Et si je contemplais le beau
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Et si pour une fois je contemplais le beau ?
Chaque goutte de pluie est un prisme sphérique,
Chaque branche crochue vient d’un bois féérique.
Je ne vois que les fleurs à côté des tombeaux.
Et pourtant un reflet apparaît dans mes larmes.
Chaque soleil d’été me transforme en désert,
Chaque flocon d’hiver disparaît dans les airs,
Car l’absence du beau est flambeau qui me charme.
Promis, j’ai essayé d’avoir l’air positif
Mais mon inspiration est un soir fugitif,
Je me nourris de l’ombre et j’écris ses contours.
J’aimerais voir le beau pour rayonner avec,
Pour avoir l’air d’un saint sans pourtant être évêque.
Au prochain poème c’est promis, c’est mon tour
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