J'espère que tu pourras me pardonner du mal que je t'ai fait, dit... et fait subir...

Je me suis rendu compte bien trop tard que tu n'avais fait tout ça que pour mon bien, tu as vu que j'avais changé et tu savais qu'il me fallait un gros coup pour que je change... Je ne l'ai jamais vu...

J'ai été aveuglé, j'étais sourd... Et je nous ai fait souffrir, je nous ai séparé...

Je sais que je t'ai perdu... Je l'ai compris, même si je ne m'y fait pas facilement, mêm après 4 mois...

J'ai souffert et je souffre toujours, mais ça me permet de me remettre en question, c'est ce que tu aurais souhaité il y a longtemps mais je me suis laissé guidé par la peur et j'ai fait tout le contraire...

J'ai compris de nombreuses choses que tu as compris bien avant moi... Tu savais que je ne me battais pas pour moi, mais pour les autres, sans motivation... Nous, c'était la seule chose pour laquelle je me battais en partie pour moi, mais guidé par la peur et uniquement ça...

J'ai abandonné tout ce pour quoi je me battais pour les autres, j'ai laissé tombé mon examen et je suis parti, seul, un peu comme pour m'exiler moi même et devenir qui je veux et pas qui je me forçait à devenir pour les autres.

Je n'écris pas ce texte pour toi, mais pour moi, parce que j'ai besoin de te dire des choses, de te dire que je m'en veux et pour te remercier... pour te remercier d'avoir eu le courage de me dire non, d'avoir eu le courage de partir et de me laisser dans mon propre conflit contre moi même... Ca fait mal, mais c'est nécessaire, aussi bien pour toi que pour moi, j'en avais besoin pour m'harmoniser et me retrouver et tu en avais besoin pour ne plus souffrir.

Je m'excuse envers toi, Anaïs, mais aussi envers Lisa, envers ta maman, envers Thierry, envers Isly, envers Mélanie et envers tous ceux que j'ai pu blesser...

J'aimerais offrir plus que des mots, mais je sais que c'est impossible, je sais que c'est la seule chose que je peux faire, même s'ils ne valent rien...

Je suis fier de toi d'avoir réussi à partir pour vivre ta vie... je t'admire bien plus encore qu'avant, sache le.

Je te souhaite de vivre tes passions, d'être vraiment heureuse, de parvenir à passer tous les obstacles que j'ai mis sur ta route et de ne penser qu'à l'avenir.

Tu es forte Anaïs et sache que tu es un exemple pour moi et que je sais que je ne pourrais pas me remettre en question aujourd'hui sans toi.

La sensibilité et les pleures ne sont pas de la faiblesse, ce sont les cicatrices des souffrances qui ont été et qui sont en train d'êtres surmontées.