Découvertes déconcertantes (partie 2 - le refuge)
Je ne sais plus pourquoi j'ai pris des rames
Pas besoin pour faire avancer un vulgaire bateau
Woffie tranquillement flane
Au soleil, tandis que nous voguons sur l'eau
Une île apparaît à l'horizon
J'amarre le bateau et nous descendons
Elle est assez grande pour Woffie et moi
Quoiqu'on pourrait même accueillir un invité
Il faudrait qu'il ne prenne pas trop de place
Mais il aurait assez à manger
Woffie sauta hors de l'embarcation
Et courut vers notre nouvelle maison
Je le suivis d'un pas rapide
Nous ne sommes pas à l'abris d'un danger
Mon chien dormait, sans aucune ride
J'en profitais pour chercher à manger
Au fil de la journée,
Nous avons construit des transats, un trampoline
Une grande cabane et une piscine
Nous trouvions toujours de quoi nous occuper
Quand il ne courait pas, Woffie jouait
Sinon je lui donnais à manger, quand il le voulait
Un gros nuage passa,
Nous nous réfugiâmes dans notre maison de fortune
Serrés l'un contre l'autre, nous observâmes la lune
Qui apparaissait derrière les éclairs
Silencieux, dans leur gros tas de poussière
Se dissimulait le soleil, un roi
Une fois l'orage passé,
Nous avons dormi sous un ciel d'été
Woffie ne faisait que ronfler
Mais le mal ne dort jamais
Silencieusement, je l'observais
Le jour arriva quand je repensais à l'ange
Que j'avais abandonnée sur la côte
J'espère qu'elle connaissait un de ses remèdes étranges
Pour soigner la blessure que je lui aie infligée,
Tandis qu'on se battait sans aucune vérité
Ce serait bête de la retrouver morte...
Quand je vis le diable descendre sur terre
Je me suis dit qu'il était à ma recherche,
Je devais absolument rester sur la mer
Sinon il me trouverait et je terminerais en Enfer
Sans personne pour venir me sauver
Je serais un esclave du Diable, mon maître incontesté
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