Un vers, ça va.
Femme, assise, rongée en partie par les vers, tenant, dans une main, un portable et une cigarette, de l'autre, un revolver.
En attendant John, Marilyn déprime. Elle appelle Sos Amitié pour se changer les idées. Pierre répond et lui propose de passer en fin de soirée. Comme il est sympa, Marilyn accepte. Il la fait rire et lui dit qu'il peut revenir, le lendemain, avec quelques copains. Marilyn ravie se pomponne en attendant ses futurs nouveaux amis. Ils sont plus d'une centaine à débarquer dans son appartement. Sans aucune gêne, ils s'y installent même. Chaque jour, leur nombre s'agrandit. Ils sont bruyants et mangent tout le temps. Marilyn est à bout. Elle comprend mieux à présent le slogan : " Un vers, ça va. Mille-cinq-cent-vingt-trois vers, bonjour les dégâts ! "
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