Columbo et Gilets Jaunes

Une minute de lecture

Le lieutenant venu des bas quartiers, de la banlieue, c'est l'avant-garde du mouvement français.

Le lieutenant au regard malicieux (et l'on comprend mieux pourquoi : l'acteur Peter Falk portait, à l'oeil droit, un oeil de verre) mettait à l'épreuve ses interlocuteurs, riches notables indélogeables.

Les films "Columbo", c'était la mise en scène d'une intelligence, c'était la présentation et l'exposition d'une intelligence. Nous connaissions tous l'assassin et ce qui nous fascinait c'était la manière, le cheminement, encore une fois, l'intelligence, tel un ruisseau qui fend l'argile pour s'écouler et développe sa source, que le lieutenant ─ aux apparences anodines, banales, voire modestes ─ avait de, finement, remonter jusqu'au mobile et dévoiler tout un pan de la société si propre sur elle-même.

The Gilets Jaunes Band agissent de la même manière.

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