Il était une fois...
Une fenêtre.
Une fenêtre sur un monde.
Une fenêtre sur un monde différent.
Une fenêtre sur un monde différent du nôtre.
Un monde.
Un monde différent.
Un monde différent du nôtre.
Un monde différent du nôtre sur lequel règne un noir.
Un monde différent du nôtre, sur lequel règne un noir absolu.
Un noir absolu.
Un noir absolu où l'on flotte.
Un noir absolu où l'on flotte et où l'on se sent bien.
On flotte.
On flotte et on se sent bien.
On flotte et on se sent bien pour imaginer.
On imagine.
On imagine des rires.
On imagine des pleurs.
On imagine des joies.
On imagine des souffrances.
On imagine du concret.
On imagine de l'abstrait.
On imagine tout cela et l'on pense.
On pense.
On pense à aimer.
On pense à haïr.
On pense à être.
On pense à ne pas être.
On pense à lire.
On pense à écrire.
On écrit.
On écrit l'amour.
On écrit la joie.
On écrit la réussite.
On écrit la paix.
On écrit la haine.
On écrit la tristesse.
On écrit l'échec.
On écrit la guerre.
On écrit.
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