Tudieu ! Ce vieil Ulysse a fauché mon fromage,

Et comme ce voleur qu’a bouffé mon mouton

Et puis s’en est allé le cul truffé du plomb

De ma vieille pétoir' tell'ment j’étais en rage

Quand reverrais-je donc, cet affreux personnage ?

Mais pour le calendos, trop tard de tout’ façon

Sans parler du gigot de mon pauvre mouton

J’ai sauté le repas, il restait qu’le potage

Plus me plût le dîner offert par mes neveux

Que la pizza romaine du vieil avaricieux

Plus les moules farcies que cette pâte fine

Plus mon poulet gaulois que la tarte Tatin

Plus mon petit poiré que le jus de raisin

Mais autant les deux belles, Amandine et Nadine.

Toutes mes excuses, Joachim pour avoir osé piller ton chef-d’œuvre !

JI 28/09