8. Dents
J'étais un grand vampire
De ceux qui sont vilains
Du moins pour les humains
Car je n'étais qu'un vampire
Je posais sous mes dents
Le bon sang frais du matin
Saupoudré de fin cumin
Le meilleur vient des enfants
Les années changent les gens
Mais moi je restais constant
Dans mes goûts et mes coulants
Dans mon cœur et dans vos sangs
Puis j'ai rencontré mon aimée
Une femme que j'allais boire
Elle m'a révélé la beauté du noir
Dans les creux de sa nudité
Par amour j'ai cessé de me nourrir
Je pouvais croquer son poignet
Dans nos ébats d'excommuniés
Plusieurs fois j'ai cru mourir
Un jour, contrôlé par la faim
J'ai mordu mon amour trop fort
Incontrôlé, j'ai bu jusqu'à la mort
Ce jour l'a terminée par la fin
Ce gouffre en moi est infini
J'ai besoin d'une éclaircie
Me libérer de mon infamie
J'attends le soleil de midi
Annotations
Versions