Gouverner c'est ne pas prévoir, semble illustrer Macronronron...

Durant près d'un mois de manifestations (novembre-décembre 2018) aucune intervention, et maintenant le voilà qu'il bachote : deux fois par semaines en rendez-vous dans des préaux/gymnases avec les premiers magistrats accessibles de nos communes républicaines, sans compter les rendez-vous internationaux qu'imposent sa fonction de Chef d'État...

Quand on pense qu'il doit revoir tout son staff, qu'il ne peut vraisemblablement pas compter vraiment sur beaucoup de celles/ceux qui l'entourent, pauv' petit président-dent-dent...

J'ai pas reçu sa lettre. Peut-être que ma boite aux lettres n'est pas assez grande ? Depuis que j'ai appris qu'il nous avait écrit, je n'ai même pas l'impatience de découvrir ses mots. Il termine, parait-il, avec ces deux mots : "En confiance". Ben là, ça veut tout dire !

L'hypnotiseur en chef, le Grand Manitou de la syntaxe sophiste, du symptôme saperlipopettien, du syndrôme du projet en mouvement, notre sémaphore de la Madrague, le squatter de la scénariste de La Boum, l'Empereur du lapsus assumé, notre Diablo Matou, notre provocateur chasanovesque, cet enfant qui n'aimait pas les enfants, Macronronron réincarne en humain-roboïde, le Chat Potté échappé du royaume de Shrek où le bien et le mal étaient faciles / évident à distinguer.

Notre Généralissime endosse l'absence — quatre semaines sans un mot pour le peuple, les gueux — et réapparaît sur les planches, telle une star aux métaphores qui défilent...

Partira-t-il ou ne partira-t-il pas ?

Les paris sont ouverts : une cagnotte est mise en place pour lui aménager un charter confortable !