Sans abri
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Déluge d’âmes passant les arches vieillies de bâtisses décrépies
Tantôt tranquilles, tantôt pressées
Elles déposent parfois quelques sous parsemés.
Des gens demeurent à des endroits visibles
À jamais invisible
Uniquement quand il n’y a aucune personne imprévisible.
De rares billets tombent dans l’immensité des pièces rouges
Sous le hochement discret d’une âme délaissée
D’une société veuve, fracassée.
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