Le café, cette boisson chaude, forte en goût, sucré ou non est ma boisson préférée.
Qu'il fassent une chaleur extrême ou une fraîcheur glaciale.
Le café n'est pas qu'une affaire de désaltération. Au contraire de répondre au besoin de boire, c'est un liquide qu'il faut apprécier et l'instrument seul qu'est la bouche n'est pas suffisant.
Il nécessite l'odorat, un café dégage une odeur apaisante quand il est préparé soigneusement.
Faire du café est un art, est comme l'art il doit attiré l'attention. Rien de mieux que de captiver l'attention sur le parfum de ce liquide noir.
Bien sûr, la vue est importante. Elle nous permet de distinguer un café de qualité et du jus de chaussettes.
Enfin le goût. Un goût fort, amer au début puis qui s'adoucis. Un goût qui reste sur la langue, le palais. Un goût qui varie selon les controverses actuelles de votre vie. Le café est une boisson qui s'adapte à votre humeur.
On pense souvent à tord qu'il influe sur notre humeur alors qu'il ne sert juste qu'à témoigner de celle-ci. Un goût amer quand nous sommes au plus bas.
Quelque chose que je ressens en ce moment même où j'écris posée à cette table de ce petit café.
Oui c'est de l'amertume que j'ai dans le cœur assise là où nous passions la plus part de nos soirées.
Où peut-être confons-je avec la nostalgie. Oui la nostalgie de ces moments marqués par ta présence.
C'est le café.
Tu es là face à moi, c'est le café.
Nous rions, nous pleurons, nous buvons, c'est le café.
Je te dit que je t'aime et toi aussi, c'est le café.

Notre compagnon fidèle, témoin des moindres mouvements de notre ancienne vie à deux, c'est le café.
C'est toi, que je vois dans la noirceur de ma boisson.
C'est toi qui me viens à l'esprit quand j'en hume le parfum.

Avant tu me disais que j'étais addicte au café, que je ne pouvais m'en passer. Je t'ai appris à l'aimer, le boire, l'apprécier à sa juste valeur. Je n'en étais pas addicte j'en étais amoureuse.
Maintenant, je l'accorde cette boisson est mon poison, elle est ma faiblesse.
Car c'est l'une des seules choses qui me rattache à l'amour de ma vie.

C'est triste n'est-ce pas ?
Pathétique même.
Quand une personne nous quitte, seuls les souvenirs restent.