Petite gorgé de café, de bon matin ou d'après midi ou du soir, je fais comme je veux de toute façon. Au file des pages, vous avez dû voir ressortir peut-être quelque chose. Oui, j'aime le café et aussi les culotte que Camille a portée. Ou plus simplement réécrit, je suis le gros pervers qui aime bien sentir les culottes sale de Camille.

La société, la bienséance, le tout joli, c'est génial. Faire culpabiliser tout ce qui n'est pas dans les beau standard tout mimi ! Juger c'est formidable, juste juger sans plus détailler ou chercher, le jugement arbitraire, il n'y a rien de mieux ! Ça fait avancer les choses, ça permet aux personnes de se sentir bien dans leur peau, le monde merveilleux de tous les jours pour résumer. J'ai peut-être mis un peu trop de sarcasme dans ce café !

Restons calme et ne nous énervons pas, je vous prie. Essayons de démêler tout ça ensemble, enfin moi, vu que je parle à un écran d'ordinateur. Commençons par le début, boire du café, prendre une grande inspiration du tissu souillé de la honte.

Ensuite, il faut ajouter du vocabulaire technique, avec le mot Kink qui se traduit par entortiller et kink shaming qui lui veut dire entortiller honteus. On n'avance pas des masses avec des traductions littérales. Un kink pour les non-initiéq, le fait d'apprécier ou de fantasmer sur une pratique non conventionnelle. Un des plus connus est le fétichisme des pieds par exemple. Du coup, le kink shaming en gros, c'est juger, rabaisser quelqu'un qui aime des pratiques peu conventionnelles. Génial jugé quelqu'un sans connaître le contexte !

Globalement, une relation dominant soumise, c'est un amoncellement de kink pratiqués entre deux personnes consentantes dans un jeu.

Dite vous qu'il n'y a pas si longtemps, la levrette, le cunnilingus et la fellation était considérées comme des pratiques déviantes. Il suffit qu'une pratique devienne assez représentée dans les médias pour qu'elle sorte du kink et devienne acceptée.

Notre société ayant bien fait son travail pour diaboliser tout ce qui sort de l'ordinaire, encore plus pour tout ce qui tourne autours du sexe, on se retrouve avec le cerveau qui juge assez vite les pratiques peu conventionnelles.

Ce qui entraine irrémédiablement une situation de jugement dès qu'une personne pratique des choses peu conventionnelle. Mais le plus vicieux, la personne qui le pratique se sent honteuse. Pourquoi j'aime faire ça ? ce n'est pas normal. Ce qui que vous êtes jugé, mais en plus vous vous jugez, rien de mieux pour le moral ! Il faut faire un gros effort pour se dire: Rien à foutre, je fait ce que je veux tant que tout le monde est d'accord dans la pratique !

Tu essaye de te convaincre là en écrivant cette ligne avoue, tu as littéralement une culotte blanche en dentelle fort jolie sous le nez là !

Vous voyez, ce n'est pas facile, et le plus dur, c'est de réussir à en parler. Et ça la relation avec Camille, c'est open bar sur la discussion et zéros jugement. Ce qui fait qu'elle me donne ses culottes sale sans jugement et joue même avec ce kink en me teasant quelle culotte elle porte dans la journée par exemple.

Sachez qu'ils peuvent prendre plein de forme les kink, ils sont tous légitimes et normaux . Ils peuvent être très psychologiques comme très physiques. La culotte sale par exemple, c'est plus psychologique pour moi. C'est l'objet de l'intimité par excellence en contact permanent avec le sexe.

Ils peuvent évoluer au fil du temps et de nouveaux apparaissent. Exemple avec Camille, au début, elle avait un peu honte de m'avouer que les photos de mes mains en gros plan l'excitaient.

-Je trouve tes mains autoritaires, j'ai passé plusieurs soirs à me toucher en regardant tes photos.

Après cette phrase, elle est devenue toute rouge, a baissé les yeux, et se sentait très mal à l'aise. Je n'étais pas beaucoup mieux quand je lui avais demandé sa première culotte sale.

Depuis ça un peu évolué, trois fois rien.

-ça m'excite quand tu m'écartes les jambes et que tu me regardes comme un objet, dit-elle d'un air détaché en buvant une gorgée de bière artisanale.

-masturbe-toi avec ta culotte avant de ma la donné, dit-il d'un air négligé en buvant un gorgée de bière industriel.

Après, par contre, ce genre de discutions, c'est un peu comme les image en gros plan de votre bas du ventre, elles doivent être dans un milieu consenti. On ne parle pas de ses fantasmes et envie comme ça à n'importe qui sans contexte. Une fois dans un contexte propice a ce genre de discutions, vous pouvez y aller ! Lâchez-vous et surtout ne jugez pas en retour !

Confiance et communication, tout un monde tellement simple sur le papier et tellement compliquer à mettre en pratique ! L'intime, c'est surtout réussir à outrepasser son appréhension de la pratique impie, surmonter les jugements personnels . Si vous faites ça pour vous alorsvous serez soulagé de ne plus juger les autres non plus, chacun jouit comme bon lui semble.

Mince ma tasse de café est vide, reste que la culotte sale.