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À l’abri de quelques sentiers j’observe non pas l’arbre mais l’entrepôt – car l’exposition a fait long feu – sur le feuillage de la pluie et du soleil. Il faut garder ce cadre qui, j’insiste, ne comprend pas l’arc-en-ciel ; rien que cet éclat de jour et d’eau que l’on ne nommera pas davantage, le tronc coupé, le mouvement qui ne peut venir du vent mais de la fonction même de l’éclat. Il faut cette rigueur dans le rabattement de tout, et la distance encore quant aux sentiers, pour toucher, pendant le clin des yeux, un peu de la vérité du soleil.

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