chapitre 1
Parfois, lorsqu’on relève la tête dans la rue, on ne comprend pas grand-chose à ce qu’il se passe. Je n’ai jamais compris ce que je voyais dehors.
Parfois, lorsqu’on relève la tête de notre ordinateur, notre livre, téléphone ou tout autre objet, on observe un monde que l’on ne connait pas.
Tous ces gens qui sont là. Ils se tiennent la main. Ils rient. Parfois, ils ont l’air pressé, occupé, ils sont au téléphone avec leur patron, ou leur grand-mère, on ne sait jamais.
Mais est-ce qu’ils ressentent ce sentiment étrange de solitude ?
Parfois, on est seul. Seul dans une pièce, seul dans une épreuve.
Parfois, on est seul tout en étant entouré. Tout le monde autour de nous parle. Mais personne ne s’écoute. On est tous seul.
Peut-être qu’on a tous été seul une fois dans sa vie.
Certains apprécient la solitude. Les jours où les oiseaux chantent, où l’air est frais et où le soleil scintille. Ces jours-là, j’aime la solitude de la forêt à côté de chez moi.
Mais parfois, la solitude est le pire sentiment qu’on puisse ressentir. Croire qu’on n’est pas écouté. On est seul. Beaucoup trop seul.
Et ce sentiment prend le dessus.
Je suis trop seule. Je n’ai personne. Et le jour où je me suis sentie submergée par cette solitude, j’ai compris que personne n’est vraiment seul. Ou que, au pire, nous sommes notre meilleure compagnie.
Parce que le jour où la solitude était trop grande, on m’a tenu la main.
On a tous cette personne qui, au final, nous a sauvés la vie.
Et qu’importe l’issue de notre relation avec cette personne, on n’est plus jamais seul.
La solitude n’est qu’une illusion.
Et la vie ne sera plus jamais morose.
Annotations
Versions