L'humanité, en France ou ailleurs, est tellement IN.
Mr Brocard, dans un premier temps je voulais vous remercier d'avoir proposer ce défis. Vous me donnez l'occasion d'exprimer mes observations et concluisons, ma vision des choses, tout cela d'un point de vue subjectif sans que l'on puisse m'interrompre ou me contredire dans l'immédiateté. Je mourrais d'envie d'expluser de mon cerveau, de ma gorge, de mon ventre, tous ces mots, tous ces cris, ces pleurs, cette peine et cette rage qui me terrifient et m'angoissent quand je pense au monde le soir dans mon lit. Le monde oui, mais vous parliez de la France ? D'autres ont bien décrit la situation. Je sais que beaucoup ne voit pas le "loup"dans la bergerie mais est-ce que lister ici toutes les insanités sociales, les décadences sociétales, la corruption et le mépris, les conflits d'intérêts, les profits anéthiques incommensurables de quelques uns au détriment du nombre, les lacunes lunaires et écoeurantes de ceux qui nous gouvernent, l'idéologie à peine voilée, amorale et psychiatrique de ces politiques aux valeurs inversées, leus passe-droit à tout va, les conséquences civilisationnelles d'un système capitaliste qui prend petit à petit les airs d'un communisme que j'aurai bien du mal à qualifier autrement que dictatorial; est-ce que cela éveillerait quelques neurones et consciences, affolerait quelques entités, donnerait ici à quelques uns assez de ressentiments et d'énergie pour enfin se soulever ? Mr Brocard, j'avoue, je vais profiter de votre offre pour me défouler, décharger du leste et je vais vous avouer ce que j'espère, ce que me procure comme sentiments l'ensemble de cette situation. Je n'ai qu'une envie au fond, voir le peuple se révolter, aller à la contre-offensive, se lever et se battre pour ses droits. Je rêve depuis si longtemps maintenant d'une mutinerie chez les flics, que le peuple soit à bout enfin; puisqu'autrement il n'est presque rien: et en arrive peut-être quand même ! à s'offusquer et à réagir, (c'est moche hein !). Je sais qu'il en est un certain nombre qui entre autres, défile dans les rues week-end après week-end, mois après mois, années après années et quoi ? C'est sans aucun doute triste et affligeant, je l'entends parfaitement, mais n'y a t'il eu jamais autre chose que la misère et le malheur à des dégrés élevés pour qu'enfin s'électrisent les coeurs ? N'y a t'il pas assez d'injustices pour que s'émeuvent et s'insurgent tout un peuple ? Ben, il faut croire que non. Je rassure l'éventuel lecteur, je suis bien consciente de l'imperfection d'une telle option. Mais au résultat ne tient que le temps de réaction, celui que l'on laisse à son bourreau pour nous désarmer et nous pousser dans nos retranchements et nous y trouver coincer. Puisque nous sommes des êtres primaires, enclins à la guerre, faisons-là pour de bon !! Oui il y aura des morts, des martyrs, des victîmes; des femmes et des enfants, des gens, et alors ? N'est-ce pas déjà le cas ? Ici ou ailleurs, nombreux ceux qui meurt et la vieillesse n'est pas pire meurtrière que l'indifférence et la détresse, celle aux innombrables facettes comme ceux qui la projettent. Vous ne sentez pas le besoin de vous défendre ? Vous ne voyez de raisons à une telle réaction ? C'est qu'alors vous vivez autour de votre nombril et que vous vous en sortez bien ! Votre bulle est increvable et peut-être est-ce une chance. Et puis, c'est vrai, c'est moins risqué de ne rien tenter et de laisser quelques autres s'y jeter. Ah, Mr Brocard, quelle occasion vous m'avez donner là de me faire des amis, du moins des connaissances qui sans doute me qualifieront de névrosée ou encore d'illuminée, stressée. Mais cela me va bien, je préfère cette casquette à celle de ceux que rien n'oppresse. Voilà Monsieur ou j'en suis aujourd'hui. Je vous donne mon avis, certe peu joli, et je vous remercie de m'avoir donné l'occase ici, de balancer mon vomis.
Spéciale dédicace à ceux qui pensent que "L'On ne peut rien y faire. Que c'est comme ça puis c'est tout, qu'on ne peut pas changer le monde et qu'ainsi soit-il..."
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