Faire l'amour

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Aparté de weekend entre deux tasses de café bien serrées. Les RTT, c'est bien. Avec Camille, on est devenue adepte des grands weekends de trois à quatre jours avec la location de fourgon aménagé pour partir loin de tout. Mais il y a un weekend qui m'a marqué plus que les autres. On a loué un fourgon un peu à l'arrache samedi matin sans trop le vérifier. En même temps, après une dizaine de locations, ils fonctionnent tous pareil. Eau, gaz, électricité, bière au maximum, en avant direction la légendaire forêt de Brocéliande !

On avait oublié deux détails, le premier, la météo, le deuxième, vérifier un peu l'état du fourgon loué. Météo tropicale, dôme de chaleur et orage, il faisait chaud et humide et il pleuvait presque tout le temps. Il fallait laisser fermer le camion et on n'avait pas la climatisation. Un hammam sur roue, la température du fourgon était infernal et humide. Et pour couronner le tout, la pompe à eau du fourgon ne marchait pas. Un week-end qui s'annonçait très bien. Faire plus de vérification la prochaine fois. Mais après un paquet d'heures de route, on avait flemme de faire demi-tours !

Pas décourager, on est partie faire une petite balade à pied une fois posé au fin fond d'un chemin dans la foret. La petite balade, c'est transformé en : "on est paumé pendant quatre heures avec alternance, averse et soleil qui crame, même à l'abri de la foret."

Arriver au camion, on était trempé de la pluie et à la fois en sueur, ne pouvant pas prendre de douche dans le camion… Que demander de plus, un weekend de rêve vous en conviendrait. Le frigo fonctionnait, on a pu avoir nos deux bières fraiches au moins.

L'avantage d'être bien paumé dans un chemin perdu, on s'était mis en caleçon et en culotte dehors, quitte à être trempé autant profiter de l'expérience à fond. Deux touristes bière canette à la main presque à poile à côté du fourgon. L'image vous vend du rêve, j'en suis sûr.

Après avoir épanché notre soif liée à cette promenade plus longue que prévu, nous nous sommes rapatriés dans le hammam à quatre roues. Camille en culotte dans le lit à lire un livre et moi en caleçon dans le "salon" à lire les règles d'un jeu de rôle. Je pourrais essayer d'être romantique et glamour, mais clairement l'air était moite, il faisait chaud, on coulait au sens propre du terme. Mais on était bien en fait, loin du boulot, loin de tout.

Puis arrive ce petit détail, la culotte de Camille qu'elle m'a lancée au visage. Relevant la tête de mon livre de règles beaucoup trop gros et dont je sais pertinemment que je vais modifier au moins cinquante pourcents des règles.

Camille jambe écarté sur le rebord du lit écartant ses lèvres intimes

– J'ai envie de faire l'amour.

Je fermai le livre de règle, sentis son textile intime souillé de cette journée et la rejoignit dans le lit du fourgon sans mon caleçon. Je suis monté directement dans le sens inverse de Camille, mettant directement mon sexe en érection dans sa bouche et enfoncent mon visage entre ses cuisse, la bouche grande ouverte sur sa chatte. Nos corps étaient moites, on transpirait, ma queue comme sa chatte avait un goût âcre, de transpiration, d'urine. Une chaleur étouffante pour un sexe tout aussi étouffant.

Le soixante-neuf, j'etais au-dessus, connaissant ma soumise par cœur. Je pouvais jouer à volonté sur la gorge profonde tout en me rassasiant de son sexe. Entendre ses toussotements, ses contractions et le chemin étroit de sa gorge, un plaisir de chaque instant.

Avant de me retourner et de la pénétrer en missionnaire, une main pinçant ses tétons, une autre malaxant son cul brutalement. Ses gémissements me rendent fou. Quand on fait l'amour, je ne la pilonne pas sauvagement, non, des grands coups de rein profond et lent avec nos corps suintant. Son corps se contracte, elle gémit au pincement et à chaque pénétration profonde.

Je me retire, monte à califourchon au-dessus de son visage, engouffre ma bite suintant de sa mouille dans sa bouche, une main derrière la tête pour bien allez au fond de sa gorge et mon autre main sur son clitoris trempé. Ses yeux rougissaient du manque d'oxygène, ses cuisses se contractaient face au plaisir de la masturbation. Je sortais mon sexe, le frottait sur son visage, m'était mes couilles dans sa bouche. Tout en jouant avec sa chatte. Ma chienne, mon jouet, ma soumise. Avant de la reprendre en missionnaire, passionnel une main sur sa bouche, la bâillonnant. Avec une de ses mains libres, elle continue de se branler pendant que je la pénètre. Elle se branlait sauvagement, sa main transpirante accrochait mon pubis. Ses contractions deviennent longues, elle va jouir. J'accélère la pénétration, toujours en faisant de grands mouvements de pénétration brutale. Je jouis en elle tout en lui contraignent le visage de ma main, elle gémit, je gémis, on jouit ensemble dans cet enfer de transpiration et de fluide.

Allonger chacun de notre côté du lit, sans lingette, sans mouchoir, du foutre qui coule, Camille, les yeux rouges, de la bave, des odeurs intime. Juste un instant sans autre but que se connecter nous deux. C'est notre façon de faire l'amour, ce n'est pas la plus romantique, ce n'est pas la plus sensuelle. Il faut nos corps qui se percutent, de la douleur, des fluides, des odeurs, avoir arrière-goût d'urine, de mouille, de foutre et de transpiration dans la bouche, un instant rien qu'à nous. On avait trouvé notre manière de faire l'amour en dehors des séances. On ne se baisait plus, on ne se cherchait plus, on faisait l'amour.

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