Douleur destructrice
Je suis entréée dans la chambre et vit mon frère étendu de tout son long dans cette boite blanche orné de velour. Il avait l'air simplement endormi. Mais c'était un sommeil éternel. J'ai passé ma main dans ses cheveux. Il était gelée. Je l'ai embrasser sur la joue. Il était gelée et sa joue était rigide. Ce n'est pas une sensation agréable mais j'y tenais. Voir son corps froid, immobile et rigide me glaçait le sang. Je me suis accroupie à côté du lit. L'espace d'un instant j'ai cru le voir respirer. Je suis alors devenue complètement folle. Je le supplier de se réveiller, de revenir à lui et de me sourire. Alec est entré dans la chambre à cet instant. Il me lança gentillement " Ali, il se réveillera plus maintenant.
- Mais je l'ai vu il respire Alec! Il dort hein ? il dort! répondis les yeux remplis de larmes
- Non Ali c'est fini. me dit-il en posant sa main sur mon épaule Il est parti paisiblement c'est qui compte grande soeur."
Je ne voulais plus quitter la chambre. Pour moi, je devais rester à ses côtés jusqu'à ce qu'il se réveille. Papa passa la porte de la chambre, me pris dans ses bras en me priant de sortir car ça lui déchirait le coeur de me voir souffrir ainsi. Mes larmes coulaient à flot sans cesse. Je n'arrivait plus à m'arrêter. C'était trop dur. Je suis passée dans les bras de toute la famille mais aucuns ne m'ont apporté le réconfort dont j'avais besoin. C'était comme si ma vie s'était envolée avec lui.
Il était venu le temps de fermer le cercueil. Les autorités mirent les scéllés. Il fallait emmener emmener le cercueil jusqu'au corbillard. Papa, Félicia, Alec et moi tenions à le porter. Et c'est ce nous avons fait. Je pensais être assez forte, non pâs physiquement mais moralement. Ce fut très dur mais je suis allée au bout. Pour Théodore.
Le cortège avait déménaré et bon nombre de voitures suivaient. J'étais dans l'une d'elle. Je pleurais toujours. Je ne parlais pas. Juste je pleurais.
Arrivés au crématorium on nous dirigea vers une salle. Des bancs formaient deux lignes, une de chaque côtés. Tout au bout, au centre était posé le cercueil blac. Je ne voulais toujours as croire qu'à l'intérieur s'y trouvait mon petit frère que j'aimais tant. Juste au dessus, un écran. A droite, un pupitre de bois, une sorte d'appel à discourt. Une fois tout le monde instalé, un homme vêtu de noir s'est plaçé devant le micro et nous annonça qu'il allait passer un film nous rappelant les moments passés avec Théodore. PLus les images passaient, plus la douleur étant grande. Par moments, un sourire s'affichait sur mon visage. Un sourire rempli de regrets. Je regrettais de ne plus pourvoir, à présent, avoir ces moments avec lui. Je voyais au travers des photos, le bonheur et l'amour qu'il nous communiquait. Et c'était toutes ces bonnes choses qui s'en allaient avec lui.
Le film fini, l'homme en noir repris la parole et demanda à qui le voudrait de venir prendre sa place au micro dire quelques derniers mots pour Théodore. J'avais préparé un grand discours. je me suis donc levée. Arrivée devant le micro, je croyais ne pouvoir décrocher aucun mots. Alors je me suis retournée vers Théodore qui m'a donné, une fois de plus, la force de lire. Je lisais, mais mes mots étaient étranglés par mes pleurs. Je tenais absolument à lui rendre cet hommage. J'ai finalement réussi à sortir mes derniers mots, mais tout en pleurant. D'autres personnes prirent la parole.
Le moment que nous redoutions tous devait arriver, et c'était l'heure. L'homme en noir, encore une fois, prit la parole pour nous annoncer que le cercueil passerait derrière le rideau pour ensuite être inscinéré. Soudain, une chanson fut lançée, et le tapis se mit en marche. A cet instant , mon coeur s'est arrêté. Il n'avait pas la force de laisser partir Théodore. Instinctiment je me suis levée en criant son nom. Je voulais partir avec lui, me jeter dans les flammes avec lui. Pour moi c'étais nous deux pour l'éternité. S'il mourrait, je devais mourir avec lui. J'avais pris mon élan, j'étais prête à partir. Mais elle était là, ma tante, Elohise. Elle me retint par le bras et m'entraîna dehors. La douleur était trop grande et insupportable. Je ne tenais plus. Une fois de plus, toute mes forces m'avaient quittée. Mon souffle était court et mon coeur semblait sortir de ma poitrine. J'étais au plus bas.
Soudain une crise d'angoisse me pris. Je ne pouvais plus respirer.Des images de mon petit frère défilaient dans ma tête à la vitesse de la lumière. J'avais la tête qui tournait. La terre s'était arrêtée de tourner, tous mon monde s'était écroulé. Mon soleil avait fini par imploser. Il était parti pour de bon cette fois ci. Je ne le reverrai plus. J'ai avalé un médicament qui était censé me calmer. C'était terminé. Nous attendions l'urne qui contenait les cendres de mon cher et tendre frère. Papa a récuperé l'urne et nous somme partis.
Nous sommes tous montés dans les voitures, direction la maison de papa pour un repas de famille. Un dernier hommage à notre petit ange parti trop tôt. Les adutes préparaient le repas. Moi je suis sortie, j'ai allumé une cigarette et je marchait. Les yeux remplis de larmes, une fois de plus je me suis effondrée seule. Le tee shirt de Théodore en main, je plerais encore tout ce que je pouvais. J'étais partie sans prévenir personne. Tout le monde s'inquiètait pendant que moi je titubais dans la rue en pensant àmon frère, A tout ces moments passés à ses côtés, à nos câlins qui n'arriveraient plus jamais. Son odeur envahissait mon nez. Sa voix résonnait ren boucle dans ma tête. J'entendais ma famille m'appeler, courir, me chercher mais je ne répondais pas. Je suis revenue de moi même à la maison. MOn père m'a fait promettre de ne plus jamais lui faire de tel frayeur.
Le reps terminé, il était temps d'aller se coucher. J'avais du mal à trouver le sommeil. La nuit fut longue.Très longue. Je pense que je n'étais pas la seule à ne pas avoir fermer l'oeil de la nuit. J'allumais des cigarettes les unes derrière les autres. comment surmonter cette douleureuse épreuve ? J'avais mal, j'étais détruite. Mais je pensais à papa. Comment lui, qui avait perdu son enfant, le fruits de ses entrailles , la chair de sa chair le vivait-il? J'imaginais la souffrance qui pouvait l'envahir. Aucune douleur ne peut égaler la perte d'un enfant. Mes pensées se mélengeaient entre comment vais-je pouvoir surmonter cette étape et comment puis-je aider papa. je ne savais plus. Je n'étais pas en état de réfléchir.
Le matin, au "réveil" j'avais les yeux rougede sang, gonflés et cernés de fatigue. Papa était dans le même état. Jamais cette maison n'avait été aussi calme. Tout ici, nous rappelait sa présence. Son matériel médical, ses vêtements, des photos, des odeurs... Le petit déjeuner fut court. Oersonne avait vraiment l'estomac à manger. Nous ressassions les souvenirs, pour certains c'était réconfortant, pour d'autre c'était douloureux.
Je suis restée quelques jours auprès de papa, pour le soutenir et être soutenue. Pendant ces quelques jours j'ai profité au maximum de mon père. Il se doutait bien que je ne pouvait pas rester longtemps alors il faisait de même.
Je me sentais coupable du décès de mon frère. Je me disais que si je n'étais pas partie peut-être serait-il encore en vie. Il avait déplyé ses ailes pour s'envoler et n'était pas là. Comment avais-je ainsi pu l'abandonner à son propre sort. J'étais un monstre. Je n'avais pensé qu'à mon avenir, mais pas au sien. On avait beau me répéter que je n'y étais pour rien. Mais les remords étaient plus forts. Tous le monde me répétait sans cesse que je n'étais pas médecin, ni magicienne. Que c'était ainsi et que je n'aurais rien pu faire quoi qu'il en était. Malgré leurs paroles rassasées je restais convincue que j'aurais du être là et que j'avais faillit à mon rôle de grande soeur. J'avais été lache. J'avais fuis et laissé mon frère seul. Je m'en voulais à moi même. Je me détestais, j'avais honte de moi. Je me répétais sans cesse que j'aurai du partir à sa place.
Il était maintenant temps que je rentre chez moi. J'avais ma vie à Toulouse et papa ne m'en voulait pas. Il avait bien profité de mes bras pour le serrer fort contre moi, de mon épaule ^pour déverser tant de larmes qu'il le voulait. Mais c'était sûr que ces simples quelques jours ne suffiraient jamais pour refermer les blessures du coeur. Je partais et je laissais mon père dans douleur. Mais c'était l'heure. J'ai embrassé chaque membre de ma famille qui m'ont chacun laissé un petit mots de soutient pour me donner la force de continuer. J'ai ouvert la porte de la voiture, me suis assise et j'ai demandé à Yann d'attendre un instant. Je n'étais pas prête à partir. J'ai regardé mon père par la fenêtre qui m'a fait signe de la tête avec un légers sourire pour me rassurer, me dire que je pouvais partir. je lui avait dis que s'il avait besoin de parler, qu'il m'appel. En retour il m'avait fait promettre de l'appeler aussi si ça n'allait pas. J'ai fais un signe de la tête à mon beau père pour lui dire de démarrer. Et voilà j'étais partie, laissant encore une fois derrière moi toute ma vie.
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