Infamie.
Devais-je "deviner" par moi-même ? Déduire cette évidence obscure ?...
J'ai un troisième enfant. Une deuxième fille ?
Trop de non-dits, de silences, d'abstention. Trop de vide.
Un puit sans fond salutaire : celui de l'oubli, de l'effacement, provisoire, puisqu'on peut tout "repêcher" finalement.
Manque de force.
Ca allait pour quelques vagues, mais pour un tsunami,...aucune chance.
Tout se confond dans le silence, loin de la morale et du jugement.
C'est comme une aube qui succède à la nuit profonde et tragique. Les drames restent enveloppés dans le manteau sombre.
Le jour révèlent les conséquences, comme une évidente preuve des actes commis.
Reste la folie.
On peut s'échapper. Il ya le suicide, bien sûr.
Trop jeune pour mourir. La raison l'emporte, et tranche dans l'invitation maline. Regarde la réalité ! La culpabilité t'aveugle....
Tu n'était pas seul dans ce plan foireux. La pulsion !...L'irruption animale et torride, envoûtante,...!
Devrais-je mourir pour celà ?
Pourtant, elle me désirait bien,...? Je l'ai lu dans ses yeux, sa mimique ambigüe. Si humide quand j'étais en elle.
C'était si magnétique, une attraction puissante et inconditionnelle scellée dans l'acte éternel. Aucun doute.
Nous nous étions trouvé, comme les deux faces d'une même pièce. Mâle et femelle, unis par la nécessité inévitable de ne faire qu'un.
La chute.
Brutale.
Violente.
L'ivresse se mue, se fige dans une stupeur obscène et glauque....,mais,...ce n'était pas ça....
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