Introspection et graines de cafés

2 minutes de lecture

Les moments de calme, c'est toujours bien, de se poser dans son canapé, un vinyle de métal en fond et du café, oui toujours du café. Être là, assis sans plan et ne penser à rien. Ça, c'est la théorie, faire le vide, je n'ai jamais su faire. Si je me pose mon foutu cerveau a tout à coup une passion folle pour l'introspection, la philosophie et pour se lancer des débats tout seul où il est bien fier de sortir des théories fumeuse.

Qui nous sommes, ce qui nous définit, ce qu'on laisse paraître. J'aime bien la théorie des masques, les multiples nous, surtout celui de l'intime, celui que l'on dévoile à peu de monde, celui qui est à la fois grisant et qui fait peur. Le montrer, c'est être jugé. De toute la terre, je suis le seul de l'aveu de ma soumise à connaître cette part d'elle. L'inverse est totalement vrai aussi. Et le plus drôle dans tout ça personne ne pourrait le soupçonner. Ce qui me laisse des fois divaguer en regardant mes collègues, amis, quel est la partie d'intimes leurs secrets, la partie qu'ils cachent Et ma foi jamais aucune réponse ne satisfait le truc que me sert de cerveau. Tout le monde a son monde à lui que la société jugerait trop durement pour être révélé.

Le sexe, toujours tabou, alors que regarder des séries, filmes ultra violents, ça ne choque plus personne, c'est même une normalité. Qui n'a pas eu ses parents lui cacher les yeux, ou instaurer un moment gênant lors d'une scène de sexe. Mais la décapitation filmée sous dix angles avec gerbes de sang pas de problème ça passe ! J'ai toujours trouvé drôle le décalage complet, entre la violence potards poussés à fond, ça passe. Ah une scène de cul youpi, on va faire plein d'article pour dire, à quel point ce média est transgressif.

C'est sûrement l'aspect, décapiter quelqu'un qui semble davantage irréalisable que le sexe qui doit faire en sorte que la violence, c'est ok. Par contre, le sexe il y a l'aspect, c'est réalisable qui doit rentrer en ligne de compte. Surtout si on sort un peu du sexe grand média. Celui qui fait qu'on devient un adorateur de Satan et qu'on sacrifie des trucs. Il est pas mal ce petit vinyle de métal.

Je crois que je m'égare sur un sujet infini, bien mieux étudié par du monde bien plus compétent qu'un ingénieur informaticien qui cogite trop sur sa banquette avec du café ! Au moins ça me permet de caler un petit paragraphe, comme ça au calme sans trop parler de cul ! C'est déjà un bon début ! En plus j'ouvre plein de question sans donner de réponse, un peu comme dans mon boulot. Faire des trucs qui tombent à peu près en marche sans jamais les finir !

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 4 versions.

Vous aimez lire L'ingenieur ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0