Adeline
Il y a bien une chose que je sais reconnaître maintenant, c'est savoir si Camille est excité. Là, à côté de moi, dans la voiture, elle allait littéralement exploser sur la route pour le restaurant. Elle ne tenait pas en place dans sa grande robe rouge cachant un ensemble tout aussi rouge.
Elle avait tout organisé, la réservation, l'heure, je n'avais qu'à la conduire direction un établissement qu'on commençait par bien connaitre, tant la cuisine était bonne et les toilettes grande et spacieuse.
On arriva quelques minutes avant Adeline sur le parking. En se dirigeant vers Adeline, la différence de taille et de forme avec Camille était flagrante tout comme le choix de la tenue. Une robe noire, sobre et classe. Cette robe ne pouvait que souligner la fraicheur de la soirée, enfin surtout l'absence de soutien-gorge, laissant ses mamelons pointer du plus bel effet au travers du tissu.
– Bonsoir monsieur, et votre soumise, je suppose. Une première phrase des plus chaleureuse comparée au bar.
– Bonsoir Adeline, tout à fait, ma soumise.
– Enchanter. Il y avait presque une touche de timidité dans l'intonation de Camille.
– Venez, ne gelons pas sur place. Même si ça ne déplaît aux yeux de ma soumise, il semblerait.
Je n'étais absolument pas stressé pour ce deuxième rendez-vous, suit à la réussite du premier et la présence de Camille me mettait à l'aise de façon très agréable. J'étais bien pour ce restaurant, sans attente, juste passer un bon moment.
– Désoler Adeline pour le regard égaré.
– Ne t'en fait pas, j'ai juste été plus discrète Camille.
Et voilà, c'est qui, qui va encore finir tout seul à jouer sur son ordinateur pendant que les filles s'amusent à côté ?
Passons, me voila au centre de deux soumises se dirigeant vers l'entrée, celle-là, je n'y aurais jamais cru.
– Bonsoir messieurs dames, votre table habituelle vous ira ?
– Bonsoir, oui parfait, on vient trop souvent, j'ai l'impression
– Jamais monsieur, surtout que nous avons une nouvelle bière triple à la carte.
- Là, vous me prenez par les sentiments.
– Suivez-moi je vous pris
La salle était encore vide, nous avions réservé sur le premier service à l'ouverture. On nous conduit dans le coin près de la vitre au calme sur "notre" table ronde bien assez grande pour trois. Dans un élan de gentleman de bon goût que je suis, je tirai la chaise de Camille puis d'Adeline. Et finit par m'assoir.
– Je reviens avec la carte des boissons messieurs dame.
Il avait dans le regard d'Adeline une certaine tension étrange que Camille saisi tout de suite.
– C'est moi qui invite, ne t'en fait pas.
Oui, c'est possible que le menu trois plats à plus de cent euros face un peu peur. Ça a des avantages que Camille travaille comme une damnée. Quoique beaucoup moins ses derniers temps.
– Tu es sûr ?
– Je serais vexé du contraire. Tu aimes le champagne ?
– Oui, le brut. Adeline se détendit.
Le serveur n'u pas le temps de poser la carte des boissons
– Je crois que pour ses dames, cela sera flute de champagne brute et pour moi un demi de la nouvelle bière. Je vais vous éviter un allez-retour, une pinte s'il vous plait.
– Je suis curieuse Adeline, pourquoi avoir accepté un deuxième rendez-vous ?
– Je peux parler en toute franchise ?
– Oui, je crois que c'est le but d'être ici, répondis-je.
– Bien, j'ai failli partir en vous voyant, monsieur. Après trois rendez-vous avec des dominants qui en avaient que le nom, je me suis dit encore un couple qui veut juste ajouter une chat.. une autre personne pour casser leur routine sexuelle. C'était le premier ressenti. Mais les messages de Camille semblaient sérieux alors, je me suis dit que je vous accorderais cinq minutes. Enfin une tasse de thé.
– Je me disais bien que je faisais toujours bonne impression.
– Non non, ce n'est pas ça dit elle en bredouillant, c'est plus le passif et que je n'étais pas dans le bon mood monsieur, dans d'autre circonstance, je n'aurais pas été ensemble je vous assure, enfin voila.
Cela fit beaucoup rire Camille.
– Mon maitre aime beaucoup l'ironie et pas forcément avec le meilleur timing ou le contexte.
– Un contexte qui risque fort de te faire remonter ta robe sous cette table et écarté les jambes, si jamais Adeline fait tomber une boucle d'oreille, la vue sera des plus appréciables pour elle.
– Bien maitre, tu peux continuer Adeline, dit-elle en remontant ça robe et écartant les jambes. Les grandes nappes de ce restaurant sont des plus appréciable pour jouer.
– Ce qui m'a fait rester, c'est que vous avez demandé mes attentes et non les vôtres. J'étais au centre de la discussion et non l'inverse comme trop souvent. Et vous avez ce côté ou vous n'en fait pas des caisses pour paraitre dominant. Je ressens une certaine intimidation pas désagréable vis-à-vis de vous.
Les trois verres arrivaient accompagnés d'un plateau de toast
– Offert par la maison.
Deux coupes de champagne et une pinte de bierre, le tableau parfait. Nous trinquions à cette soirée.
– Puis-je poser une question, monsieur ?
– Bien sûr
– Qu'est-il advenu de ma culotte ?
– Ma soumise, vas-y répondre et avec des détails, je te pris.
– Le cru ne te dérange pas Adeline ?
– Oh non, je suis plutôt dans la catégorie curieuse. Elle buvait le champagne comme le thé, de façon coquette du bout des lèvres.
– Mon maitre aime la mise en scène et je rentre fréquemment après lui. En rentant qu’elle ne fut pas ma surprise de le voir dans le salon, votre textile intime sous le nez se masturbant. Il me regarda sans lâcher son sexe et me dit de me mettre contre le mure bras et jambe écarter sans ma culotte. Je m'exécutai docilement et il ne me fallut attendre que quelques instants avant de sentir le textile de cotre culotte contre mon visage et sa verge dure me pénétrer très lentement. Elle prit une gorgée de Champagne, les yeux d'Adeline accroché à ses lèvres. Puis il m'a susurré à l'oreille, l'odeur de sa chatte, celle que je vais peu être baisé avec toi, impuissante. S Soyons honnête, elle empestait la cyprine et la transpiration, c'était très humiliant pour moi et ça fit naitre en moi une nouvelle forme d'excitation de plus inattendue. Plaquée contre ce mur froid, votre odeur intime m'étouffant et sont le sexe de mon maitre m'écartelant mes lèvres intime. Aucune échappatoire, juste le mure, les coups de rein et cette cyprine moite.
Mon maitre aime jouer, il avait d'autre idée derrière la tête hormis cette humiliation olfactive. Il me fit me mettre à genoux, plaça ta culotte dans ma bouche. Il prit bien soin d'apposer sur ma langue la partie en contact avec ton sexe. Elle prit un toast comme pour imager le propos et se délectait de l'effet de son histoire visible dans les yeux d'Adeline.
– Puis mon maitre a joui sur votre culotte souillée dans ma bouche de soumise. Et il m'a laissé là dix à quinze minutes pour aller prendre sa douche. J'étais des plus humiliées avec cette entremêlant de fluide sur ma langue. Mon excitation était promotionnelle à mon humiliation. Quand il revint de sa douche, il me dit de m'allonger sur le lit et mon maitre me léchât. Il assouvit mon excitation, ça ne lui prit que quelques minutes avant de me faire jouir, mes cris étouffés pas ta culotte et son sperme coulant dans ma gorge. La seule chose dont j'étais sûr, j'en voulais plus.
- Tu prends beaucoup trop de plaisir à raconter des histoires ma soumise.
– Je pourrais l'écouter toute la nuit, enfin si je suis autorisé à faire vagabonder ma main sous ma culotte.
L'ambiance était détendue et des plus agréable finalement, l'entrée arrivait et les discutions était fluide sans être forcé. Elle nous expliqua combien elle était surprise de notre non-connaissance total de l'univers Sm et qu'on avait tout fait au pif.
– Je connais un grand nombre de couples dans le milieu qui jalouserait votre relation à un niveau que vous n'imaginez pas. Tellement, ils sont bloqués dans des protocoles, car c'est comme ça qu'il faut faire. Dit-elle d'une voix robotique. Je crois qu'en vérité ça m'intrigue beaucoup, venant de l'univers sm très protocolaire.
Il faut que je vous coupe là, mais les rillettes de canard de ce restaurant, je pourrais en faire tout un repas tellement c'est bon. Désoler de la coupure. La bière aussi est pas mal, désolé à nouveau.
– Tu nous devais une histoire, je crois, dis-je entre deux tartines
– Oui, en effet, je vais vous la raconter.
– Ta flute est vide, il ne faudrait pas avoir la gorge sèche, la mienne non plus d'ailleurs.
Camille alpagua le serveur qui partit chercher de quoi remplir les flutes. Je pris un gorgé de mon breuvage et eu envie de jouer.
– Adeline, je crois que vous avez fait tomber quelque chose sous la table.
Elle comprit tout de suite et se dirigea chercher l'objet perdu, je me penchai à l'oreille de ma Soumise.
– Donne-lui une jolie vue.
Camille releva encore un peu sa robe à la limite du pli de la nappe bleu et une de ses mains disparu sous tissu bleu cachant Adeline.
Le serveur reparu vite avec la bouteille de champagne. Il remplit les coupes. Camille eu un susaut et ne pu retenir un petit crit, Adeline sortie de sous la table rouge pivoine.
– Foutu bague trop grand, je vais finir par la perdre un jour, elle avait rouler jusqu'a sous ta chaise Camille. Elle tourna la tête vers le serveur, Merci monsieur.
- Je vous en prie.
Le serveur repartit avec la bouteille plus légère de deux coupes.
– Un petit coup de chaud sous la table ?
– Je parlerai plus d'un avis tropical que la culotte rouge en dentelle de votre soumise essai de contenir, j'en ai un peu résorbé avec ma langue.
Elle se recoiffa, pris une petite gorgée de champagne l'air de rien.
– À mon tour pour l'histoire.
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