Balles perdues
Balles perdues
Par les royaumes sans frontières
Dans des recherches éphémères
De maîtres inconnus
Feuilles tombantes
Par les fleuves intarissables
Brisées par les berges de sable
Et les grandes constantes
J’ai vu tourner
Les grands bras blancs des éoliennes
Qu’ailaient les paroles anciennes
Des premières journées
J’ai vu tremblants
Les peupliers inamovibles
A l’écoute de l’inaudible
Dans le grand bruit des ans
Des mains immenses
Déformèrent cent fois l’étoffe
Tissée de désirs autotrophes
Des champs de l’existence
Le sombre soc
Laboura le ciel qui fleurit
Irriguant l’espace gris
Enfanteur des époques
Pollen des fleurs
S’échappant délicatement
Des corolles aux doux serments
Pris de sourdes ferveurs
Pour devenir
Suivant les routes immortelles
Que leurs montrent les sentinelles
Les bribes du Zéphyr
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