Inspection, caféine et frustration

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Un bruit sourd, répétitif, le broyeur de la cafetière en action, un bruit que je connais par cœur. Presque une symphonie. Après quelques instants, émanent les effluves de ce nectar noir. Puis le silence de la machine, ne restant que les notes de pain grillé qui se mettent à embaumer l'air ambiant.

Le tout suivi des pas légers de Camille venant déposer la tasse sur ma table basse. Moi, dans ma banquette en jean et chemise noire, elle, dans un ensemble bleu nuit avec quelques dentelles noires. Un ensemble des plus raffinés, le soutien-gorge est d'une transparence indécente au niveau de ses mamelons qui pointent déjà. Plus étrange, sa culotte, elle est opaque, mais les coutures dessinent une vulve, très réussie avec énormément de détails et de coutures. Il émane de Camille cette docilité et une légère gêne que je ne lui connaissais pas.

Je m'approche, passe mes mains sur ses hanches, glisse mes doigts sous les coutures de sa culotte et la fais glisser doucement à mi-cuisse. Je m'affale de nouveau dans la banquette, attrapant au passage ma tasse de caféine.

C'était notre petit moment de répit, de mise en situation, elle était arrivée il y a quinze minutes. Deux mots ont été échangés, « bonjour monsieur » et « rentre ». Notre façon de nous mettre en situation, dans l'ambiance du jeu. Avec en fond une musique d'ambiance viking.

Pour la première fois, je la vois sexe entièrement épilé suite à sa dernière punition. Je comprends l'origine de ce regard gêné, elle venait de perdre son statut de femme pour devenir plus soumise. Son sexe n'était plus à elle, mais dépendait d'une punition. C'était aussi la première fois que je voyais un sexe complètement épilé et je me faisais la même réflexion. J'ai toujours trouvé que ça donnait une prestance d'assumer sa pilosité intime pour une raison qui m'échappe complètement. Elle était devenue plus soumise, le jeu devenait davantage présent. Elle venait de perdre le contrôle de sa chatte, et moi, à cet instant, je voulais la bouffer, mais il fallait laisser le jeu se mettre en place.

Je pris une gorgée du liquide brûlant, amer, et je profitais de la vue. Sa culotte mi-cuisse était quelque chose qui m'excitait beaucoup à chaque fois. Du doigt, je lui fis signe de se retourner. Ce qu'elle fit et se positionna comme vu lors de la séance précédente. Jambes écartées au maximum que le tissu de sa culotte le lui autorisait et se cambra légèrement en avant, écartant ses fesses avec les mains. Me laissant voir son sexe, son anus et son dos. Je me suis levé et passai ma main le long de son dos et descendis sur ses fesses puis son sexe. Il était trempé. Je la pénétrai avec mon pouce. J'adore ce moment où tout son corps frissonne, ses muscles se contractent. Je commençais à vraiment apprécier l'aspect donné de son corps, un jouet à ma disposition, elle resta en place, disciplinée. Je me mis à jouer avec mon pouce en crochet, la fis monter en excitation sans chercher à la faire jouir. Même si au vu des frissons et tremblements, il n'aurait pas été compliqué de le faire. Je sortis mon pouce trempé, me plaçai face à elle et la fis lécher ses fluides intimes. J'avais envie de la pénétrer, là, tout de suite, dans cette position, du bestial. Mais, j'avais d'autres plans pour la suite.

Je repris une gorgée, mince, ça refroidit vite, ou j'ai joué un peu trop longtemps. Je la fis se remettre droite, mains derrière la tête. Je passais la paume de ma main sous ses bras, son pubis et son sexe, aucune pilosité, elle respecte bien les règles, pourtant, j'aurais bien fait rougir un peu ses fesses. J'étais extrêmement excité.

J'avais envie de la bouffer, me mettre à genoux, et la lécher, mais non, ce n'est pas dominant, pourquoi je ferais ça. Ce n'est pas dans le jeu… Enfin, je ne sais pas, je ne sais plus. Elle doit sûrement voir mon hésitation. Elle est jambes écartées, tissu intime au niveau de ses cuisses et les mains derrière la tête. Elle était donnée, je n'ai qu'à me servir, me faire plaisir. Mais non, dans ma tête, la lécher, ça ne sonne pas comme dominant pour le moment. Une autre idée me vient de suite, demander sa culotte, la sentir. Elle venait directement du travail, elle l'a portée toute la journée. Mais, pareil, ce n'est pas dominant, je dois être viril, tellement de stupidité, mais c'étaient les débuts.

Je lui fais remettre sa culotte et finis ma tasse de café dans une frustration certaine, l'inspection était terminée, la séance va pouvoir commencer. Une séance multi-orgasmes pour elle, cinq sextoys, mains attachées au-dessus de la tête, peu de répit entre chaque jouet.

Enfin, ça, c'était la théorie dans le monde imaginaire de mon cerveau. Entre le nœud galère à faire, les sextoys avec beaucoup trop de boutons et fonctionnalités, une envie de pipi et les fous rires, il y avait encore du travail !

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