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Andreìs sentit une vague de chaleur lui frôler la joue alors qu’il esquivait le sceptre d’Armist avant de le repousser à l’aide de ses haches dans une gerbe d’étincelles colorées pour continuer sa rotation et les lancer dans les côtes de son adversaire. Bien qu’ayant anticipé la contre-attaque, Armist ne put intervenir, trop contraint par le gabarit de son armure Titan, et prit le coup de plein fouet en hurlant de douleur, les lames ayant pénétré sa protection avec suffisamment de force pour que les lames tronçonneuses lui mordent la chair. Il se saisit alors d’Andreìs par les cheveux et lui assena un violent coup de son casque sur le crâne, l’obligeant à reculer de plusieurs pas, désarmé. Quand Andreìs redressa la tête, le front ouvert sur une dizaine de centimètres et un sang épais coulant sur son visage, il ne vit pourtant toujours que ce mélange de peine et de haine chez son frère ennemi. Arrachant les armes bloquées dans son armure, Armist s’exclama.
— Tu ne laisseras pas tomber, n’est-ce pas ?
— Même si je devais y passer un millénaire, je te vaincrais. Tu connais l’adage… À cœur vaillant, rien d’impossible !
Utilisant sa colère comme énergie, le guerrier félon chargea en levant haut son sceptre, une énergie puissante gonflant lentement en lui.
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