva devant lui.
- Chérone, si tu ne me dis pas immédiatement ce qui s’est passé dans cet appartement, je jure que…
- Mais je t’ai dit la vérité ! Pourquoi mentirais-je ? l’interrompit-elle en défendant désespérément sa cause.
À cet instant, la jeune femme voulait lui demander d’ouvrir le livre afin qu’il se rende compte lui-même qu’elle ne racontait pas de salade. Toutefois, c’était beaucoup trop risqué de le faire.
Devant ce qu’il pensait être un tas de mensonges, le niveau de colère du jeune homme atteignit un stade où il ne pouvait plus se contrôler. Il cessa donc d'enlacer sa petite-amie qui pleurait toujours, mais beaucoup moins qu’avant, et se redressa. Cependant, alors qu’il voulait se diriger vers Chérone qui avait reculé de quelques pas entre temps, Aurélie attrapa soudainement son pantalon.
- S’il te plait, dit-elle par la suite.
Jason comprit instantanément où Aurélie voulait en venir. Ce fut donc pour cela qu’il se calma, du moins en apparence, et la reprit dans ses bras. Néanmoins, ce ne fut pas sans pour autant jeter un regard très froid à une mademoiselle Parker se tenant à côté de la porte. Au plus profond de son cœur, la jeune femme la remerciait pour son geste, mais s’excusait également pour tout ce qui lui était arrivé. Elle espérait aussi que cela n’ait pas un impact trop négatif sur leur amitié, même s’il ne fallait pas trop compter là-dessus.
Quelques dizaines de secondes s’écoulèrent avant que Jason s’adresse de nouveau à mademoiselle Parker. Il lui demanda notamment de lui apporter des vêtements. Aurélie et Chérone ayant à peu près la même morphologie, les habits de l’une pouvaient sans trop de problèmes convenir à l’autre. Sans discuter, la jeune femme ouvrit son armoire à linge et en sortit un t-shirt et un pantalon. Elle ne prit cependant aucun sous-vêtement, se disant que les deux premiers vêtements étaient déjà amplement suffisants.
Lorsque mademoiselle Parker lui tendit les vêtements, celui-ci les attrapa sans la remercier. Ensuite, il demanda gentiment à Aurélie si elle pouvait l’accompagner dans la salle de bain. Il voulait non seulement qu’elle se rhabille, mais qu’elle se débarbouille également. La jeune femme lui répondit d’un simple hochement de la tête. Chérone se proposa également de l’aider à se relever, mais cela suscita une réaction plutôt hostile de la part de mademoiselle Busby.
- Ne t’approche pas de moi ! s’exclama-t-elle.
Avec ses dires, Chérone comprit immédiatement qu’elle devait peut-être cesser de considérer Aurélie comme étant sa meilleure amie.
Tandis que le couple Busby-Hampton se trouvait dans la salle de bain, mademoiselle Parker se rassit sur son lit. Elle observa ensuite Véronica qui dormait paisiblement sur le sol. Décidément, elle était la seule à avoir apprécié ce qui lui était arrivé tandis que tout ce que Chérone ressentait à l’instant présent était l’envie de pleurer et un fort sentiment de culpabilité. Elle s’en voulait tellement d’avoir ce maudit ouvrage chez elle.
- Si seulement je n’étais jamais tombée sur toi, dit-elle en regardant le livre qui trainait sur le sol.
Chérone aurait tellement voulu que tout ceci ne soit qu’un simple cauchemar duquel elle sortirait d’une seconde à l’autre. Malheureusement, c’était la réalité, une réalité dans laquelle son amitié avec Aurélie était définitivement terminée, une réalité qu’elle allait devoir accepter.
Après plus d’une minute à regarder l’ouvrage, la jeune femme se leva brusquement de son lit, l’attrapa, et prit la direction de la cuisine où elle alluma son four et le mit à l’intérieur. Malheureusement, plusieurs minutes plus tard, et malgré le fait que la jauge indiquait déjà plus de 200 degrés de température, le livre était toujours intact. Elle décida donc de doubler la température, mais sans succès.
- Pourquoi tu ne brules pas ?! s’exclama-t-elle, extrêmement frustrée.
Chérone venait d’atteindre la température maximale à laquelle son four pouvait aller, soit plus de 500 degrés Celsius. Malheureusement, cela n’avait eu aucun effet sur l’ouvrage. Oubliant de mettre des gants, la jeune femme ouvrit alors son fourneau et attrapa le livre. Venant de réaliser ce qu’elle venait de faire sous le coup de l’émotion, mademoiselle Parker lâcha immédiatement ce qu’elle tenait dans la main. Toutefois, peu de temps après, elle se rendit compte qu’il n’était même pas chaud, ce qui n’avait aucun sens.
Ne pouvant pas le bruler, elle décida de le jeter. À ce moment, elle n’en avait plus rien à faire que quelqu’un d’autre tombe dessus. Peu importe la personne qui découvrirait le livre, ce serait désormais son problème et non plus le sien. Cet ouvrage lui avait déjà pris sa virginité et son amitié avec Aurélie, c’en était plus qu’assez.
Chérone prit donc le livre, sortit de son appartement, et usa de toutes ses forces pour le lancer le plus loin possible. Elle ne prit pas la peine de regarder où il avait atterri qu’elle rentra chez elle. Elle s’était enfin débarrassée de cette chose. Désormais, les choses allaient revenir à la normale, du moins certaines choses.
Lorsque mademoiselle Parker revint dans sa chambre afin de vérifier si sa meilleure…si son ancienne meilleure amie et son petit-ami avaient terminé, elle eut la très désagréable surprise de découvrir que le livre sagement posé sur son lit. La jeune femme était si abasourdie qu’elle eut du mal à s’exprimer pendant de nombreuses dizaines de secondes. Elle attrapa de nouveau l’ouvrage et tenta une nouvelle fois de s’en débarrasser. Néanmoins, après l’avoir une fois de plus jeté par la fenêtre de sa chambre, celui-ci réapparut sur son lit.
- Pourquoi tu ne veux pas disparaitre ?! hurla Chérone de façon hystérique.
À cet instant, Jason qui l’avait entendu sortit de la salle de bain afin de vérifier ce qui se passait. Il la vit ensuite s’acharner et déchirer les pages du livre qu’elle avait voulu lui donner quelques minutes auparavant.
- Qu’est-ce que tu fais ? demanda-t-il.
- Le livre ! Le livre ne veut pas disparaitre.
À sa manière de parler, le jeune homme avait vraiment l’impression qu’elle avait perdu la tête, d’autant plus qu’elle ne faisait que raconter des absurdités.
- Je ne sais pas quelle drogue tu as prise, mais tu ferais mieux de te ressaisir.
- Mais…
Jason ne prit pas la peine de l’écouter qu’il retourna dans la salle de bain pour ressortir quelques instants plus tard en compagnie d’une Aurélie complètement vêtue. Le duo passa ensuite à côté d’elle sans dire le moindre mot et partit en direction de la sortie. Chérone voulut à ce moment dire à mademoiselle Busby à quel point elle était désolée, mais ne trouva pas la force de le faire. Au même instant, un sinistre vent glacial passa dans la pièce et toutes les pages qu’elle avait déchirées se mirent à voler toutes seules avant de retourner dans le livre et de se recoller comme si elles n’avaient jamais été arrachées. Juste après, les pages tournèrent de leur propre chef avant de s’arrêter sur une en particulier. Sur celle-ci se trouvait un dessin très réaliste représentant Andrew Tipney dans un lieu inconnu et étant transpercé de toute part par des tentacules.
A suivre !!!
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