Enfermé dans sa chambre, attend un rubik’s cube,

Même position, configuration.

Il gît depuis quatre ans, phanère en ration.

Nul ne peut le résoudre : Asmodée, sa succube…

Il aurait bien voulu être haut en couleur,

Séduire la main belle aux doigts intelligents,

Montrer sa face jaune aux reflets négligents,

Toupiller sans casser surmontant la douleur.

Mais, acheté si jeune, il vieillit bien trop vite,

Quatre ans l’ont transformé et sa raison l’évite :

“Immobile à jamais” est pensée commensale.

Le cube n’est un groupe, en effet c’est un corps,

Celui d’un homme seul près du Diable en accord,

Ne vous tourmentez pas, ce n’est qu’un homme en salle.